Moins d'un an après la victoire de l'Espagne sur les Pays-Bas en Afrique du Sud (1-0 le 11 juillet 2010), le grand cirque de la Coupe du monde redémarre. Sans aucune retransmission télévisée et avec une poignée de spectateurs en tribunes, le match Montserrat-Belize donnera mercredi le coup d'envoi officiel des qualifications pour Brésil 2014. Cette "affiche" entre Petits Poucets des Caraïbes est le premier des cinq barrages de la zone Concacaf, préalables au tirage au sort du 30 juillet prochain à Rio. Dans les prochaines semaines, Anguilla sera opposée à la République dominicaine, les Iles Vierges Américaines aux Iles Vierges Britanniques, Aruba à Sainte-Lucie et les Bahamas à Turks-et-Caicos... Peu de chances de retrouver ces équipes dans trois ans parmi les trois qualifiés que la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes fournira à la phase finale. Mais à entendre les acteurs du lever de rideau, l'enthousiasme, au moins, est au rendez-vous.
Seize buts encaissés en trois matches
La première confrontation, par matches aller et retour, commencera à Trinité-et-Tobago qui tient lieu de "domicile" à Montserrat, une île confetti d'à peine plus de 100 km régulièrement ravagée par les ouragans, les séismes et les éruptions volcaniques. La dernière éruption de la Soufrière, en 1995, a vidé Montserrat des deux tiers de ses 12 000 habitants et sérieusement compliqué la reconstitution de l'équipe nationale. Les Emerald Boys n'ont gagné que deux matches depuis 1991, ont concédé 16 buts lors de leurs trois dernières sorties, et partagent la dernière place du classement FIFA avec cinq autres nations comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée. «Nos chances sont excellentes, veut tout de même croire Kenny Dyer, 46 ans, le sélectionneur de Montserrat interrogé par FIFA.com. Nous avons moins d'expérience que le Belize, mais nous formons une bonne équipe, surtout depuis l'arrivée de quelques joueurs évoluant en Angleterre et dans le Championnat australien.»
Trois pros au Honduras
Comparé à son rival, le Bélize fait presque figure de géant... Ce pays d'un peu plus de 300 000 habitants, situé au sud du Mexique, s'est hissé au 172e rang mondial. Son récent coup d'éclat, un nul face au Nicaragua en Coupe d'Amérique centrale, lui a donné des ailes. «Nous avons toutes nos chances de vaincre, bien que nous ne sachions quasiment rien de l'équipe de Montserrat», explique le gardien vétéran de la sélection, Shane Moody-Orio, l'un des rares professionnels d'une sélection composée en majorité de joueurs semi-pro et d'amateurs locaux. Comme Orio, deux autres joueurs de la sélection évoluent dans le Championnat du Honduras. Le Belize accueillera le match retour à Belmopan, sa capitale, dimanche prochain.
Source: lequipe.fr/Football/
Seize buts encaissés en trois matches
La première confrontation, par matches aller et retour, commencera à Trinité-et-Tobago qui tient lieu de "domicile" à Montserrat, une île confetti d'à peine plus de 100 km régulièrement ravagée par les ouragans, les séismes et les éruptions volcaniques. La dernière éruption de la Soufrière, en 1995, a vidé Montserrat des deux tiers de ses 12 000 habitants et sérieusement compliqué la reconstitution de l'équipe nationale. Les Emerald Boys n'ont gagné que deux matches depuis 1991, ont concédé 16 buts lors de leurs trois dernières sorties, et partagent la dernière place du classement FIFA avec cinq autres nations comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée. «Nos chances sont excellentes, veut tout de même croire Kenny Dyer, 46 ans, le sélectionneur de Montserrat interrogé par FIFA.com. Nous avons moins d'expérience que le Belize, mais nous formons une bonne équipe, surtout depuis l'arrivée de quelques joueurs évoluant en Angleterre et dans le Championnat australien.»
Trois pros au Honduras
Comparé à son rival, le Bélize fait presque figure de géant... Ce pays d'un peu plus de 300 000 habitants, situé au sud du Mexique, s'est hissé au 172e rang mondial. Son récent coup d'éclat, un nul face au Nicaragua en Coupe d'Amérique centrale, lui a donné des ailes. «Nous avons toutes nos chances de vaincre, bien que nous ne sachions quasiment rien de l'équipe de Montserrat», explique le gardien vétéran de la sélection, Shane Moody-Orio, l'un des rares professionnels d'une sélection composée en majorité de joueurs semi-pro et d'amateurs locaux. Comme Orio, deux autres joueurs de la sélection évoluent dans le Championnat du Honduras. Le Belize accueillera le match retour à Belmopan, sa capitale, dimanche prochain.
Source: lequipe.fr/Football/