Interrogée sur l'actualité brûlante de ces derniers jours, Fatou Blondin Diop n'est pas allée par quatre chemins pour qualifier ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Boughazelli. Selon elle, ces événements font peur. "Une lecture à la fois négative et gênante ! Car si le présumé auteur des faits était un délinquant de rue, on aurait compris et relativisé. Mais quand il s’agit d’un député de la République, membre très influent du pouvoir, pris en flagrant délit de trafic de faux billets de banque, il y a de quoi avoir peur pour mon pays !", a-t-elle lancé avant d'enchaîner: "Comme dans un film policier, les faits sont effrayants compte tenu des premiers éléments publiés dans la presse et issus de l’enquête préliminaire rondement menée par des gendarmes professionnels et assermentés. C’est vraiment regrettable de le dire, mais l’affaire Bougazelli est une honte pour la République !"
Mieux ! Fatou Blondin Diop refuse de croire que le simple fait de placer le député démissionnaire sous mandat de dépôt suffit à crier à la victoire de l'Etat de droit. "Ecoutez ! Les faits tels que présentés ne peuvent nullement se réduire à un ouf de soulagement. Car le mal est déjà fait ! Un mal contre la République et l’Assemblée nationale qu’incarnait Seydina Fall Bougazelli au moment des faits.", confie-t-il à nos confrères du Le Témoin.
Selon elle, "dans cette affaire, la pression de l’opinion et l’influence médiatique étaient si intenses que les autorités politiques ne pouvaient pas ne pas laisser la Gendarmerie et la Justice faire leur travail."
Cependant, elle déplore et condamne le fait que Boughaelli ait été libéré après sa première interpellation. "N’a-t-il pas pu entre temps organiser sa défense ou faire disparaître une partie du matériel fabriquant des billets ? Dieu seul sait ! Dans tous les cas, souhaitons qu’il aura droit à un procès juste et équitable au regard de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Pour le reste, que le montant soit 32 millions cfa ou 32 milliards cfa en fausses coupures noires ou lavées, qu’importe ! En effet, c’est le caractère du faux matérialisant le délit ou le crime organisé qui est grave !", affirme-t-elle
Fatou Blondin Diop est convaincue que "si c’était un farouche opposant au régime comme Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Barthélémy Dias par exemple, qui avait été pris la main dans le sac des faux billets, inutile de vous dire qu’il allait mourir en prison. Allez visiter les prisons, nombreux sont des citoyens ordinaires ou lambda sévèrement condamnés pour simple détention d’un faux billet de 5.000 Cfa ou 10.000 CFA."
Mieux ! Fatou Blondin Diop refuse de croire que le simple fait de placer le député démissionnaire sous mandat de dépôt suffit à crier à la victoire de l'Etat de droit. "Ecoutez ! Les faits tels que présentés ne peuvent nullement se réduire à un ouf de soulagement. Car le mal est déjà fait ! Un mal contre la République et l’Assemblée nationale qu’incarnait Seydina Fall Bougazelli au moment des faits.", confie-t-il à nos confrères du Le Témoin.
Selon elle, "dans cette affaire, la pression de l’opinion et l’influence médiatique étaient si intenses que les autorités politiques ne pouvaient pas ne pas laisser la Gendarmerie et la Justice faire leur travail."
Cependant, elle déplore et condamne le fait que Boughaelli ait été libéré après sa première interpellation. "N’a-t-il pas pu entre temps organiser sa défense ou faire disparaître une partie du matériel fabriquant des billets ? Dieu seul sait ! Dans tous les cas, souhaitons qu’il aura droit à un procès juste et équitable au regard de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Pour le reste, que le montant soit 32 millions cfa ou 32 milliards cfa en fausses coupures noires ou lavées, qu’importe ! En effet, c’est le caractère du faux matérialisant le délit ou le crime organisé qui est grave !", affirme-t-elle
Fatou Blondin Diop est convaincue que "si c’était un farouche opposant au régime comme Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Barthélémy Dias par exemple, qui avait été pris la main dans le sac des faux billets, inutile de vous dire qu’il allait mourir en prison. Allez visiter les prisons, nombreux sont des citoyens ordinaires ou lambda sévèrement condamnés pour simple détention d’un faux billet de 5.000 Cfa ou 10.000 CFA."