«On parle de dette aujourd’hui. Si c’est pour faire un chemin de fer et une autoroute qui transforme, cette dette est une bonne, surtout la transparence dans laquelle elle est faite. Mais, si on s’endette pour aller danser, faire un festival et chacun rentre chez soi. C’est cela qui fait la différence. Nous avons trouvé une dette de 105 milliards pour un Festival de danse. C’est dans les livres de la comptabilité publique. Nous sommes en train de payer», déclarait dernièrement le Chef de l’Etat, Macky Sall.
La question abordée à l’Assemblée nationale, ce jeudi, «l'Etat du Sénégal s'engagera-t-il à payer la dette de 105 milliards ?», pose un député.
Introduit par le Premier ministre, le ministre de la Culture de lancer: «C'est une question extrêmement importante. En 1966, le président Léopold Sédar Senghor avait organisé ici à Dakar, le premier Festival Mondial des Arts Nègres. Quelques années après, en 1977, s'est tenu à Lagos le deuxième FESMAN. Et, en 2012, l'ancien président de la République a organisé le troisième. Au terme de ce dernier festival, beaucoup de problèmes ont été posés. Cela a valu à l'Etat du Sénégal de commettre l'Inspection Générale d'Etat (IGE) pour voir de fond en comble, comment cette manifestation mondiale s'est déroulée ici au Sénégal».
«A l’état actuel du dossier, c’est que l’IGE est en train de mener des investigations», précise Mbagnick Ndiaye qui «ne peut pas, à ce niveau, avancer un chiffre exact de peur de dire un chiffre qui est contraire à la réalité» tout en indiquant qu’: «au terme de tout le processus, le dossier sera remis à qui de droit en l’occurrence le président de la République» et que «tout le monde sera au courant de ces investigations».
Une chose est sûre, selon lui, «il y a des procédures. Si les prestataires ont des documents, des contrats ou alors des bons de commandes, en bonne et due forme, normalement l'Etat du Sénégal devra payer».
S’agissant des sanctions, «compte tenu de la réglementation de la gestion financière, il y a, à la fois, des sanctions qui peuvent découler des fautes lourdes c’est-à-dire des détournements de deniers publics avérés,… Il peut y avoir aussi des fautes qui découlent de problèmes de procédures et je crois que là également, il y a des dispositions pratiques à prendre », dit-il.
La question abordée à l’Assemblée nationale, ce jeudi, «l'Etat du Sénégal s'engagera-t-il à payer la dette de 105 milliards ?», pose un député.
Introduit par le Premier ministre, le ministre de la Culture de lancer: «C'est une question extrêmement importante. En 1966, le président Léopold Sédar Senghor avait organisé ici à Dakar, le premier Festival Mondial des Arts Nègres. Quelques années après, en 1977, s'est tenu à Lagos le deuxième FESMAN. Et, en 2012, l'ancien président de la République a organisé le troisième. Au terme de ce dernier festival, beaucoup de problèmes ont été posés. Cela a valu à l'Etat du Sénégal de commettre l'Inspection Générale d'Etat (IGE) pour voir de fond en comble, comment cette manifestation mondiale s'est déroulée ici au Sénégal».
«A l’état actuel du dossier, c’est que l’IGE est en train de mener des investigations», précise Mbagnick Ndiaye qui «ne peut pas, à ce niveau, avancer un chiffre exact de peur de dire un chiffre qui est contraire à la réalité» tout en indiquant qu’: «au terme de tout le processus, le dossier sera remis à qui de droit en l’occurrence le président de la République» et que «tout le monde sera au courant de ces investigations».
Une chose est sûre, selon lui, «il y a des procédures. Si les prestataires ont des documents, des contrats ou alors des bons de commandes, en bonne et due forme, normalement l'Etat du Sénégal devra payer».
S’agissant des sanctions, «compte tenu de la réglementation de la gestion financière, il y a, à la fois, des sanctions qui peuvent découler des fautes lourdes c’est-à-dire des détournements de deniers publics avérés,… Il peut y avoir aussi des fautes qui découlent de problèmes de procédures et je crois que là également, il y a des dispositions pratiques à prendre », dit-il.
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