Les Sénégalais doivent encore prendre leur mal en patience pour espérer se séparer des coupures intempestives de courant. Le ministre d’État, ministre l’énergie, Samuel Sarr leur avait demandé d’attendre en 2012 pour l’arrêt définitif des délestages. Mais, il avait également annoncé que la Senelec était en train, de mettre tout en œuvre pour apporter des solutions immédiates à la panne des machines, consécutive à l’utilisation du mauvais combustible. Devant les députés, le mercredi 21 juillet 2010, M. Sarr avait assuré que la « situation reviendra à la normale » au plus tard le 15 août prochain. Cette décision était rangée dans les mesures immédiates que le gouvernement comptait prendre pour régler la situation.
Le constat est là. Ce mardi 17 août, les Sénégalais travaillent encore avec une peur d’être interrompu par un délestage. Il faut tout de même reconnaître qu’elle a évolué mais les Dakarois continuent de vivre l’obscurité en ces temps de ramadan rythmé par une canicule insoutenable. La récente descente médiatique du ministre d’Etat, Samuel Sarr, dans les installations de la Senelec, n’a pas totalement ramené la fourniture d’électricité à la normale.
La mauvaise qualité du fuel servie à la Senelec continue donc de faire des émules. Elle avait, d’ailleurs soulevé une vive polémique entre les autorités et « International Trading Oil and Commodities » (Itoc), fournisseur attitré de la Senelec. Ces deux « ex anciens » partenaires devenus des « ennemis jurés » se renvoient toujours la balle. Ce qui a, d’ailleurs, repositionné la Société africaine de raffinage (Sar), qui devient désormais le seul présupposé au stockage du fuel devant faire tourner les machines de la Senelec.
Sur cette lancée, on se rappelle la dernière sortie du ministre de l’Energie qui affirmait que « la Senelec ne va plus travailler avec la société Oryx ». Cette décision est logée, par les observateurs avertis, dans le lot des mesures prises suite à l’histoire du mauvais combustible consommé par la Senelec et qui est à l’origine des interminables délestages.
Une situation inconfortable qui est à l’origine des récents soulèvements populaires dans les quartiers de Dakar et de sa banlieue. S’en aient suivis des mots d’ordre donnés par les tailleurs du marché Hlm et les imams de Guédiawaye qui invitaient tout bonnement, les populations à refuser de payer leurs factures d’électricité.
A cela s’est ajoutée la marche de samedi dernier que les partis d’opposition, réunis autour de Bennoo Siggil Senegal, ont tenu pour protester contre les coupures intempestives de courant.
Cette sortie musclée de l’opposition a été précédée par des positions inédites émanant de députés de la mouvance présidentielle. Lors de son passage à l’Assemblée nationale, Samuel Sarr qui avait qualifié la situation « d’atypique », avait exprimé et présenté les regrets de la Senelec et du gouvernement au peuple Sénégalais. Malgré cela, des députés du Parti démocratique sénégalais (Pds), excédés par ce qui arrive aux Sénégalais avec les coupures intempestives, ont purement et simplement demandé la démission du ministre de l’énergie Samuel qui, à leurs yeux, est responsable de ce que vit le peuple présentement. C’était le cas des élus du peuple Abdoulaye Dramé et Samba Diouldé Thiam qui n’avaient pas fait dans la langue de bois.
Le député libéral de Thiès, Abdoulaye Dramé qui avait ouvert les hostilités s’était adressé à Samuel Sarr en ces termes : « Je vous accuse d’être le principal responsable d’un crime économique et d’un conflit d’intérêt autour de la question de l’énergie ; d’abord comme Directeur général de la Senelec, puis comme ministre de tutelle ». Il avait ajouté : « M. le Ministre d’Etat, je vous lance un défi moral. Par votre responsabilité, l’économie du pays risque de s’effondrer et c’est les ménages, les producteurs de la vallée, les hôpitaux, les élèves, les Pmi et Pme qui sont tous dans le désarroi ».
Le député de Thiès avait demandé au ministre d’Etat, s’il est prêt « à mettre à l’aise M. le président de la République et laisser place à une commission d’enquête libre et indépendante faire la lumière sur toutes ces affaires. Si vous êtes blanchi, comme l’actuel Président de l’Assemblée, vous reviendrez fier et honoré », dit-il.
L’actuel ministre d’Etat, ministre de l’énergie semble être entre mille feux. Certaines informations récemment parues dans la presse font aussi état d’une brouille qui l’a opposé au directeur de cabinet du président de la République, Habib Sy, et au ministre conseiller, Awa Ndiaye. Une situation tendue dont l’électricité serait à l’origine. En attendant de faire face à cette kyrielle d’attaques, le ministre d’Etat, ministre de l’énergie doit se rappeler l’autre « grand défi » qui consiste à parvenir d’ici 2012 à résoudre « définitivement » le problème des délestages. Une étape qui verra certainement son président, Me Abdoulaye Wade réaliser son rêve d’enfant qui revient à faire du Sénégal : « un pays qui vend de l’électricité à ses voisins ».
Le constat est là. Ce mardi 17 août, les Sénégalais travaillent encore avec une peur d’être interrompu par un délestage. Il faut tout de même reconnaître qu’elle a évolué mais les Dakarois continuent de vivre l’obscurité en ces temps de ramadan rythmé par une canicule insoutenable. La récente descente médiatique du ministre d’Etat, Samuel Sarr, dans les installations de la Senelec, n’a pas totalement ramené la fourniture d’électricité à la normale.
La mauvaise qualité du fuel servie à la Senelec continue donc de faire des émules. Elle avait, d’ailleurs soulevé une vive polémique entre les autorités et « International Trading Oil and Commodities » (Itoc), fournisseur attitré de la Senelec. Ces deux « ex anciens » partenaires devenus des « ennemis jurés » se renvoient toujours la balle. Ce qui a, d’ailleurs, repositionné la Société africaine de raffinage (Sar), qui devient désormais le seul présupposé au stockage du fuel devant faire tourner les machines de la Senelec.
Sur cette lancée, on se rappelle la dernière sortie du ministre de l’Energie qui affirmait que « la Senelec ne va plus travailler avec la société Oryx ». Cette décision est logée, par les observateurs avertis, dans le lot des mesures prises suite à l’histoire du mauvais combustible consommé par la Senelec et qui est à l’origine des interminables délestages.
Une situation inconfortable qui est à l’origine des récents soulèvements populaires dans les quartiers de Dakar et de sa banlieue. S’en aient suivis des mots d’ordre donnés par les tailleurs du marché Hlm et les imams de Guédiawaye qui invitaient tout bonnement, les populations à refuser de payer leurs factures d’électricité.
A cela s’est ajoutée la marche de samedi dernier que les partis d’opposition, réunis autour de Bennoo Siggil Senegal, ont tenu pour protester contre les coupures intempestives de courant.
Cette sortie musclée de l’opposition a été précédée par des positions inédites émanant de députés de la mouvance présidentielle. Lors de son passage à l’Assemblée nationale, Samuel Sarr qui avait qualifié la situation « d’atypique », avait exprimé et présenté les regrets de la Senelec et du gouvernement au peuple Sénégalais. Malgré cela, des députés du Parti démocratique sénégalais (Pds), excédés par ce qui arrive aux Sénégalais avec les coupures intempestives, ont purement et simplement demandé la démission du ministre de l’énergie Samuel qui, à leurs yeux, est responsable de ce que vit le peuple présentement. C’était le cas des élus du peuple Abdoulaye Dramé et Samba Diouldé Thiam qui n’avaient pas fait dans la langue de bois.
Le député libéral de Thiès, Abdoulaye Dramé qui avait ouvert les hostilités s’était adressé à Samuel Sarr en ces termes : « Je vous accuse d’être le principal responsable d’un crime économique et d’un conflit d’intérêt autour de la question de l’énergie ; d’abord comme Directeur général de la Senelec, puis comme ministre de tutelle ». Il avait ajouté : « M. le Ministre d’Etat, je vous lance un défi moral. Par votre responsabilité, l’économie du pays risque de s’effondrer et c’est les ménages, les producteurs de la vallée, les hôpitaux, les élèves, les Pmi et Pme qui sont tous dans le désarroi ».
Le député de Thiès avait demandé au ministre d’Etat, s’il est prêt « à mettre à l’aise M. le président de la République et laisser place à une commission d’enquête libre et indépendante faire la lumière sur toutes ces affaires. Si vous êtes blanchi, comme l’actuel Président de l’Assemblée, vous reviendrez fier et honoré », dit-il.
L’actuel ministre d’Etat, ministre de l’énergie semble être entre mille feux. Certaines informations récemment parues dans la presse font aussi état d’une brouille qui l’a opposé au directeur de cabinet du président de la République, Habib Sy, et au ministre conseiller, Awa Ndiaye. Une situation tendue dont l’électricité serait à l’origine. En attendant de faire face à cette kyrielle d’attaques, le ministre d’Etat, ministre de l’énergie doit se rappeler l’autre « grand défi » qui consiste à parvenir d’ici 2012 à résoudre « définitivement » le problème des délestages. Une étape qui verra certainement son président, Me Abdoulaye Wade réaliser son rêve d’enfant qui revient à faire du Sénégal : « un pays qui vend de l’électricité à ses voisins ».