« Avec 510 milliards d’investissement sur 25 ans, la société Tosyali va gagner 10.185 milliards sur le dos des Sénégalais. Si Macky Sall signe ce décret ce sera de la haute trahison », a alerté le leader du Parti "Pastef Les Patriotes" sur un supposé bradage du fer de la Falémé. Et pour mettre fin à ce que Ousmane Sonko appelle, « banditisme d’ Etat », il soutient que « la bataille dès à présent, c’est de faire reculer Macky Sall, car ni le contrat ni le décret n’ont été signés ».
Mais cette alerte lancée hier (mercredi 28 août 2018) sur un "bradage des ressources minières" de la part du gouvernement sénégalais a pourtant été décrié le 22 octobre 2018 par onze candidats à la présidentielle du 24 février 2019. A savoir, Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Pape Diop, Bougane Dany Guèye, Pierre Goudiaby Atepa , Moustapha Guirassy, Abdoul Mbaye, El Hadj Issa Sall, Samuel Sarr, Cheikh Hadjibou Soumaré et Mansour Jamil Sy.
Et c'était à quelques heures de la signature programmée par le président Macky Sall du contrat attribuant l’exploitation du gisement ferreux de la Falémé à la société turque Tosyali.
« Signer une telle convention, qui va engager notre pays pour des décennies à venir, à quatre mois de l’élection présidentielle, ne relève pas du respect de la tradition républicaine », Lit-on dans un texte commun publié pour demander au chef de l’État de renoncer à ce contrat. Pointant ainsi du doigt l’absence d’appel d’offres ou de concertation nationale sur le sujet.
"Si la proposition de Tosyali est arrivée devant le gouvernement sénégalais en mars dernier, lors de la tournée africaine du président turc Recep Tayyip Erdogan, comme l’a expliqué la ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, à la presse sénégalaise, cette information n’a été officialisée qu’après la signature du protocole d’accord entre l’État sénégalais et la société turque, survenue le 10 octobre à Istanbul", ajoutent -ils.
Mais cette alerte lancée hier (mercredi 28 août 2018) sur un "bradage des ressources minières" de la part du gouvernement sénégalais a pourtant été décrié le 22 octobre 2018 par onze candidats à la présidentielle du 24 février 2019. A savoir, Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Pape Diop, Bougane Dany Guèye, Pierre Goudiaby Atepa , Moustapha Guirassy, Abdoul Mbaye, El Hadj Issa Sall, Samuel Sarr, Cheikh Hadjibou Soumaré et Mansour Jamil Sy.
Et c'était à quelques heures de la signature programmée par le président Macky Sall du contrat attribuant l’exploitation du gisement ferreux de la Falémé à la société turque Tosyali.
« Signer une telle convention, qui va engager notre pays pour des décennies à venir, à quatre mois de l’élection présidentielle, ne relève pas du respect de la tradition républicaine », Lit-on dans un texte commun publié pour demander au chef de l’État de renoncer à ce contrat. Pointant ainsi du doigt l’absence d’appel d’offres ou de concertation nationale sur le sujet.
"Si la proposition de Tosyali est arrivée devant le gouvernement sénégalais en mars dernier, lors de la tournée africaine du président turc Recep Tayyip Erdogan, comme l’a expliqué la ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, à la presse sénégalaise, cette information n’a été officialisée qu’après la signature du protocole d’accord entre l’État sénégalais et la société turque, survenue le 10 octobre à Istanbul", ajoutent -ils.