« I speak fula », « je parle le peul ». Le créateur de Facebook Mark Zuckerberg pourrait s'approprier le titre de ce magnifique album du Malien Bassekou Kouyaté. Cette nouvelle fonctionnalité marche bien. Il suffit de régler les paramètres de sa page Facebook pour voir s'afficher le nom des rubriques en peul. Ce qui va faciliter l'utilisation de Facebook pour, potentiellement, 25 millions d'Africains qui parlent cette langue, et qui sont répartis sur une vingtaine de pays, notamment en Afrique de l'Ouest.
Techniquement, ce sont des dizaines de milliers de mots qui ont été traduits par des utilisateurs. En fait, c'est toujours de cette manière, partagée et bénévole, que les langues Facebook se constituent. Et le résultat c'est que depuis ce matin donc, on peut renseigner son profil en cliquant sur « fii », ou accepter de nouveaux « sheilaabe ».
Facebook, l’incontournable
Cette initiative, c'est aussi une manière pour Facebook de renforcer sa présence en Afrique. Il faut dire que Facebook est déjà très utilisé en Afrique : surtout par les jeunes et surtout dans les villes, bien sûr, mais c'est quand même une utilisation massive. Et le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, l'a bien compris. Il a fait au début du mois sa première visite sur le continent : c'était à Lagos, au Nigeria, où le réseau social revendique 18 millions d'utilisateurs. 84 pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. Il s’est ensuite rendu à Nairobi au Kenya.
Cet été, le Facebook en haoussa avait déjà été lancé, portant à huit le nombre de langues africaines disponibles. Et ce n'est pas tout : pour améliorer l'accès à Internet en Afrique, Facebook a aussi créé une adresse, Internet.org, qui fournit une connexion limitée à certains sites, mais gratuite. Un projet de satellite a aussi été initié. Une volonté de démocratiser l'accès au Web, mais aussi de dominer le marché de l'Internet en rendant Facebook incontournable.
Techniquement, ce sont des dizaines de milliers de mots qui ont été traduits par des utilisateurs. En fait, c'est toujours de cette manière, partagée et bénévole, que les langues Facebook se constituent. Et le résultat c'est que depuis ce matin donc, on peut renseigner son profil en cliquant sur « fii », ou accepter de nouveaux « sheilaabe ».
Facebook, l’incontournable
Cette initiative, c'est aussi une manière pour Facebook de renforcer sa présence en Afrique. Il faut dire que Facebook est déjà très utilisé en Afrique : surtout par les jeunes et surtout dans les villes, bien sûr, mais c'est quand même une utilisation massive. Et le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, l'a bien compris. Il a fait au début du mois sa première visite sur le continent : c'était à Lagos, au Nigeria, où le réseau social revendique 18 millions d'utilisateurs. 84 pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. Il s’est ensuite rendu à Nairobi au Kenya.
Cet été, le Facebook en haoussa avait déjà été lancé, portant à huit le nombre de langues africaines disponibles. Et ce n'est pas tout : pour améliorer l'accès à Internet en Afrique, Facebook a aussi créé une adresse, Internet.org, qui fournit une connexion limitée à certains sites, mais gratuite. Un projet de satellite a aussi été initié. Une volonté de démocratiser l'accès au Web, mais aussi de dominer le marché de l'Internet en rendant Facebook incontournable.