Les défenseurs des intérêts de l’ex président tchadien ont menacé de porter plainte contre le Président Wade si leur client est extradé dans son pays d’origine, aux mains de ses ennemis.
«Si Habré est extradé au Tchad, Wade sera poursuivi pour complicité d’assassinat devant les tribaux locaux et internationaux», a alerté Me El Hadj Diouf.
«Une plainte est en train d’être rédigée dans ce sens», a-t-il ajouté non sans indiquer que «des messages et des lettres seront envoyées à toute la communauté internationale.
Selon lui, le combat sera impitoyable car «Abdoulaye Wade est coutumier des faits».
«Personne ne comprend cette décision de kidnapper Hussein Habré et de le rendre à Idriss Déby Itno, son pire ennemi pour qu’il se fasse tuer», a fustigé l’avocat avant de mettre en doute les compétences de Me Wade.
«Wade se trompe souvent dans des affaires juridiques. Il se dit avocat et juriste mais se compte en amateur», a cogné El Hadj Diouf qui estime que cette «décision a été prise sur un coup de tête, parce qu’il y a des procédures à suivre pour y arriver».
A noter que les autorités sénégalaises ont fait savoir hier, via le porte-parole du Gouvernement que l'ex chef d'Etat tchadien, réfugié au Sénégal depuis sa chute en 1990, sera extradé, par vol spécial, dans son pays ce lundi.
Une décision à laquelle s'opposent catégoriquement ses avocats et même les défenseurs de ses présumées victimes.
«Si Habré est extradé au Tchad, Wade sera poursuivi pour complicité d’assassinat devant les tribaux locaux et internationaux», a alerté Me El Hadj Diouf.
«Une plainte est en train d’être rédigée dans ce sens», a-t-il ajouté non sans indiquer que «des messages et des lettres seront envoyées à toute la communauté internationale.
Selon lui, le combat sera impitoyable car «Abdoulaye Wade est coutumier des faits».
«Personne ne comprend cette décision de kidnapper Hussein Habré et de le rendre à Idriss Déby Itno, son pire ennemi pour qu’il se fasse tuer», a fustigé l’avocat avant de mettre en doute les compétences de Me Wade.
«Wade se trompe souvent dans des affaires juridiques. Il se dit avocat et juriste mais se compte en amateur», a cogné El Hadj Diouf qui estime que cette «décision a été prise sur un coup de tête, parce qu’il y a des procédures à suivre pour y arriver».
A noter que les autorités sénégalaises ont fait savoir hier, via le porte-parole du Gouvernement que l'ex chef d'Etat tchadien, réfugié au Sénégal depuis sa chute en 1990, sera extradé, par vol spécial, dans son pays ce lundi.
Une décision à laquelle s'opposent catégoriquement ses avocats et même les défenseurs de ses présumées victimes.