Selon Felwine Sarr, le monde actuel est un monde d'interdépendance, mais il existe des disparités flagrantes en matière de dépendance. Pour lui, l'objectif des pays africains devrait être de réduire leurs formes de dépendance vis-à-vis des puissances mondiales et de viser une autonomie dans des secteurs stratégiques, comme l'éducation, la santé, la sécurité et l'information.
"Il n'est pas normal que nous ayons dépendu de l'aide pour des secteurs aussi stratégiques", a-t-il affirmé. Felwine Sarr a souligné que cette réalité est contraire aux principes économiques qui dénoncent l'aide comme étant problématique à long terme. Pour lui, le rôle des grandes nations est de se rendre autonomes dans ces domaines clés. "C’est le travail de toutes les grandes nations. Elles se rendent autonomes pour leur éducation, pour leur santé, pour leur sécurité...", a-t-il précisé.
Felwine Sarr appelle également à un changement de paradigme concernant la relation de l'Afrique avec le reste du monde. "Il est temps que les Africains sortent de ce rapport où ils sont l'objet de pitié et de compassion", a-t-il ajouté. L'universitaire plaide pour que l'Afrique prenne en main son propre destin, en étant capable de s'autosuffire et de se soutenir mutuellement au lieu de compter sur l'aide extérieure.
Il a insisté sur le fait qu'il s'agit là d'une question de "dignité fondamentale". Et à titre d'exemple il a pris le cas de la pandémie de COVID-19. "Le COVID-19 a été un moment de réflexion essentiel pour mesurer les vulnérabilités et dépendances de l'Afrique. Durant cette crise, plusieurs pays, dont le Sénégal, ont été confrontés à des difficultés d'approvisionnement en médicaments", c'était une occasion, selon l'enseignant-chercheur, de prendre conscience de l'importance de bâtir une autonomie.
"Il n'est pas normal que nous ayons dépendu de l'aide pour des secteurs aussi stratégiques", a-t-il affirmé. Felwine Sarr a souligné que cette réalité est contraire aux principes économiques qui dénoncent l'aide comme étant problématique à long terme. Pour lui, le rôle des grandes nations est de se rendre autonomes dans ces domaines clés. "C’est le travail de toutes les grandes nations. Elles se rendent autonomes pour leur éducation, pour leur santé, pour leur sécurité...", a-t-il précisé.
Felwine Sarr appelle également à un changement de paradigme concernant la relation de l'Afrique avec le reste du monde. "Il est temps que les Africains sortent de ce rapport où ils sont l'objet de pitié et de compassion", a-t-il ajouté. L'universitaire plaide pour que l'Afrique prenne en main son propre destin, en étant capable de s'autosuffire et de se soutenir mutuellement au lieu de compter sur l'aide extérieure.
Il a insisté sur le fait qu'il s'agit là d'une question de "dignité fondamentale". Et à titre d'exemple il a pris le cas de la pandémie de COVID-19. "Le COVID-19 a été un moment de réflexion essentiel pour mesurer les vulnérabilités et dépendances de l'Afrique. Durant cette crise, plusieurs pays, dont le Sénégal, ont été confrontés à des difficultés d'approvisionnement en médicaments", c'était une occasion, selon l'enseignant-chercheur, de prendre conscience de l'importance de bâtir une autonomie.
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