Comme tous les jours Alassane et Donatien retrouvent leurs amis pour boire le thé. Cela fait maintenant quatre mois qu’ils ne dispensent plus de cours aux élèves. L’un est enseignant dans la région de l’Est, précisément dans la province de la Kompienga, et l’autre vient de la province du Soum, dans le Nord du pays.
Pour Alassane Yanogo, depuis le passage des hommes armés dans l’une des écoles, non loin de son village, les cours ont pris fin. « C’est la peur, sincèrement… Il y a la peur qui est là. C’est pourquoi on demande à être sécurisés. C’est surtout ça. C’est mentir que de se dire qu’on n’a pas peur actuellement. C’est se mentir ! »
Même discours de la part de Donatien Ouedraogo qui attend toujours que des mesures soient annoncées avant toute reprise des activités scolaires dans son école. « Nous, c’est la sécurité... Si on nous garantit un minimum de sécurité, je crois qu’on pourrait reprendre... Moi, j’étais là-bas quand ça a commencé franchement à chauffer et je suis parti... Chaque fois les enfants venaient et ils demandaient ce qu’ils allaient faire, parce qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs. Franchement, ce n’est pas simple ! »
Les deux enseignants sont en contact permanent avec les responsables de leurs établissements. Même si les nouvelles ne sont toujours pas rassurantes, ils espèrent retrouver leurs élèves avec de meilleures conditions de travail et de sécurité.
Sidi Boulekbour, petit village de l’ouest algérien, est un lieu de pèlerinage. Le village vit de son mausolée et de son cimetière qui attirent des foules de visiteurs. Parmi ceux-ci, Joher, veuve sexagénaire venue se recueillir sur la tombe de sa sœur qui vivait à Sidi Boulekbour. Elle fait la connaissance d’Ali, le fossoyeur. Entre ces deux êtres maltraités par la vie va naître une complicité, puis des sentiments.
Paradoxalement, dans le cimetière où se déroule une grande partie de l’action, les hommes et les femmes sont vivants. La métaphore de la réalisatrice Yasmine Chouikh que l’on peut résumer par cette question : « Comment vivre parmi la mort ? » prend un tour tendre et joyeux. Yasmine Chouikh crée un univers d’histoires sensibles, drôles, émouvantes… en un mot : humaines.
Les personnages, comme le jeune Nabil, qui se rêve en golden boy des pompes funèbres, ou le poète maçon Jeloul qui finit par épouser la belle et libre Nassima, donnent une densité à un scénario fin et surprenant.
Jusqu’à la fin des temps est un film imprévisible et audacieux, une comédie réjouissante sur le bonheur et l’amour. Une pépite d’or que l’on serre encore longtemps dans sa main après avoir quitté l’écran.
Pour Alassane Yanogo, depuis le passage des hommes armés dans l’une des écoles, non loin de son village, les cours ont pris fin. « C’est la peur, sincèrement… Il y a la peur qui est là. C’est pourquoi on demande à être sécurisés. C’est surtout ça. C’est mentir que de se dire qu’on n’a pas peur actuellement. C’est se mentir ! »
Même discours de la part de Donatien Ouedraogo qui attend toujours que des mesures soient annoncées avant toute reprise des activités scolaires dans son école. « Nous, c’est la sécurité... Si on nous garantit un minimum de sécurité, je crois qu’on pourrait reprendre... Moi, j’étais là-bas quand ça a commencé franchement à chauffer et je suis parti... Chaque fois les enfants venaient et ils demandaient ce qu’ils allaient faire, parce qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs. Franchement, ce n’est pas simple ! »
Les deux enseignants sont en contact permanent avec les responsables de leurs établissements. Même si les nouvelles ne sont toujours pas rassurantes, ils espèrent retrouver leurs élèves avec de meilleures conditions de travail et de sécurité.
Sidi Boulekbour, petit village de l’ouest algérien, est un lieu de pèlerinage. Le village vit de son mausolée et de son cimetière qui attirent des foules de visiteurs. Parmi ceux-ci, Joher, veuve sexagénaire venue se recueillir sur la tombe de sa sœur qui vivait à Sidi Boulekbour. Elle fait la connaissance d’Ali, le fossoyeur. Entre ces deux êtres maltraités par la vie va naître une complicité, puis des sentiments.
Paradoxalement, dans le cimetière où se déroule une grande partie de l’action, les hommes et les femmes sont vivants. La métaphore de la réalisatrice Yasmine Chouikh que l’on peut résumer par cette question : « Comment vivre parmi la mort ? » prend un tour tendre et joyeux. Yasmine Chouikh crée un univers d’histoires sensibles, drôles, émouvantes… en un mot : humaines.
Les personnages, comme le jeune Nabil, qui se rêve en golden boy des pompes funèbres, ou le poète maçon Jeloul qui finit par épouser la belle et libre Nassima, donnent une densité à un scénario fin et surprenant.
Jusqu’à la fin des temps est un film imprévisible et audacieux, une comédie réjouissante sur le bonheur et l’amour. Une pépite d’or que l’on serre encore longtemps dans sa main après avoir quitté l’écran.