«De mon point de vue, Bennoo doit dépasser ce qu’il est aujourd’hui et évoluer vers un cadre organique politique. Parce que jusqu’ici, il ne peut pas continuer à être un espace où il se rencontre, discute et chacun est libre, après, de faire ce qu’il veut», a-t-elle suggéré à l’émission «Remue-ménage» de la Rfm de ce dimanche.
«Je pense que ce sont les populations qui demandent à Bennoo d’être dans une logique unitaire», a ajouté la sociologue qui explique que «c’est la raison pour laquelle depuis le temps que certains disent que Bennoo va casser, il ne casse pas». Une attitude qui respecte la volonté des populations. «Je pense qu’ils tiennent compte de cet acteur qu’est la population qui a son mot à dire ; parce que la politique c’est aussi une bataille d’opinion», croit l’Assistante à l’Université Cheikh Anta Diop qui reconnaît l’existence de problèmes dans ce groupe d’opposants. «C’est vrai qu’il y a des problèmes parce que ce qui fait la force de Bennoo, c’est aussi ce qui fait sa faiblesse. Bennoo, c’est ce ramassis de tous ceux qui sont contre Abdoulaye Wade», campe Fatou Sarr Sow qui poursuit que «c’est aussi une faiblesse parce qu’il risque d’y avoir des chevaux de Troie qui peuvent être aussi à l’origine de tous ces remous dont nous entendons parler».
Elle a toutefois pensé que cette opposition peut y arriver compte tenu de son parcours. «La candidature unique ou plurielle crée un débat mais n’oublions pas que nous sommes en face d’acteurs politiques aguerris. Aussi n’oublions pas dans quel contexte Bennoo a été créée ; C’était pour faire face au président Wade», a renseigné la sociologue pour qui «ils (les opposants) sont allés dans une élection où ils ont eu des gains importants. Et depuis lors, il y a un autre acteur qui est là, ce sont les populations».
«Je pense que ce sont les populations qui demandent à Bennoo d’être dans une logique unitaire», a ajouté la sociologue qui explique que «c’est la raison pour laquelle depuis le temps que certains disent que Bennoo va casser, il ne casse pas». Une attitude qui respecte la volonté des populations. «Je pense qu’ils tiennent compte de cet acteur qu’est la population qui a son mot à dire ; parce que la politique c’est aussi une bataille d’opinion», croit l’Assistante à l’Université Cheikh Anta Diop qui reconnaît l’existence de problèmes dans ce groupe d’opposants. «C’est vrai qu’il y a des problèmes parce que ce qui fait la force de Bennoo, c’est aussi ce qui fait sa faiblesse. Bennoo, c’est ce ramassis de tous ceux qui sont contre Abdoulaye Wade», campe Fatou Sarr Sow qui poursuit que «c’est aussi une faiblesse parce qu’il risque d’y avoir des chevaux de Troie qui peuvent être aussi à l’origine de tous ces remous dont nous entendons parler».
Elle a toutefois pensé que cette opposition peut y arriver compte tenu de son parcours. «La candidature unique ou plurielle crée un débat mais n’oublions pas que nous sommes en face d’acteurs politiques aguerris. Aussi n’oublions pas dans quel contexte Bennoo a été créée ; C’était pour faire face au président Wade», a renseigné la sociologue pour qui «ils (les opposants) sont allés dans une élection où ils ont eu des gains importants. Et depuis lors, il y a un autre acteur qui est là, ce sont les populations».