Aïssata Tall Sall, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, s’est présenté ce mardi à l’Assemblée nationale où il a fait face aux députés convoqués en séances plénières pour l’examen des Projets de loi concernant son ministère. La Ministre a répondu à cet effet aux différentes préoccupations des parlementaires. Elle a apporté des précisions pour ce qui est du Bureau d’Accueil d’Orientation des Sénégalais (BAOS), les flux financiers illicites, avant de rappeler le cas de péréquation souhaité par Macky Sall dans le but de partager des revenus du pétrole au Sénégal.
« Le BAOS, c’est le Bureau d’Accueil d’Orientation des Sénégalais. C’est pour permettre aux Sénégalais qui sont de retour de l’immigration qu’on ne les fasse pas quitter l’avion et qu’on les ramène dans leur quartier. Que chaque Sénégalais qui arrive puisse avoir une structure à laquelle il va s’adresser, où il va discuter de ses intérêts immédiats dès le retour, qui sont pris en jeu pour permettre une meilleure réinsertion de cet émigré. Donc ces BAOS là, pour le moment sont logés au niveau des Agences Régional de Développement (ARD) », a soutenu Aïssata Tall Sall.
Mieux ajout-elle : « Le financement des BAOS, c’est l’Espagne, l’UE, qui nous accompagne dans un premier temps. Il faut un commencement à tout. Mais la finalité est que le Sénégal se prend en charge lui-même. Que ça soit le gouvernement du Sénégal qui prend en charge le Financement du BAOS ».
Interpelé sur les flux financiers illicites, la Ministre Aïssata Tall Sall de répondre : « La vigilance et la compétence doivent être le maître. Je suis d’accord pour qu’on associe l’Ordre des experts, des avocats, des notaires pour ce qui est de la compétence. Le Député Aziz Diop à raison. Quand les compagnies viennent négocier avec nous, j’ai la preuve sur ma table. Il y a une interprétation d’un traité bilatéral entre nous et la France ».
Elle a aussi rappelé que le président de la République et tout son gouvernement sont à Diamniado, où il est question de voir comment partager les revenus du pétrole.
« Pendant que nous discutons dans cet hémicycle, le président de la République et tout le gouvernement sont au CICAD. Il est question de voir comment partager les revenus du pétrole. Et dans ce qui se fera au CICAD, il va y avoir une partie du revenu du pétrole qui va financer le développement : les routes, les hôpitaux, les ponts, les écoles, les universités, le soutien à l’industrie. Une bonne partie des revenus du pétrole va servir à cela. Mais attention, il y a deux choses que nous allons faire. Prenons une péréquation parce que le baril de pétrole aujourd’hui, il est à 80 $ demain, il peut se retrouver à 40 $. Avec ce fonds, quelque puisse être le prix du baril de pétrole sur le marché, pour le Sénégalais, il ne va pas varier de 80 en chutant à 40. C’est beaucoup de sagesse, et de générosité pour le Sénégal », a-t-elle rappelé.
Selon Aïssata Tall Sall, «beaucoup de pays pétroliers sont en faillite parce qu’ils n’ont pas imaginé la péréquation ».
« Le BAOS, c’est le Bureau d’Accueil d’Orientation des Sénégalais. C’est pour permettre aux Sénégalais qui sont de retour de l’immigration qu’on ne les fasse pas quitter l’avion et qu’on les ramène dans leur quartier. Que chaque Sénégalais qui arrive puisse avoir une structure à laquelle il va s’adresser, où il va discuter de ses intérêts immédiats dès le retour, qui sont pris en jeu pour permettre une meilleure réinsertion de cet émigré. Donc ces BAOS là, pour le moment sont logés au niveau des Agences Régional de Développement (ARD) », a soutenu Aïssata Tall Sall.
Mieux ajout-elle : « Le financement des BAOS, c’est l’Espagne, l’UE, qui nous accompagne dans un premier temps. Il faut un commencement à tout. Mais la finalité est que le Sénégal se prend en charge lui-même. Que ça soit le gouvernement du Sénégal qui prend en charge le Financement du BAOS ».
Interpelé sur les flux financiers illicites, la Ministre Aïssata Tall Sall de répondre : « La vigilance et la compétence doivent être le maître. Je suis d’accord pour qu’on associe l’Ordre des experts, des avocats, des notaires pour ce qui est de la compétence. Le Député Aziz Diop à raison. Quand les compagnies viennent négocier avec nous, j’ai la preuve sur ma table. Il y a une interprétation d’un traité bilatéral entre nous et la France ».
Elle a aussi rappelé que le président de la République et tout son gouvernement sont à Diamniado, où il est question de voir comment partager les revenus du pétrole.
« Pendant que nous discutons dans cet hémicycle, le président de la République et tout le gouvernement sont au CICAD. Il est question de voir comment partager les revenus du pétrole. Et dans ce qui se fera au CICAD, il va y avoir une partie du revenu du pétrole qui va financer le développement : les routes, les hôpitaux, les ponts, les écoles, les universités, le soutien à l’industrie. Une bonne partie des revenus du pétrole va servir à cela. Mais attention, il y a deux choses que nous allons faire. Prenons une péréquation parce que le baril de pétrole aujourd’hui, il est à 80 $ demain, il peut se retrouver à 40 $. Avec ce fonds, quelque puisse être le prix du baril de pétrole sur le marché, pour le Sénégalais, il ne va pas varier de 80 en chutant à 40. C’est beaucoup de sagesse, et de générosité pour le Sénégal », a-t-elle rappelé.
Selon Aïssata Tall Sall, «beaucoup de pays pétroliers sont en faillite parce qu’ils n’ont pas imaginé la péréquation ».