« Ce qui manque à ce festival, c’est l’aspect traditionnel. C’était toute la différence avec l’organisation de 1966 où il y avait la tradition en face de nous et du monde entier. C’est cela l’originalité. Je trouve donc dommage qu’on ne sente pas cela dans ce festival. On avait besoin de voir des Bassaris, des Diolas, des Sérères, des Baynoukas, des Ndiagos, des Haal pulaars, etc », c’est là une des appréciations du cinéaste Moussa Touré relativement à l’organisation du 3e Fesman.
L’auteur de TGV de déplorer la prédominance de la musique et constate même que « dans cette musique, qui est plus mise en exergue dans ce festival, on ne sent pas la tradition. Là aussi, elle est reléguée au second plan ».
Pour démontrer cette erreur de reléguer au second plan la culture, le cinéaste donne l’exemple de la lutte. « Je vous donne l’exemple de la lutte. Le stade était plein à craquer parce que justement la lutte occupe une place non négligeable dans la culture sénégalaise. Je crois donc qu’elle devait faire partie des activités d’ouverture et non être une sorte de complément ».
Ce ne sont pas les seuls critiques formulées par Moussa Touré à travers les colonnes du journal Walf grand-place de ce vendredi. Concernant le cinéma, il a des regrets, « …je crois que des gens comme Sembène Ousmane, Djibril Diop, Mambéti, Félix, Johnson, méritent d’être mis en avant. Ce Fesman 3 était l’occasion inespérée de les présenter à nos jeunes mais surtout au monde ».
L’auteur de TGV de déplorer la prédominance de la musique et constate même que « dans cette musique, qui est plus mise en exergue dans ce festival, on ne sent pas la tradition. Là aussi, elle est reléguée au second plan ».
Pour démontrer cette erreur de reléguer au second plan la culture, le cinéaste donne l’exemple de la lutte. « Je vous donne l’exemple de la lutte. Le stade était plein à craquer parce que justement la lutte occupe une place non négligeable dans la culture sénégalaise. Je crois donc qu’elle devait faire partie des activités d’ouverture et non être une sorte de complément ».
Ce ne sont pas les seuls critiques formulées par Moussa Touré à travers les colonnes du journal Walf grand-place de ce vendredi. Concernant le cinéma, il a des regrets, « …je crois que des gens comme Sembène Ousmane, Djibril Diop, Mambéti, Félix, Johnson, méritent d’être mis en avant. Ce Fesman 3 était l’occasion inespérée de les présenter à nos jeunes mais surtout au monde ».