Le film «Pégase», du Marocain Mohamed Mouftakir, a remporté au soir du samedi 5 mars 2011 l'Etalon d'or de Yennenga, plus haute récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le grand rendez-vous du cinéma africain. C’est le président Blaise Compaoré qui a remis l’Etalon d’Yennenga, la grande récompense du festival au réalisateur. Palmarès.
Le réalisateur marocain na reçu le trophée des mains du président burkinabè Blaise Compaoré lors de la cérémonie de clôture du 22e Fespaco, qui se tenait dans le plus grand stade de la capitale en présence d'environ 20.000 personnes.
« Le prix c'est une fierté, c'est une reconnaissance. C'est encourageant », a déclaré à la presse le cinéaste en remerciant le jury, présidé par l'universitaire gambien Cham M'Baye. Situé dans la campagne marocaine, « Pégase », premier long métrage d'un jeune cinéaste, est une histoire de viol et d'inceste, le drame de Rihanna, une jeune fille d'une vingtaine d'années manipulée par son père qui lui fait croire qu'elle est enceinte d'un démon.
«Pégase» avec notre envoyé spécial à Ouagadougou, Jose Marinho
C’est l'histoire d'un père qui rêve d’avoir un garçon et qui fait de sa fille Rihanna un garçon, en la cachant. Il veut qu’elle puisse chevaucher un étalon, un cheval mythique, d’où le titre du film « Pégase ». Le cinéaste marocain Mohamed Mouftakir signe un premier long métrage surprenant. Autour d’une histoire d’androgynie originale, il nous invite dans un voyage psychanalytique avec la jeune fille interprétée, par la comédienne Saâdia Ladib. Onirique et métaphorique, le film, assez intemporel, se passe dans une chambre d’hôpital où les images, belles et planantes mélangent fable, illusion et réalité.
Mohamed Mouftakir, ancien assistant de Mostafa Derkaoui, réalise là une œuvre cinématographique de dimension internationale avec une histoire marocaine.
Le palmarès
«Un homme qui crie» du Tchadien Haroun Mahamat Saleh, qui avait reçu le Prix du jury à Cannes en 2010, décroche le 2ème prix du festival. Et «Le mec idéal», comédie de l’Ivoirien Owell Brown est récompensé par l’Etalon de bronze.
Du côté des comédiens, dans le genre «une femme seule contre tous» pendant la guerre d’Algérie, Samia Meziane, obtient le prix d'interprétation féminine dans «Voyage à Alger» de l'Algérien Abdelkrim Bahloul. Ce dernier a enchaîné trois autres prix dont celui de meilleur scénario. Les représentants des pays du Maghreb effectuent un retour en force sur le festival en raflant la majorité des prix, toutes catégories confondues.
Le comédien béninois, Sylvestre Amoussou, quant à lui reçoit le prix d’interprétation masculine pour son rôle dans le long métrage «Un pas en avant, les dessous de la corruption» dont il est également le réalisateur. Un film à l'humour épicé sur le détournement de l’aide humanitaire en Afrique.
Le réalisateur marocain na reçu le trophée des mains du président burkinabè Blaise Compaoré lors de la cérémonie de clôture du 22e Fespaco, qui se tenait dans le plus grand stade de la capitale en présence d'environ 20.000 personnes.
« Le prix c'est une fierté, c'est une reconnaissance. C'est encourageant », a déclaré à la presse le cinéaste en remerciant le jury, présidé par l'universitaire gambien Cham M'Baye. Situé dans la campagne marocaine, « Pégase », premier long métrage d'un jeune cinéaste, est une histoire de viol et d'inceste, le drame de Rihanna, une jeune fille d'une vingtaine d'années manipulée par son père qui lui fait croire qu'elle est enceinte d'un démon.
«Pégase» avec notre envoyé spécial à Ouagadougou, Jose Marinho
C’est l'histoire d'un père qui rêve d’avoir un garçon et qui fait de sa fille Rihanna un garçon, en la cachant. Il veut qu’elle puisse chevaucher un étalon, un cheval mythique, d’où le titre du film « Pégase ». Le cinéaste marocain Mohamed Mouftakir signe un premier long métrage surprenant. Autour d’une histoire d’androgynie originale, il nous invite dans un voyage psychanalytique avec la jeune fille interprétée, par la comédienne Saâdia Ladib. Onirique et métaphorique, le film, assez intemporel, se passe dans une chambre d’hôpital où les images, belles et planantes mélangent fable, illusion et réalité.
Mohamed Mouftakir, ancien assistant de Mostafa Derkaoui, réalise là une œuvre cinématographique de dimension internationale avec une histoire marocaine.
Le palmarès
«Un homme qui crie» du Tchadien Haroun Mahamat Saleh, qui avait reçu le Prix du jury à Cannes en 2010, décroche le 2ème prix du festival. Et «Le mec idéal», comédie de l’Ivoirien Owell Brown est récompensé par l’Etalon de bronze.
Du côté des comédiens, dans le genre «une femme seule contre tous» pendant la guerre d’Algérie, Samia Meziane, obtient le prix d'interprétation féminine dans «Voyage à Alger» de l'Algérien Abdelkrim Bahloul. Ce dernier a enchaîné trois autres prix dont celui de meilleur scénario. Les représentants des pays du Maghreb effectuent un retour en force sur le festival en raflant la majorité des prix, toutes catégories confondues.
Le comédien béninois, Sylvestre Amoussou, quant à lui reçoit le prix d’interprétation masculine pour son rôle dans le long métrage «Un pas en avant, les dessous de la corruption» dont il est également le réalisateur. Un film à l'humour épicé sur le détournement de l’aide humanitaire en Afrique.
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