A peine arrivée à la tête de la FIFA en 2016, Gianni Infantino a décidé de lancer un audit pour «passer en revue les sommes versées, de 2005 à fin 2015, à plus d’une centaines de dirigeants, élus et membres de l’administration de la Fédération», comme l’explique Le Monde ce mardi. Le quotidien français a eu accès à une «version préliminaire et confidentielle» du rapport rédigé par le cabinet Deloitte en charge de la mission. Jamais rendu public, il «met au jour les mœurs financières ancrées à l’époque ainsi que les abus commis par de nombreux acteurs du football mondial».
Les personnes en charge de l’audit ont relevé «un contournement du système d’approbation en vigueur pour les procédures de paiement» et insisté sur la faiblesse du contrôle des remboursements de frais». Sepp Blatter, le prédécesseur de Gianni Infantino à la présidence de la FIFA, est notamment visé. Il aurait touché «322 375.375 dollars pour l’assurance vie, de 2006 à 2009, et 477.458 dollars pour sa complémentaire privée de retraite en 2006 et 2007», indique Le Monde, avant de préciser que ces indemnités «n’étaient pas nécessairement comptabilisées dans les relevés de salaires et n’ont peut-être pas été déclarées à des fins fiscales».
L’ancien patron de la FIFA est véritablement au centre de ce rapport. Il est également cité pour des remboursements et des donations à hauteur de plusieurs milliers d’euros, mais les documents disponibles ne permettent pas «d’attester si ces versements étaient connectés au travail de la Fédération», déclare le quotidien. Sepp Blatter a réagi à cet audit : «Je n’ai pas connaissance de ce document. Si la FIFA a des problèmes me concernant, elle peut s’adresser à moi».
D’autres anciens membres de la FIFA sont cités dans le rapport, comme Jérôme Valcke, ex-secrétaire général, qui aurait profiter de près de 265.000 dollars pour la location d’un appartement à Rio, et l’achat de produits de luxe. Selon M. Valcke, ces «dépenses professionnelles ont été validées par la division des finances de la FIFA», rapporte le quotidien français. Issa Hayatou, ancien président intérimaire de l’instance internationale, Worawi Makudi, ancien responsable de la Fédération thaïlandaise, et Reynald Temarii, ex-représentant tahitien à la FIFA, paraissent également dans l’audit.
Gianni Infantino, qui «s’était engagé à redorer le blason de l’instance, minée par les affaires de corruption», n’a pas vraiment tenu sa promesse. D’après Le Monde, le rapport n’a pas été rendu public «pour des raisons contractuelles et de confidentialité», mais Colin Smith, membre de l’entourage de l’actuel patron de la FIFA, a été épinglé par le cabinet Deloitte. Coïncidence ?
Le Figaro
Les personnes en charge de l’audit ont relevé «un contournement du système d’approbation en vigueur pour les procédures de paiement» et insisté sur la faiblesse du contrôle des remboursements de frais». Sepp Blatter, le prédécesseur de Gianni Infantino à la présidence de la FIFA, est notamment visé. Il aurait touché «322 375.375 dollars pour l’assurance vie, de 2006 à 2009, et 477.458 dollars pour sa complémentaire privée de retraite en 2006 et 2007», indique Le Monde, avant de préciser que ces indemnités «n’étaient pas nécessairement comptabilisées dans les relevés de salaires et n’ont peut-être pas été déclarées à des fins fiscales».
L’ancien patron de la FIFA est véritablement au centre de ce rapport. Il est également cité pour des remboursements et des donations à hauteur de plusieurs milliers d’euros, mais les documents disponibles ne permettent pas «d’attester si ces versements étaient connectés au travail de la Fédération», déclare le quotidien. Sepp Blatter a réagi à cet audit : «Je n’ai pas connaissance de ce document. Si la FIFA a des problèmes me concernant, elle peut s’adresser à moi».
D’autres anciens membres de la FIFA sont cités dans le rapport, comme Jérôme Valcke, ex-secrétaire général, qui aurait profiter de près de 265.000 dollars pour la location d’un appartement à Rio, et l’achat de produits de luxe. Selon M. Valcke, ces «dépenses professionnelles ont été validées par la division des finances de la FIFA», rapporte le quotidien français. Issa Hayatou, ancien président intérimaire de l’instance internationale, Worawi Makudi, ancien responsable de la Fédération thaïlandaise, et Reynald Temarii, ex-représentant tahitien à la FIFA, paraissent également dans l’audit.
Gianni Infantino, qui «s’était engagé à redorer le blason de l’instance, minée par les affaires de corruption», n’a pas vraiment tenu sa promesse. D’après Le Monde, le rapport n’a pas été rendu public «pour des raisons contractuelles et de confidentialité», mais Colin Smith, membre de l’entourage de l’actuel patron de la FIFA, a été épinglé par le cabinet Deloitte. Coïncidence ?
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