Les membres du collectif «Sama Terrain» de Fandène (Thiès) se disent victimes de spoliation. Ils ont lancé un cri du cœur dimanche 21 avril 2024, au cours d’un point de presse. Ces membres interpellent les nouvelles autorités de ce pays pour un audit de la gestion du foncier.
« Nous ne comprenons pas la remise en cause du lotissement de Keur Massamba Guèye 2 A par Monsieur le maire Augustin Tine. Un lotissement qui concerne plus de 700 parcelles. Nous ne sommes pas au courant de l’existence d’un acte administratif annulant le lotissement de Keur Massamba Guèye 2 A. Cependant, nous sommes au courant qu’il y a plus d’une décennie M. Augustin Tine a ordonné un lotissement sur ce même site qui a déjà fait l’objet d’une attribution », a déclaré Maciré Fall, coordonnateur du collectif.
« Le lotissement initial de Keur Massamba Guèye 2 A, initié par le PCR (Président du conseil rural) sortant Pape Saliou Mbaye devient alors Kaïré Djander avec l’actuel maire Augustin Tine au grand dam des premiers bénéficiaires dont les actes administratifs régulièrement établis sont enregistrés sur les registres de la sous-préfecture de Keur Moussa », a-t-il fait savoir.
Ces victimes foncières de la commune de Fandène veulent être édifiées sur les indemnisations des impactés de l’autoroute Ila Touba.
« Les impactés de l’autoroute Ila Touba dont les parcelles se situent sur les plans d’alignement de Keur Daouda Cissé et Keur Thième Souaré (…) attendent toujours une indemnisation de la part des autorités », disent-ils.
Ils demandent un arbitrage des nouvelles autorités pour un audit de la gestion du foncier dans la commune de Fandène.
« Nous lançons un appel aux nouvelles autorités de ce pays pour dire les principes de Jub, Jubal, jubanti sont chères, mais nous voulons que la lumière soit faite sur la gestion du foncier dans la commune de Fandène et que tous les contentieux soient vidés pour permettre aux propriétaires des parcelles de recouvrer leurs biens. Car nos membres ne détiennent pas des actes de vente, mais plutôt des actes administratifs issus des délibérations du Conseil rurale de l’époque signées par le PCR approuvées par l’autorité administrative », a confié Maciré Fall.
Les autorités municipales de Fandène n’ont pas pour l’heure voulu se prononcer sur ce dossier.
« Nous ne comprenons pas la remise en cause du lotissement de Keur Massamba Guèye 2 A par Monsieur le maire Augustin Tine. Un lotissement qui concerne plus de 700 parcelles. Nous ne sommes pas au courant de l’existence d’un acte administratif annulant le lotissement de Keur Massamba Guèye 2 A. Cependant, nous sommes au courant qu’il y a plus d’une décennie M. Augustin Tine a ordonné un lotissement sur ce même site qui a déjà fait l’objet d’une attribution », a déclaré Maciré Fall, coordonnateur du collectif.
« Le lotissement initial de Keur Massamba Guèye 2 A, initié par le PCR (Président du conseil rural) sortant Pape Saliou Mbaye devient alors Kaïré Djander avec l’actuel maire Augustin Tine au grand dam des premiers bénéficiaires dont les actes administratifs régulièrement établis sont enregistrés sur les registres de la sous-préfecture de Keur Moussa », a-t-il fait savoir.
Ces victimes foncières de la commune de Fandène veulent être édifiées sur les indemnisations des impactés de l’autoroute Ila Touba.
« Les impactés de l’autoroute Ila Touba dont les parcelles se situent sur les plans d’alignement de Keur Daouda Cissé et Keur Thième Souaré (…) attendent toujours une indemnisation de la part des autorités », disent-ils.
Ils demandent un arbitrage des nouvelles autorités pour un audit de la gestion du foncier dans la commune de Fandène.
« Nous lançons un appel aux nouvelles autorités de ce pays pour dire les principes de Jub, Jubal, jubanti sont chères, mais nous voulons que la lumière soit faite sur la gestion du foncier dans la commune de Fandène et que tous les contentieux soient vidés pour permettre aux propriétaires des parcelles de recouvrer leurs biens. Car nos membres ne détiennent pas des actes de vente, mais plutôt des actes administratifs issus des délibérations du Conseil rurale de l’époque signées par le PCR approuvées par l’autorité administrative », a confié Maciré Fall.
Les autorités municipales de Fandène n’ont pas pour l’heure voulu se prononcer sur ce dossier.