« Il nous a fait atteindre dans la salle le stade que Spinoza appellerait le stade de la félicité ! » Le président du jury, le Marocain Nourredine Saïl, en appelle à la philosophie pour remettre l'Etalon d'or 2017 au plus beau film de la sélection.
Avec Félicité, le cinéaste franco-sénégalais Alain Gomis rentre dans l'histoire du Fespaco. Il devient le deuxième réalisateur, après Souleymane Cissé, à remporter deux fois le grand prix. Félicité est une mère courage de Kinshasa qui se bat pour trouver l'argent nécessaire à l'opération de son fils, victime d'un accident de la route.
« C'est un grand honneur de recevoir ce trophée pour la deuxième fois », a déclaré Alain Gomis en recevant son prix avant de remercier toute son équipe, ainsi que son actrice mais aussi les Congolais. « Cette formidable actrice, Véro Tshanda Beya, je voudrais dire aux Kinois et aux Congolais de RDC à quel point nous pensons à eux. »
Le cinéaste sénégalais a dédicacé son prix à « la jeunesse et aux jeunes réalisateurs et à réalisatrices », qu'il a appelé à « se battre » et à « lutter pour nos indépendances », soulignant le rôle à double tranchant des « grands opérateurs ». « On parle de moins en moins de culture et de plus en plus de commerce », s'est désolé le réalisateur, estimant que le « cinéma est en danger aujourd'hui ».
Alain Gomis a notamment rendu hommage aux réalisateurs Cheick Fantamady Camara, « ce grand soldat du cinéma récemment disparu et qui continue de nous inspirer », Khady Sylla et Sembène Ousmane.
Avec Félicité, le cinéaste franco-sénégalais Alain Gomis rentre dans l'histoire du Fespaco. Il devient le deuxième réalisateur, après Souleymane Cissé, à remporter deux fois le grand prix. Félicité est une mère courage de Kinshasa qui se bat pour trouver l'argent nécessaire à l'opération de son fils, victime d'un accident de la route.
« C'est un grand honneur de recevoir ce trophée pour la deuxième fois », a déclaré Alain Gomis en recevant son prix avant de remercier toute son équipe, ainsi que son actrice mais aussi les Congolais. « Cette formidable actrice, Véro Tshanda Beya, je voudrais dire aux Kinois et aux Congolais de RDC à quel point nous pensons à eux. »
Le cinéaste sénégalais a dédicacé son prix à « la jeunesse et aux jeunes réalisateurs et à réalisatrices », qu'il a appelé à « se battre » et à « lutter pour nos indépendances », soulignant le rôle à double tranchant des « grands opérateurs ». « On parle de moins en moins de culture et de plus en plus de commerce », s'est désolé le réalisateur, estimant que le « cinéma est en danger aujourd'hui ».
Alain Gomis a notamment rendu hommage aux réalisateurs Cheick Fantamady Camara, « ce grand soldat du cinéma récemment disparu et qui continue de nous inspirer », Khady Sylla et Sembène Ousmane.
Autres articles
-
Burkina Faso: série d'attaques jihadistes, Djibo particulièrement frappée
-
Répression sans frontières: la dérive autoritaire en Afrique de l’Est
-
Maroc: la politique de stérilisation des chiens errants continue à susciter la polémique
-
Mali: Cheick Oumar Doumbia, figure du mouvement pro-démocratie, agressé au couteau à Bamako
-
Afrique du Sud: le télévangéliste Timothy Omotoso à nouveau arrêté dans une affaire d’immigration