Me El Hadj Amadou Sall (Photo:APS)
«Je souris sous cape. J’ai envie de dire eux aussi» a indiqué Me El Hadj Amadou Sall, invité de l’émission Grand Jury de la radio privée RFM (au Sénégal). Il explique sa réaction par le fait que les pays africains sont «toujours présentés comme des corrompus, des voleurs et des menteurs. Lorsque le gardien du temple, de la transparence, ceux qui à longueur d’année nous désignent le chemin à suivre, lorsque ça (Ndlr : la corruption) s’applique à eux, je dis attention la chose est beaucoup plus grave qu’on ne pouvait l’imaginer. Parce que ce n’est pas Mademba ce n’est pas Massamba, c’est le Fonds monétaire international. Un membre du fonds monétaire international chargé de veiller à l’orthodoxie dans la gestion des finances d’un Etat» a-t-il poursuivi avant de citer ce proverbe Peulh (Ethnie Peuhl) qui dit «Qui a volé un bœuf a déjà volé un œuf».
Le juriste s’est également interrogé sur la portée et le sens de cette forme de corruption concernant quelqu’un qui est en fin de mission. «Quel est l’objectif visé ?» La réponse n’est pas encore connue. Toutefois, le Fonds monétaire a désigné deux missions d’enquête une à Paris, l’autre à Barcelone d’après la RFM. «Ce qui a priori pour le juriste ne concerne pas le Sénégal».
Autre zone d’ombre dans cette affaire, c’est le fait que les devises soient renvoyées d’où elles viennent. «Nous savons tous que lorsqu’il y a un transfert illégal de devise, que le service de douane y mette la main, l’argent est confisqué. Comment se fait-il dans ce cas précis qu’au lieu de confisquer cet argent, le reflexe des douaniers serait de retourner l’argent d’où il vient ?» s’est interrogé l’avocat.
A la question de savoir si le Sénégal ne devrait pas faire une enquête l’ancien porte parole du président de la République qui pense avoir donné un peu plus de lustre, de perspective et de visibilité à cette fonction qu'il occupait a dit : «Je ne sais pas. Pour le moment moi je me contente des déclarations qui on été faites par le Ministre de la Communication et ce sont des déclarations qui engagent le gouvernement. Le reste on verra bien». El Hadj Amadou Sall a, en outre, martelé qu’il n’est plus intéressé par le poste de porte-parole.
Le juriste s’est également interrogé sur la portée et le sens de cette forme de corruption concernant quelqu’un qui est en fin de mission. «Quel est l’objectif visé ?» La réponse n’est pas encore connue. Toutefois, le Fonds monétaire a désigné deux missions d’enquête une à Paris, l’autre à Barcelone d’après la RFM. «Ce qui a priori pour le juriste ne concerne pas le Sénégal».
Autre zone d’ombre dans cette affaire, c’est le fait que les devises soient renvoyées d’où elles viennent. «Nous savons tous que lorsqu’il y a un transfert illégal de devise, que le service de douane y mette la main, l’argent est confisqué. Comment se fait-il dans ce cas précis qu’au lieu de confisquer cet argent, le reflexe des douaniers serait de retourner l’argent d’où il vient ?» s’est interrogé l’avocat.
A la question de savoir si le Sénégal ne devrait pas faire une enquête l’ancien porte parole du président de la République qui pense avoir donné un peu plus de lustre, de perspective et de visibilité à cette fonction qu'il occupait a dit : «Je ne sais pas. Pour le moment moi je me contente des déclarations qui on été faites par le Ministre de la Communication et ce sont des déclarations qui engagent le gouvernement. Le reste on verra bien». El Hadj Amadou Sall a, en outre, martelé qu’il n’est plus intéressé par le poste de porte-parole.