«Nous avons été des facilitateurs du mouvement. C’est le peuple qui a réalisé le reste. Le 23 juin a été le fruit d’un long processus qui a été mené par le peuple avant même l’indépendance», déclare Fadel Barro coordonnateur de « Y en a marre ». Pour ceux qui s’interrogent sur l’absence du mouvement sur la scène médiatique depuis la chute du régime de Wade, le « Y en a marriste » rappelle que « le rôle de « Y en a marre » n’est pas d’applaudir quelqu’un qui travaille».
« On ne peut encore dire que le M23 a échoué ou a réussi sa mission. Nous nous sommes engagés dans un combat et il se poursuit. C’ est vrai que l’on a réussi quelque chose. Nous avons extirpé Abdoulaye Wade du système démocratique pour mieux le préserver. Nous avons aussi réussi pas mal de chose mais à l’heure actuelle, le combat se poursuit », indique t-il. Et d’ajouter avoir prévu, dans la promotion de son Nts d’autres activités comme l’organisation d’un don de sang. Le mouvement Y ‘ en a marre a ainsi profité du rassemblement qui a été tenu devant l’Assemblée nationale pour prôner l’avènement d’un « Nouveau type de député ». Ils ont lu une déclaration où ils ont décliné leur vision du rôle que doivent jouer les futurs élus du peuple. « Le Sénégal en vaut la peine. C’est le peuple qui a empêché le vote de la loi le 23 juin ». Fadel Barro a profité de cette occasion pour informer sur la situation des jeunes qui sont en prison du fait des manifestations citoyennes.
«Nous avons beaucoup travaillé avec les familles pour leur libération. Il y a quatre personnes qui sont restés en prison. Il ya quelqu’un qui est accusé avoir tabassé un policier. Il est détenu pour outrage à un magistrat en fonction. D’autres ont été arrêtés lors des émeutes de l’électricité du 27 juin. Certains sont poursuivis pour viol. Il leur faut au moins des avocats avant qu’ils soient jugés. Il y a un collectif qui est là dirigé par Me Mame Adama Guéye. Il est en train de bousculer les choses pour qu’il y ait au moins un procès. On veut que les députés qui se réclament du M23 une fois élus, puissent amnistier ces jeunes», a relevé Fadel Barro.
Réactions…Réactions…Réactions…
AMATH DANSOKHO
« Le 23 juin, le commencement de notre libération »
« Nous commémorons un anniversaire qui a bouleversé l’horizon politique du Sénégal. Cela n’a pas été facile. Ce qui s’est passé le 23 juin est important. Car c’était le commencement de notre libération d’un homme qui a malmené notre pays pendant douze ans. Nos morts ont tant apporté à une libération d’un régime dont nous avons mis du temps à nous défaire. Les jeunes ont apporté une contribution extraordinaire à l’éveil des consciences, à rester une République que Wade et sa clique avaient décidé de mettre fin. Ce que Wade a fait dans ce pays n’a pas d’équivalent. La bataille doit se poursuivre. Nous sommes d’accord que l’immense travail des assises nationales doit structurer la vie nationale. Macky Sall l’a dit clairement au bureau des Assises. Toutes les forces vives de la nation veulent une République. Nous devons continuer à lutter. Ceux qui sont partis doivent nous donner le courage et la détermination dans la défense des valeurs républicaines, de paix civile.
MAME ADAMA GUEYE MEMBRE DU M23
« Une amnistie pour les manifestants emprisonnés »
Me Mame Adama Guéye a salué l’esprit du M23. Il a demandé une amnistie pour tous ces jeunes qui ont été emprisonnés suite aux manifestations. «La commémoration, c’est se rappeler l’esprit citoyen. Les jeunes qui ont été arrêtés. Leurs casiers judiciaires sont entachés. Ces jeunes sont en prison, parce qu’ils se sont mobilisés comme les autres pour l’intérêt général et non pour leur intérêts personnels. On espére que les députés qui seront élus et qui sont pour la plupart des membres du M23 puissent voter une loi d’amnistie. C’est le moins que l’on doit à ces jeunes », soutient l’ancien président du forum civil.
IBRAHIMA SENE DU PIT
« Le combat pour restaurer la république démocratique continue »
« Un an après le mouvement du 23 juin, nous sommes encore debout, encadrés par les forces de l’ordre et en l’absence de tout provocateur. C’est cela qui est positif. C’est pourquoi on a pu célébrer cette journée avec le sourire et la sérénité. C’est le combat pour restaurer la République démocratique, la bonne gouvernance et mettre fin à l’impunité continue.
Ce n’est pas parce qu’Abdoulaye Wade a perdu l’exécutif que nous pensons avoir le pouvoir. Tant que l’on n’aura pas parachever la défaite de Wade en ayant une majorité qualifiée qui nous permettra d’exécuter nos engagements, le combat continue »
IMAM SARR (COLLECTIF DES IMAMS DE GUEDIAWAYE)
« Rester encore debout et mener le combat citoyen »
« Nous rendons grâce à Dieu d’être là pour commémorer ce jour. Ce qui reste, c’est de se tenir encore debout et de mener le combat citoyen. Cette manifestation nous rassure. Comme on dit en wolof le « couteau a beau être tranchant, mais il faut toujours l’aiguiser ». Il faut renforcer les acquis. »
Source : Sudonline
« On ne peut encore dire que le M23 a échoué ou a réussi sa mission. Nous nous sommes engagés dans un combat et il se poursuit. C’ est vrai que l’on a réussi quelque chose. Nous avons extirpé Abdoulaye Wade du système démocratique pour mieux le préserver. Nous avons aussi réussi pas mal de chose mais à l’heure actuelle, le combat se poursuit », indique t-il. Et d’ajouter avoir prévu, dans la promotion de son Nts d’autres activités comme l’organisation d’un don de sang. Le mouvement Y ‘ en a marre a ainsi profité du rassemblement qui a été tenu devant l’Assemblée nationale pour prôner l’avènement d’un « Nouveau type de député ». Ils ont lu une déclaration où ils ont décliné leur vision du rôle que doivent jouer les futurs élus du peuple. « Le Sénégal en vaut la peine. C’est le peuple qui a empêché le vote de la loi le 23 juin ». Fadel Barro a profité de cette occasion pour informer sur la situation des jeunes qui sont en prison du fait des manifestations citoyennes.
«Nous avons beaucoup travaillé avec les familles pour leur libération. Il y a quatre personnes qui sont restés en prison. Il ya quelqu’un qui est accusé avoir tabassé un policier. Il est détenu pour outrage à un magistrat en fonction. D’autres ont été arrêtés lors des émeutes de l’électricité du 27 juin. Certains sont poursuivis pour viol. Il leur faut au moins des avocats avant qu’ils soient jugés. Il y a un collectif qui est là dirigé par Me Mame Adama Guéye. Il est en train de bousculer les choses pour qu’il y ait au moins un procès. On veut que les députés qui se réclament du M23 une fois élus, puissent amnistier ces jeunes», a relevé Fadel Barro.
Réactions…Réactions…Réactions…
AMATH DANSOKHO
« Le 23 juin, le commencement de notre libération »
« Nous commémorons un anniversaire qui a bouleversé l’horizon politique du Sénégal. Cela n’a pas été facile. Ce qui s’est passé le 23 juin est important. Car c’était le commencement de notre libération d’un homme qui a malmené notre pays pendant douze ans. Nos morts ont tant apporté à une libération d’un régime dont nous avons mis du temps à nous défaire. Les jeunes ont apporté une contribution extraordinaire à l’éveil des consciences, à rester une République que Wade et sa clique avaient décidé de mettre fin. Ce que Wade a fait dans ce pays n’a pas d’équivalent. La bataille doit se poursuivre. Nous sommes d’accord que l’immense travail des assises nationales doit structurer la vie nationale. Macky Sall l’a dit clairement au bureau des Assises. Toutes les forces vives de la nation veulent une République. Nous devons continuer à lutter. Ceux qui sont partis doivent nous donner le courage et la détermination dans la défense des valeurs républicaines, de paix civile.
MAME ADAMA GUEYE MEMBRE DU M23
« Une amnistie pour les manifestants emprisonnés »
Me Mame Adama Guéye a salué l’esprit du M23. Il a demandé une amnistie pour tous ces jeunes qui ont été emprisonnés suite aux manifestations. «La commémoration, c’est se rappeler l’esprit citoyen. Les jeunes qui ont été arrêtés. Leurs casiers judiciaires sont entachés. Ces jeunes sont en prison, parce qu’ils se sont mobilisés comme les autres pour l’intérêt général et non pour leur intérêts personnels. On espére que les députés qui seront élus et qui sont pour la plupart des membres du M23 puissent voter une loi d’amnistie. C’est le moins que l’on doit à ces jeunes », soutient l’ancien président du forum civil.
IBRAHIMA SENE DU PIT
« Le combat pour restaurer la république démocratique continue »
« Un an après le mouvement du 23 juin, nous sommes encore debout, encadrés par les forces de l’ordre et en l’absence de tout provocateur. C’est cela qui est positif. C’est pourquoi on a pu célébrer cette journée avec le sourire et la sérénité. C’est le combat pour restaurer la République démocratique, la bonne gouvernance et mettre fin à l’impunité continue.
Ce n’est pas parce qu’Abdoulaye Wade a perdu l’exécutif que nous pensons avoir le pouvoir. Tant que l’on n’aura pas parachever la défaite de Wade en ayant une majorité qualifiée qui nous permettra d’exécuter nos engagements, le combat continue »
IMAM SARR (COLLECTIF DES IMAMS DE GUEDIAWAYE)
« Rester encore debout et mener le combat citoyen »
« Nous rendons grâce à Dieu d’être là pour commémorer ce jour. Ce qui reste, c’est de se tenir encore debout et de mener le combat citoyen. Cette manifestation nous rassure. Comme on dit en wolof le « couteau a beau être tranchant, mais il faut toujours l’aiguiser ». Il faut renforcer les acquis. »
Source : Sudonline
Autres articles
-
Situation des Sénégalais à Mayotte : ADHA dénonce le silence des autorités et interpelle le Président Diomaye Faye
-
Absence de publication du rapport budgétaire du 3ᵉ trimestre 2024 : Pape Malick Ndour interpelle les autorités
-
Retraite du Conseil Municipal de Dakar : Barth s’engage pour un « Dakar plus inclusif et dynamique »
-
Visite officielle en Gambie : les engagements d’Ousmane Sonko pour le lycée sénégalais de Banjul
-
Affaire Barthélémy Dias : Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’arbitrage judiciaire dans les affaires politiques