Faux, usage de faux et escroquerie: les charges qui pèsent contre Abdoul Mbaye dans la saisie d’un immeuble


Cité dans l’affaire Hisséne Habré, l’ancien chef d’Etat tchadien placé en détention pas plus tard qu’hier qui défraie la chronique depuis dimanche, le premier ministre est mêlé à une autre affaire. Et ce, dans le cadre d’une longue procédure judiciaire qui l’oppose cette fois-ci, à un homme d’affaires du nom d’Abdoulaye Diakhaté qui a même porté plainte contre Abdoul Mbaye. Le dossier évoqué hier par la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar, la dite instance statuera le 16 juillet prochain sur cette affaire « qui peut créer des troubles à l’ordre public » dans laquelle, le chef du gouvernement est poursuivi pour faux, usage de faux et escroquerie.



Les faits qui remontent en 2001, l’homme d’affaires en question, Abdoulaye Diakhaté avait sollicité un prêt de 800 millions de F CFA et proposé en garantie son immeuble auprès de la BST devenue CBAO Attijari Bank dirigé à l’époque par l’actuel premier ministre, Abdoul Mbaye qui aurait réussi, en sa qualité de Directeur Général à « s’adjuger son immeuble », selon l’homme d’affaires qui soutient avoir payé intégralement le prêt et décide de poursuivre, à cet effet, Abdoul Mbaye de « faux, usage de faux et escroquerie » en plus de la conseillère juridique de la banque, Charlotte Mbaye et du notaire Tanor Dieng à travers une plainte sur la table du Procureur qui avait par ailleurs ordonné la saisie de l’immeuble.

Au motif qu’il s’agit d’ « une affaire qui peut créer des troubles à l’ordre public », la Cour Suprême avait renvoyé les parties devant la Chambre d’accusation qui, selon le journal « L’As » après avoir statuer pas plus tard qu’hier, rendra son verdict le 16 juillet prochain sur ce dossier qui ironie du sort est évoqué en même temps que l’affaire Hisséne Habré dans laquelle, le PM est cité.  

Dié BA

Mercredi 3 Juillet 2013 10:59


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