L'Union européenne a finalement et malheureusement pour elle perdu la bataille de la communication médiatique.
Elle voulait devancer des autorités sénégalaises décidées à renégocier fortement voire annuler les contrats de pêche. Elle a été sanctionnée par une opinion publique profondément éprouvée par le pillage de nos côtes et les nombreux décès dans l'océan Atlantique. À l'unisson et ce en dépassant tout clivage politique les Sénégalais semblent pousser un ouf de soulagement
S'inspirant de l'exemple sénégalais, les renégociations vont sans doute être entamées dans tous les pays africains signataires de ces accords.
Les opinions publiques sont alertées.
Malheureusement pour l'UE son image est écornée â jamais sur toute la côte ouest africaine
La politique d'accord de pêche de l'Union européenne repose t-elle sur deux du deux poids deux mesures?
je n'ai pas la réponse mais jugez en par les faits suivants
Sénégal : 2 milliards de FCFA par an , 11 750 tonnes de poisson, soit environ 170 euro la tonne ou 111000 f cfa.
Côte d'Ivoire : 595000 euro soit 390 millions de FCFA par an, 7 000 tonnes de poisson; soit environ 55 760 FCFA la tonne.
Mauritanie : 57,5 millions d’euros chaque année soit environ 40 milliards; 290 000 tonnes par an; soit environ 200 euros la tonne 130 000 FCFA la tonne.
Maroc : 52 millions d'euro par an soit 34 milliards de Fcfa, 107 000 tonnes autorisées; soit 485 euro la tonne soit 318 000 FCFA environ.
Royaume Uni : un milliard d'euros par an, 388 000 tonnes autorisé; soit 2500 euro la tonne environ,1 640 000 FCFA.
La question est de savoir pourquoi plus on va vers le Sud les montants s'avèrent moins significatifs avec des accords non publiés par les Gouvernements et une société civile non présente dans les négociations?
Ces partenariats modulés en fonction de critères non logiques devraient être élucidés.
Magaye GAYE
économiste international
Ancien Cadre de la BOAD
Ampliation
African Union Commission
European Commission
Port de pêche Sud-Comoé
Elle voulait devancer des autorités sénégalaises décidées à renégocier fortement voire annuler les contrats de pêche. Elle a été sanctionnée par une opinion publique profondément éprouvée par le pillage de nos côtes et les nombreux décès dans l'océan Atlantique. À l'unisson et ce en dépassant tout clivage politique les Sénégalais semblent pousser un ouf de soulagement
S'inspirant de l'exemple sénégalais, les renégociations vont sans doute être entamées dans tous les pays africains signataires de ces accords.
Les opinions publiques sont alertées.
Malheureusement pour l'UE son image est écornée â jamais sur toute la côte ouest africaine
La politique d'accord de pêche de l'Union européenne repose t-elle sur deux du deux poids deux mesures?
je n'ai pas la réponse mais jugez en par les faits suivants
Sénégal : 2 milliards de FCFA par an , 11 750 tonnes de poisson, soit environ 170 euro la tonne ou 111000 f cfa.
Côte d'Ivoire : 595000 euro soit 390 millions de FCFA par an, 7 000 tonnes de poisson; soit environ 55 760 FCFA la tonne.
Mauritanie : 57,5 millions d’euros chaque année soit environ 40 milliards; 290 000 tonnes par an; soit environ 200 euros la tonne 130 000 FCFA la tonne.
Maroc : 52 millions d'euro par an soit 34 milliards de Fcfa, 107 000 tonnes autorisées; soit 485 euro la tonne soit 318 000 FCFA environ.
Royaume Uni : un milliard d'euros par an, 388 000 tonnes autorisé; soit 2500 euro la tonne environ,1 640 000 FCFA.
La question est de savoir pourquoi plus on va vers le Sud les montants s'avèrent moins significatifs avec des accords non publiés par les Gouvernements et une société civile non présente dans les négociations?
Ces partenariats modulés en fonction de critères non logiques devraient être élucidés.
Magaye GAYE
économiste international
Ancien Cadre de la BOAD
Ampliation
African Union Commission
European Commission
Port de pêche Sud-Comoé