Une structure de contrôle serait le mieux venu pour avoir un œil de lynx sur ces financements des partis en lice, selon Mouhmed Mbodj, coordonnateur du Forum civil. Le cheval de bataille de cet organe va être de « contrôler strictement le financement étranger des partis ».
Dans les lignes de la législation sénégalaise, un coup de nuage plane sur l’interdiction du financement étranger des partis politiques. Aucune explication n’est donné sur ce « qu’est-ce qui peut être considéré comme financement étranger et qu’est-ce qui ne l’est pas ? »
Et plusieurs entreprises étrangères implantées au Sénégal peuvent échapper à ce système. Pour Mouhamed Mbodj, le « fait d’être en terre sénégalaise n’enlève nullement à certaines entreprises leur statut étranger. Ce qui se matérialise souvent par le transfèrement de leurs dividendes dans leurs pays respectifs. »
Le financement en provenance de la diaspora reste un angle à éclairer. Mbodj se demande est ce que le financement des sénégalais de la diaspora est-il un financement non étranger ?
Le coordonnateur du Forum civil, à travers l’organe de contrôle, demande de fixer un plafond aux budgets de campagne électorale des partis politiques, comme cela dans plusieurs pays occidentaux.