Côté politique, le président Wade présidait la cérémonie aux côtés de trois autres chefs d’Etat africains, l’Equato-Guinéen Théodoro Obiang Nguema, le Bissau-Guinéen Malam Bacaï Sahna et le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz. Le Brésil par contre, pays invité d'honneur du festival, a annulé sa participation à la dernière minute.
Côté artistes, Youssou N’Dour, Angelique Kidjo et Manu Dibango se sont succédés sur la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor – du nom du président-poète sénégalais fondateur du festival en 1966. Clou du spectacle d’ouverture, une chorégraphie de l’Ivoirien Georges Momboye qui a réunit deux mille danseurs du continent - dont deux cents Ivoiriens- pour une oeuvre en hommage à l'Afrique traditionnelle et contemporaine.
Le chorégraphe Georges Momboye explique sa mise en scène pour la cérémonie d'ouverture
Ce que j’ai voulu faire dans la chorégraphie, c’est à la fois partir des racines africaines… et leur donner une note d’actualité… je pense que la culture sera le meilleur moyen de réconcilier tout le monde… j’aurais voulu que mon pays soit fier de moi, que l‘on dise ‘oh, c’est un Ivoirien que l’on a choisi pour la cérémonie d’ouverture’...
L'émotion du public et des artistes
j’ai ressenti beaucoup de fierté parce que je me suis retrouvé dans les traditions profondes. Pendant près d’une heure de spectacle, avec ces instruments traditionnels, ce tam-tam, ce tambour qui représente l’Afrique m’a transcendé… on a ressenti ces vibrations, ces voix aux vibrations griotiques...