Festival mondial des arts nègres à Dakar : l'Afrique entre tradition et modernité


Rédigé le Samedi 11 Décembre 2010 à 09:05 | Lu 867 fois | 0 commentaire(s)



Près de 50 000 personnes ont assisté à la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres ce vendredi 10 décembre 2010 à Dakar. Stars de la chanson africaine, personnalités politiques et et simple public -le spectacle était gratuit-, ont investi le stade Léopold Sédar Senghor.

Côté politique, le président Wade présidait la cérémonie aux côtés de trois autres chefs d’Etat africains, l’Equato-Guinéen Théodoro Obiang Nguema, le Bissau-Guinéen Malam Bacaï Sahna et le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz. Le Brésil par contre, pays invité d'honneur du festival, a annulé sa participation à la dernière minute.

Côté artistes, Youssou N’Dour, Angelique Kidjo et Manu Dibango se sont succédés sur la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor – du nom du président-poète sénégalais fondateur du festival en 1966. Clou du spectacle d’ouverture, une chorégraphie de l’Ivoirien Georges Momboye qui a réunit deux mille danseurs du continent - dont deux cents Ivoiriens- pour une oeuvre en hommage à l'Afrique traditionnelle et contemporaine.

Le chorégraphe Georges Momboye explique sa mise en scène pour la cérémonie d'ouverture


Ce que j’ai voulu faire dans la chorégraphie, c’est à la fois partir des racines africaines… et leur donner une note d’actualité… je pense que la culture sera le meilleur moyen de réconcilier tout le monde… j’aurais voulu que mon pays soit fier de moi, que l‘on dise ‘oh, c’est un Ivoirien que l’on a choisi pour la cérémonie d’ouverture’...


L'émotion du public et des artistes


j’ai ressenti beaucoup de fierté parce que je me suis retrouvé dans les traditions profondes. Pendant près d’une heure de spectacle, avec ces instruments traditionnels, ce tam-tam, ce tambour qui représente l’Afrique m’a transcendé… on a ressenti ces vibrations, ces voix aux vibrations griotiques...



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