D'abord, et pour commencer, un petit mot sur nos très chers Zèbres du Botswana, dont nous évoquions l'émergence hier matin. Vendredi après-midi, ils ont dominé le Tchad (1-0) à Gaborone et pris du même coup la tête de leur poule, qui comprend deux «Mondialistes», le Togo et la Tunisie, mais aussi l'une des équipes surprises de la dernière CAN en Angola, le Malawi. Tous nos voeux accompagnent la bande à Stanley Tshosane, le sélectionneur des Bleu Ciel.
Les soupçons planent sur le Nigeria
Ensuite, passons aux choses très, très sérieuses. À plusieurs reprises, durant ce mois de Coupe du monde, on a parlé du Nigeria, de sa propension à tout gâcher et du bazar intégral régnant au sein de sa Fédération. Jusqu'à l'intervention de son chef de l'Etat, qui a voulu suspendre personnellement la sélection pour deux ans, avant que la Fifa ne menace le pays d'une toute autre suspension...
Vendredi, la BBC a révélé que les Super Eagles étaient soupçonnés d'avoir arrangé un ou plusieurs matches dans ce tournoi. Soupçonnés, pas accusés ni même coupables. Il y a deux ans, un enquêteur canadien, Declan Hill, avait publié un ouvrage dans lequel il accusait de son côté le Ghana d'avoir trempé dans des magouilles de ce genre, influencé par la mafia des paris asiatiques. Il n'était rien ressorti de cette accusation.
Les Super Eagles n'ont jamais donné le sentiment de «laisser» leurs matches
Cette fois, selon la BBC, c'est un enquêteur de l'UEFA, membre de l'Unité des services disciplinaires, qui serait à l'origine de cette information. Un journaliste allemand, cité par le média britannique, aurait également reçu un appel téléphonique avant le match Argentine - Nigeria (1-0) de la part d'une personne de l'UEFA, qui lui aurait fait part de certaines interrogations sur des «joueurs nigérians impliqués dans une forme de manipulation». Interrogée par la BBC, la Fifa n'a pas nié avoir été alertée sur le sujet. Voilà où on en était ce matin. Pour avoir suivi chacune des rencontres des Super Eagles, on est en droit, nous aussi, de nous interroger. Pour rappel, le Nigeria s'est incliné (1-0) contre l'Argentine sur un but entaché d'une grosse faute, but qui n'aurait jamais dû être accordé, selon la Fifa. Ensuite, le Nigeria, qui menait 1-0, a perdu contre la Grèce (1-2), réduit à dix après l'exclusion d'un joueur qui s'est fait justice après avoir été insulté. Et en ayant fait le forcing pour égaliser. Enfin, l'équipe a été tenue en échec par la Corée du Sud (2-2) en ayant raté des pelletées d'occasions de l'emporter.
Alors ? Franchement, on ne sait pas, d'autant que Vincent Enyeama par exemple, le gardien nigérian, a été l'un des grands bonshommes de sa sélection. Après, on peut toujours imaginer qu'il y ait eu tentative d'approche et de manipulation. Mais les Super Eagles n'ont jamais donné le sentiment de «laisser» leurs matches. On attend désormais qu'ils s'expriment sur ces graves accusations. Il en va de leur intégrité et peut-être, de l'avenir de ce groupe si hétéroclite.
Source: France Football.fr
Les soupçons planent sur le Nigeria
Ensuite, passons aux choses très, très sérieuses. À plusieurs reprises, durant ce mois de Coupe du monde, on a parlé du Nigeria, de sa propension à tout gâcher et du bazar intégral régnant au sein de sa Fédération. Jusqu'à l'intervention de son chef de l'Etat, qui a voulu suspendre personnellement la sélection pour deux ans, avant que la Fifa ne menace le pays d'une toute autre suspension...
Vendredi, la BBC a révélé que les Super Eagles étaient soupçonnés d'avoir arrangé un ou plusieurs matches dans ce tournoi. Soupçonnés, pas accusés ni même coupables. Il y a deux ans, un enquêteur canadien, Declan Hill, avait publié un ouvrage dans lequel il accusait de son côté le Ghana d'avoir trempé dans des magouilles de ce genre, influencé par la mafia des paris asiatiques. Il n'était rien ressorti de cette accusation.
Les Super Eagles n'ont jamais donné le sentiment de «laisser» leurs matches
Cette fois, selon la BBC, c'est un enquêteur de l'UEFA, membre de l'Unité des services disciplinaires, qui serait à l'origine de cette information. Un journaliste allemand, cité par le média britannique, aurait également reçu un appel téléphonique avant le match Argentine - Nigeria (1-0) de la part d'une personne de l'UEFA, qui lui aurait fait part de certaines interrogations sur des «joueurs nigérians impliqués dans une forme de manipulation». Interrogée par la BBC, la Fifa n'a pas nié avoir été alertée sur le sujet. Voilà où on en était ce matin. Pour avoir suivi chacune des rencontres des Super Eagles, on est en droit, nous aussi, de nous interroger. Pour rappel, le Nigeria s'est incliné (1-0) contre l'Argentine sur un but entaché d'une grosse faute, but qui n'aurait jamais dû être accordé, selon la Fifa. Ensuite, le Nigeria, qui menait 1-0, a perdu contre la Grèce (1-2), réduit à dix après l'exclusion d'un joueur qui s'est fait justice après avoir été insulté. Et en ayant fait le forcing pour égaliser. Enfin, l'équipe a été tenue en échec par la Corée du Sud (2-2) en ayant raté des pelletées d'occasions de l'emporter.
Alors ? Franchement, on ne sait pas, d'autant que Vincent Enyeama par exemple, le gardien nigérian, a été l'un des grands bonshommes de sa sélection. Après, on peut toujours imaginer qu'il y ait eu tentative d'approche et de manipulation. Mais les Super Eagles n'ont jamais donné le sentiment de «laisser» leurs matches. On attend désormais qu'ils s'expriment sur ces graves accusations. Il en va de leur intégrité et peut-être, de l'avenir de ce groupe si hétéroclite.
Source: France Football.fr
Autres articles
-
Éliminatoires CAN 2025 : Le Burkina Faso frappé par une vague de blessures avant son choc contre le Sénégal
-
Galop des « Lions » : 20 joueurs présents à l’entraînement, Seydou Sano forfait
-
MMA : Reug Reug lance un défi à Francis Ngannou
-
Real Madrid: Rodrygo et Vazquez fixés sur leur indisponibilité
-
Éliminatoires CAN 2025 : Premier galop d'entraînement des « Lions » prévu ce lundi à Diamniadio