L’enquête menée par la Section de recherches de Thiès sur les détournements présumés de fonds publics à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anamo) est désormais terminée. Ce dossier, aux ramifications multiples, met en cause Omar Ndiaye, ancien Directeur administratif et financier (DAF), ainsi que 16 autres personnes, tous poursuivis pour « détournement de deniers publics », révèle L'Observateur.
Les faits portent sur une utilisation frauduleuse de fonds issus du programme Force Covid-19, initialement alloués à la mise en œuvre de projets de formation professionnelle à travers des procédures simplifiées de passation de marchés, notamment les Demandes de renseignements et de prix (DRP). Mais selon le journal, très peu de projets ont réellement été exécutés sur le terrain, tandis que des flux financiers importants transitaient entre l’agence et des prestataires jugés « douteux. »
Face aux enquêteurs, Omar Ndiaye a tenté de se dédouaner en attribuant l'entière responsabilité à Maodo Malick Mbaye, ancien Directeur général de l’Anamo, affirmant que « seul le DG avait le pouvoir de signature pour les marchés publics ». Cependant, l’ex-DG est actuellement introuvable. Selon plusieurs sources relayées par le quotidien, « il séjournerait au Maroc, ce qui complique les démarches judiciaires en cours, en particulier sa convocation pour audition. »
L’enquête a également mis en lumière l’implication de plusieurs fournisseurs. Certains d’entre eux ont reconnu avoir perçu des paiements sans jamais exécuter les prestations convenues. Parmi eux figure Bassirou Fall, déjà impliqué dans un autre volet du dossier Force Covid-19. Initialement libéré sous contrôle judiciaire après avoir restitué 11 millions de francs Cfa, il a été de nouveau placé en garde à vue dans une affaire distincte portant sur 18 millions de francs.
Les prévenus, déférés hier vendredi devant le parquet financier, ont fait l’objet d’un retour de parquet. La décision sur leur éventuel placement sous mandat de dépôt ou leur libération est attendue pour le mardi 22 avril, selon L’Observateur.
Les faits portent sur une utilisation frauduleuse de fonds issus du programme Force Covid-19, initialement alloués à la mise en œuvre de projets de formation professionnelle à travers des procédures simplifiées de passation de marchés, notamment les Demandes de renseignements et de prix (DRP). Mais selon le journal, très peu de projets ont réellement été exécutés sur le terrain, tandis que des flux financiers importants transitaient entre l’agence et des prestataires jugés « douteux. »
Face aux enquêteurs, Omar Ndiaye a tenté de se dédouaner en attribuant l'entière responsabilité à Maodo Malick Mbaye, ancien Directeur général de l’Anamo, affirmant que « seul le DG avait le pouvoir de signature pour les marchés publics ». Cependant, l’ex-DG est actuellement introuvable. Selon plusieurs sources relayées par le quotidien, « il séjournerait au Maroc, ce qui complique les démarches judiciaires en cours, en particulier sa convocation pour audition. »
L’enquête a également mis en lumière l’implication de plusieurs fournisseurs. Certains d’entre eux ont reconnu avoir perçu des paiements sans jamais exécuter les prestations convenues. Parmi eux figure Bassirou Fall, déjà impliqué dans un autre volet du dossier Force Covid-19. Initialement libéré sous contrôle judiciaire après avoir restitué 11 millions de francs Cfa, il a été de nouveau placé en garde à vue dans une affaire distincte portant sur 18 millions de francs.
Les prévenus, déférés hier vendredi devant le parquet financier, ont fait l’objet d’un retour de parquet. La décision sur leur éventuel placement sous mandat de dépôt ou leur libération est attendue pour le mardi 22 avril, selon L’Observateur.
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