Nicolas Sarkozy, le 8 octobre dernier.Photo reuters
Afghanistan, bouclier fiscal, disputes amères sur son fils cadet ou son ministre de la Culture...le chef de l'Etat soulève toutes les pierres. Et affirme que sa situation à mi-mandat est meilleure que celle de ses prédécesseurs.
La réalité française, affirme-t-il, diffère du "climat du milieu médiatique", "politisé et agité".
Exemple: son Premier ministre et lui-même ne se reconnaissent pas dans "les commentaires qui sont faits" sur leurs relations. "Nous travaillons main dans la main".
"A travers cette polémique, qui est visé? Moi"
En pleine tempête provoquée jusqu'à l'UMP par l'arrivée annoncée de son conseiller général de fils à la tête de La Défense, premier quartier d'affaires d'Europe, Nicolas Sarkozy se montre pugnace.
C'est un poste "non rémunéré". "Il ne s'agit donc pas d'une prébende. C'est une élection. Il ne s'agit donc pas de népotisme", tranche-t-il.
"A travers cette polémique, qui est visé? C'est moi". Le chef de l'Etat désigne "ceux qui ne se sont jamais faits à mon élection, et qui n'ont rien à dire sur le fond". Leur "mauvaise foi" et leur "méchanceté" ne tromperont pas les Français, prédit-il.
La jeunesse de Jean Sarkozy, 23 ans, étudiant en deuxième année de droit, pour cette grande responsabilité ? "Ya-t-il un âge pour être compétent ?", demande son père qui "souhaite le rajeunissement de nos élites politiques". D'ailleurs, son cadet l'a "impressionné par sa ténacité", sa capacité de travail.
Un soutien à Roman Polanski
Sur la polémique autour des écrits de Frédéric Miterrand, accusé au FN mais aussi à gauche d'apologie du tourisme sexuel, il se fait défenseur de "certaines valeurs". "Je ne laisserai personne assimiler homosexualité et pédophilie". "Où sont passées les valeurs humanistes" du PS, demande-t-il.
Mieux, prenant acte de l'erreur admise par Frédéric Mitterrand à propos de l'arrestation de Roman Polanski, le chef de l'Etat reprend à son compte certaines critiques: "ce n'est pas une bonne administration de la justice que de se prononcer 32 ans après les faits".
Des regrets sur son commentaire de l'affaire Clearstream
Sur une autre polémique acerbe née de son emploi du mot "coupables" à propos des prévenus de Clearstream, il fait amende honorable: il convient de "s'abstenir de tout commentaire. "J'aurais été mieux inspiré de le faire dès le début".
Autres dossiers divisant sa majorité: la "cagnotte" scolaire contre l'absentéisme dans les lycées. Le président exprime une "grande réticence": "je ne peux accepter qu'on puisse récompenser des élèves simplement parce qu'ils vont à l'école".
Pas d'augmentation d'impôts, jure-t-il
Quant au bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy n'y touchera pas. "Je crois au principe selon lequel on ne peut prendre à quelqu'un plus de la moitié de ce qu'il gagne", argumente-t-il alors qu'un rapport parlementaire UMP préconise une modification de l'assiette de ce bouclier.
"Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts et je ne les augmenterai donc pas", répond-il à ceux qui qui s'inquiètent de l'explosion des déficits publics.
Sur la présence militaire en Afghanistan -le PS réclame sans relâche un débat parlementaire- M. Sarkozy réaffirme la nécessité de se maintenir dans ce pays mais sans augmenter les effectifs français, malgré les sollicitations américaines.
Enfin, sur une candidature en 2012, M. Sarkozy élude: "c'est une question qui se posera courant 2011, pas avant". "Je ne suis pas encore prêt à répondre", et c'est "sincère".
lexpress.fr/actualite/politique/face-aux-polemiques-nicolas-sarkozy-prend-la-parole_794882.html
La réalité française, affirme-t-il, diffère du "climat du milieu médiatique", "politisé et agité".
Exemple: son Premier ministre et lui-même ne se reconnaissent pas dans "les commentaires qui sont faits" sur leurs relations. "Nous travaillons main dans la main".
"A travers cette polémique, qui est visé? Moi"
En pleine tempête provoquée jusqu'à l'UMP par l'arrivée annoncée de son conseiller général de fils à la tête de La Défense, premier quartier d'affaires d'Europe, Nicolas Sarkozy se montre pugnace.
C'est un poste "non rémunéré". "Il ne s'agit donc pas d'une prébende. C'est une élection. Il ne s'agit donc pas de népotisme", tranche-t-il.
"A travers cette polémique, qui est visé? C'est moi". Le chef de l'Etat désigne "ceux qui ne se sont jamais faits à mon élection, et qui n'ont rien à dire sur le fond". Leur "mauvaise foi" et leur "méchanceté" ne tromperont pas les Français, prédit-il.
La jeunesse de Jean Sarkozy, 23 ans, étudiant en deuxième année de droit, pour cette grande responsabilité ? "Ya-t-il un âge pour être compétent ?", demande son père qui "souhaite le rajeunissement de nos élites politiques". D'ailleurs, son cadet l'a "impressionné par sa ténacité", sa capacité de travail.
Un soutien à Roman Polanski
Sur la polémique autour des écrits de Frédéric Miterrand, accusé au FN mais aussi à gauche d'apologie du tourisme sexuel, il se fait défenseur de "certaines valeurs". "Je ne laisserai personne assimiler homosexualité et pédophilie". "Où sont passées les valeurs humanistes" du PS, demande-t-il.
Mieux, prenant acte de l'erreur admise par Frédéric Mitterrand à propos de l'arrestation de Roman Polanski, le chef de l'Etat reprend à son compte certaines critiques: "ce n'est pas une bonne administration de la justice que de se prononcer 32 ans après les faits".
Des regrets sur son commentaire de l'affaire Clearstream
Sur une autre polémique acerbe née de son emploi du mot "coupables" à propos des prévenus de Clearstream, il fait amende honorable: il convient de "s'abstenir de tout commentaire. "J'aurais été mieux inspiré de le faire dès le début".
Autres dossiers divisant sa majorité: la "cagnotte" scolaire contre l'absentéisme dans les lycées. Le président exprime une "grande réticence": "je ne peux accepter qu'on puisse récompenser des élèves simplement parce qu'ils vont à l'école".
Pas d'augmentation d'impôts, jure-t-il
Quant au bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy n'y touchera pas. "Je crois au principe selon lequel on ne peut prendre à quelqu'un plus de la moitié de ce qu'il gagne", argumente-t-il alors qu'un rapport parlementaire UMP préconise une modification de l'assiette de ce bouclier.
"Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts et je ne les augmenterai donc pas", répond-il à ceux qui qui s'inquiètent de l'explosion des déficits publics.
Sur la présence militaire en Afghanistan -le PS réclame sans relâche un débat parlementaire- M. Sarkozy réaffirme la nécessité de se maintenir dans ce pays mais sans augmenter les effectifs français, malgré les sollicitations américaines.
Enfin, sur une candidature en 2012, M. Sarkozy élude: "c'est une question qui se posera courant 2011, pas avant". "Je ne suis pas encore prêt à répondre", et c'est "sincère".
lexpress.fr/actualite/politique/face-aux-polemiques-nicolas-sarkozy-prend-la-parole_794882.html
Autres articles
-
Traversée vers l’Espagne: plus de 10.400 migrants morts ou disparus en 2024, selon une ONG
-
Suriname: décès de Desi Bouterse, l'ancien président condamné et en fuite
-
Corée du Sud: l'opposition dit avoir déposé une motion pour destituer le président par intérim Han Duck-soo
-
Le Pakistan frappe des «repaires de terroristes» en Afghanistan, 46 morts selon Kaboul
-
Kazakhstan: un avion d’Azerbaïdjan Airlines s’écrase à l'Ouest, au moins 24 personnes y survivent, selon le gouvernement