Professeur agrégé en Economie à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Fewline Sarr est est une voix autorisée pour s'exprimer sur la question du Franc Cfa qui occupe l'actualité des pays de la Cedeao depuis plusieurs années et qui prend de plus en plus de place dans les combats des activistes du continent africain.
Interrogé par un auditeur de i-Radio sur le sujet, Fewline Sarr se démarque d'une part de ceux qui disent que les pays doivent quitter la Franc Cfa, pour converger avec eux sur le fait que la France n'a pas sa place dans la gestion de cette monnaie. "Le Cfa est notre monnaie à nous. Il faut sortir la France des accords de coopération monétaire. Quand ont dit "sortir du Fcfa", c'est comme si nous devons quitter le Cfa et laisser aux autres. Non ! Le Cfa est notre monnaie depuis 1948. Une monnaie dont la France a eu, dans le temps colonial, une grande emprise et avec le temps, elle a eu de moins en moins d'emprise", a analysé le Docteur en économie.
Fewline Sarr a également démenti l'information selon laquelle, il y avait un Français qui siégeait au Conseil d'administration de la Beceao. "J'entends certains dire qu'elle (la France) a quelqu'un au Conseil d'administration de la Beceao. C'est absolument faux ! J'entends des activistes le dire. Il n'y a pas un Français au Conseil d'administration", dit-il avant de révélé qu'il y a par contre "une Française au Comité de politique monétaire". Ce qui, selon lui, est un vrai problème. "Je pense qu'on doit changer les accords de coopération, sortir la France. Je n'ai jamais vu un Sénégalais qui siège au Comité de politique monétaire de la Banque centrale européenne. Ca n'existera jamais", peste-t-il.
L'économiste de rejoindre le Président béninois Patrice Talon sur le rapatriement des réserves de de changes dans un compte à la Beceao. "Il (Patrice Talon) a raison. Mais ce qui m'a dérangé, c'est qu'il décide de le faire seul. On a mutualisé nos réserves. 7 pays de l'Uemoa ont leurs réserves ensemble. Donc, ce doit être une décision du Conseil des ministres de rapatrier nos réserves. (rapatrier les réserves), c'est ce qu'il faut faire, mais de manière concertée, pas y aller en cavalier seul", dit-il.
Interrogé par un auditeur de i-Radio sur le sujet, Fewline Sarr se démarque d'une part de ceux qui disent que les pays doivent quitter la Franc Cfa, pour converger avec eux sur le fait que la France n'a pas sa place dans la gestion de cette monnaie. "Le Cfa est notre monnaie à nous. Il faut sortir la France des accords de coopération monétaire. Quand ont dit "sortir du Fcfa", c'est comme si nous devons quitter le Cfa et laisser aux autres. Non ! Le Cfa est notre monnaie depuis 1948. Une monnaie dont la France a eu, dans le temps colonial, une grande emprise et avec le temps, elle a eu de moins en moins d'emprise", a analysé le Docteur en économie.
Fewline Sarr a également démenti l'information selon laquelle, il y avait un Français qui siégeait au Conseil d'administration de la Beceao. "J'entends certains dire qu'elle (la France) a quelqu'un au Conseil d'administration de la Beceao. C'est absolument faux ! J'entends des activistes le dire. Il n'y a pas un Français au Conseil d'administration", dit-il avant de révélé qu'il y a par contre "une Française au Comité de politique monétaire". Ce qui, selon lui, est un vrai problème. "Je pense qu'on doit changer les accords de coopération, sortir la France. Je n'ai jamais vu un Sénégalais qui siège au Comité de politique monétaire de la Banque centrale européenne. Ca n'existera jamais", peste-t-il.
Fewline donne raison à Patrice Talon sur le rapatriement des réservesFewline Sarr affirme également que sur la question du Fcfa, "nous n'avons pas besoin que la France garantisse la convertibilité de notre monnaie. Puisque depuis des années, nous avons fait les ordres de devise ensemble et nous surprotégeons la monnaie. Nous avons un taux de 117%, alors qu'il faut un taux de 20% pour honorer les engagements en vue".
L'économiste de rejoindre le Président béninois Patrice Talon sur le rapatriement des réserves de de changes dans un compte à la Beceao. "Il (Patrice Talon) a raison. Mais ce qui m'a dérangé, c'est qu'il décide de le faire seul. On a mutualisé nos réserves. 7 pays de l'Uemoa ont leurs réserves ensemble. Donc, ce doit être une décision du Conseil des ministres de rapatrier nos réserves. (rapatrier les réserves), c'est ce qu'il faut faire, mais de manière concertée, pas y aller en cavalier seul", dit-il.
Il bénit l'ECO
Fewline Sarr s'est également exprimé sur l’ECO. Selon lui, "c'est une bonne chose". Soulignant par ailleurs qu’elle inclut, outre les pays de l’UEMOA, ceux de la CEDEAO, dont le Nigéria, première puissance africaine, et le Ghana. "C’est très intéressant parce que j’ai des doctorants qui ont fait des thèses là-dessus et soutenu qu’aller vers l’ECO, c’est soutenir une zone d’intégration économique et monétaire beaucoup plus large que la zone UEMOA. Rappeler que l’ECO est un projet qui date de (plus) 20 ans, de 1987.", dit-il