La franco-sénégalaise Mati Diop a remporté le grand prix du festival de Cannes 2019, grâce à son film "Atlantique"
À Cannes, c’est la première fois qu’une réalisatrice du Sénégal arpente la Palme d’or. Fille du musicien Wasis Diop, nièce du cinéaste Djibril Diop Mambety, à 37 ans, Mati Diop brigue la montée du tapis rouge du 72e festival de Cannes avec l’équipe de son film « Atlantique ». Beaucoup d’émotions ont marqué la projection avec à la clé un standing ovation.
Dans ce long métrage ‘’Atlantique’’ projeté dans le cadre de la compétition officielle du 72e festival de Cannes a rendu hommage à cette jeunesse d’aujourd’hui vivante, pleine de vie. « J’ai voulu dédier ce film à une certaine jeunesse, d’abord celle disparue en mer dans l’Atlantique en voulant rejoindre l’Espagne », a déclaré Mati Diop. La réalisatrice témoigne également que ce film répond à « un besoin » relative à la migration irrégulière, étant quelque chose qui l’a « profondément troublée ».
Son film de plus d’une heure raconte l’histoire d’un groupe de garçons et de filles. Les premiers, frustrés après trois mois de travail acharné sans salaire, décident d’émigrer vers l’Espagne à travers l’atlantique. Les filles pour leur part décident de rester au pays pour se battre et exister malgré les pesanteurs sociales. Mais elles demeuraient hantées par les souvenirs de leur amant partis. La situation d’une jeunesse sénégalaise tellement désespérée qu’elle est prête à plutôt mourir qu’à rester. Le drame de l’exil vu par les forces féminines.
Entre fiction et fantastique, ‘’Atlantique’’ se veut aussi une critique sociale des tares d’une société sénégalaise gangrenée par l’argent, le pouvoir, le prestige, entre autres. Mati Diop a fait ses premières pas comme actrice, dans les films de Thierry de Peretti, de Gabriel Aghion, ou encore de Claire Den.
À Cannes, c’est la première fois qu’une réalisatrice du Sénégal arpente la Palme d’or. Fille du musicien Wasis Diop, nièce du cinéaste Djibril Diop Mambety, à 37 ans, Mati Diop brigue la montée du tapis rouge du 72e festival de Cannes avec l’équipe de son film « Atlantique ». Beaucoup d’émotions ont marqué la projection avec à la clé un standing ovation.
Dans ce long métrage ‘’Atlantique’’ projeté dans le cadre de la compétition officielle du 72e festival de Cannes a rendu hommage à cette jeunesse d’aujourd’hui vivante, pleine de vie. « J’ai voulu dédier ce film à une certaine jeunesse, d’abord celle disparue en mer dans l’Atlantique en voulant rejoindre l’Espagne », a déclaré Mati Diop. La réalisatrice témoigne également que ce film répond à « un besoin » relative à la migration irrégulière, étant quelque chose qui l’a « profondément troublée ».
Son film de plus d’une heure raconte l’histoire d’un groupe de garçons et de filles. Les premiers, frustrés après trois mois de travail acharné sans salaire, décident d’émigrer vers l’Espagne à travers l’atlantique. Les filles pour leur part décident de rester au pays pour se battre et exister malgré les pesanteurs sociales. Mais elles demeuraient hantées par les souvenirs de leur amant partis. La situation d’une jeunesse sénégalaise tellement désespérée qu’elle est prête à plutôt mourir qu’à rester. Le drame de l’exil vu par les forces féminines.
Entre fiction et fantastique, ‘’Atlantique’’ se veut aussi une critique sociale des tares d’une société sénégalaise gangrenée par l’argent, le pouvoir, le prestige, entre autres. Mati Diop a fait ses premières pas comme actrice, dans les films de Thierry de Peretti, de Gabriel Aghion, ou encore de Claire Den.
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