Faible représentativité des femmes : les féministes plaident "l'inclusion des femmes et des filles" dans les instances de gouvernance



Le cadre de concertation citoyen pour le respect et la préservation des droits des femmes et des filles constitués de 1215 membres et de 50 groupes a fait face à la presse ce samedi pour présenter le « Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance ».

Ces Féministes qui fustigent la faible représentativité de femmes dans le nouveau gouvernement se disent déçus de voir seulement quatre (4) femmes dans une équipe de vingt-cinq (25) ministres et cinq (5) secrétaires d’Etat « soit 13, 5% de femmes ». Elles estiment que cela ne représente pas une rupture en matière de lutte contre les inégalités et inclusion de toutes les forces vives de la nation.

Dénonçant la « suppression du ministère de la Femme », Mame Diarra et Cie se disent inquiètes par rapport à la préservation des acquis déjà consolidés au Sénégal dans la prise en compte des droits des femmes. « Une telle approche ne garantit pas la préservation des acquis déjà consolidés au Sénégal en matière de prise en compte des droits des femmes et leur participation dans les instances décisionnelles », fustigent-elles.

Toutefois, elles invitent le président de la République : à « faciliter la création d'une structure de gouvernance destinée spécifiquement aux besoins des femmes et des filles ; Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décisions, aux niveaux électifs et nominatifs ; Encourager des politiques et programmes en faveur des femmes et des filles en priorité dans les domaines suivants : L'éducation et la formation ; La prévention et la prise en charge des violences faites aux femmes et aux filles l'entrepreneuriat et l’employabilité ; L'accès aux services de santé. L'égalité « entre les choyens, une valeur fondamentale inscrite dans notre Constitution interdisant toute discontinuation fondée sur le sexe, une nécessité afin que chaque citoyenne et citoyen soit égal en dignité, en capacité et en droit pour une gouvernance juste et démocratique », lit-on dans le manifeste.


Respect des engagements pris au niveau régional et international à travers les accords, traités et conventions : notamment
- La Convention contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF):
-L'Agenda Global pour le Développement Durable en 2050 ;
Le Programme d'Action de la Conférence Internationale du Caire sur la Population et le développement ;
La Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples : illes Protocole de Maputo sur la Promotion of da Protection des Droits des Femmes et des filles ;

La Déclaration des Chefs d'État et de Gouvernement de l'Union Africaine sur l'Égalité de Genre ;
- La loi n°2018-22 du 4 juillet 2018 transposant la loi sur la parité dans le Code électoral ;
La loi n°2020-05 du 10 janvier la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal criminalisant les actes de violon de pédophilie :

Protection 2022-02 complétant certain et dépositions du code du travail et relative à la protection de la femme en état de grossesse ; - Le décret n° 2021-1469 du 3 novembre 282 relatif au travail des femmes enceintes,

- L'arrêté nº 007383 du 27 mars 2023 re 2012 à la protection des enfants et des jeunes femmes dans les écoles et établissements entre autres ….», indique le document.
 


Samedi 4 Mai 2024 18:44


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