Le Portugais, Joueur Mondial de la FIFA 2008, et l’Argentin, dauphin en 2007 et 2008, ne se sont plus affrontés depuis la finale de Ligue des champions de l'UEFA, dont les Culés sont sortis vainqueurs face à Manchester United, s’assurant du même coup le triplé championnat/Coupe/Ligue des champions. Six mois après avoir été humiliés dans leur propre fief (2:6) par un Barça sur le chemin de la gloire, les Madrilènes abordent la rencontre en leaders de la Liga, avec un point d’avance sur les Catalans.
Encore un peu chancelants, Ronaldo et Messi n’en seront pas moins présents, car ils ne manqueraient pour rien au monde l’un des plus grands rendez-vous de la planète football. "Je vais bien et je veux jouer. Ma blessure ne me fait plus souffrir. J’ai été arrêté pendant un mois et demi et je ne suis pas à 100 %, mais je tiens à être au Camp Nou pour aider l’équipe", espère Ronaldo après son retour en Ligue des champions mercredi dernier.
Le matin des magiciens
La saga Barça-Real s’inscrit dans une longue tradition de joutes épiques entre seigneurs du rectangle vert, qui nourrissent l’histoire du beau jeu. La première confrontation entre les deux clubs ennemis remonte au 17 février 1928. Ce jour-là, le Real s’impose 2:1 à Les Corts. Mais le vrai grand face-à-face n’interviendra qu’au milieu des années 50, avec l’arrivée de l’Argentin Alfredo Di Stefano à la Casa Blanca et du Hongrois László Kubala à Can Barça.
Pendant la saison 1953/54, Kubala et consorts souhaitent la bienvenue à la nouvelle recrue merengue en corrigeant le Real 5:1. Malgré leur rivalité en club, les deux hommes s’entendront à merveille sous les couleurs de la sélection espagnole.
Les Azulgranas connaissent quelques années fastes jusqu’en 1958, où le tout nouveau Camp Nou assiste à leur chute devant les Madrilènes (0:2). La revanche personnelle de Di Stefano devra cependant attendre le dernier clásico de Laszy en 1960. Dans un véritable choc de titans, le Real Madrid de Di Stefano (2), Ferenc Puskás et Paco Gento (2) l’emporte 5:3 sur le Barcelone de Kubala (1) et Luis Suárez.
Le clásico espagnol s’étiole jusqu’à la venue de Johan Cruyff. El Flaco conduit le Barça à la victoire en championnat après 14 ans de disette. Si son premier Barça-Madrid se conclut sur un 0:0, il se rattrape en 1974 au Bernabéu, lors du 5:0 assené à des joueurs du calibre de José Antonio Camacho, Vicente del Bosque et Santillana. Le Camp Nou résistera aux assauts blancs jusqu’à la dernière saison du Néerlandais en 1978, mais finit par tomber sous les coups de Santillana et d’un nouvel arrivant, Uli Stielike (2:3).
El Pelusa, el Buitre et la Dream Team
Peu après, Diego Armando Maradona fait un passage éclair à Barcelone, juste le temps de marquer le clásico de son empreinte. Lors de la saison 1982/83, Maradona fait plier le Madrid de Di Stefano, devenu entraîneur (2:1). Un affront que les hommes de Don Alfredo laveront l’année suivante (2:1), sans se douter que le Camp Nou ne verrait plus de victoire merengue avant 20 ans.
A la fin des années 80, la Quinta del Buitre, emmenée par Emilio Butragueño et Michel, aux côtés du buteur Hugo Sánchez, se révèle incapable d’enrayer le cycle de défaites subies aux mains des Culés, malgré ses cinq titres de Liga consécutifs. Dans les années 90, le rouleau compresseur catalan rafle quatre championnats de rang sous la houlette de Cruyff désormais sur le banc. La Dream Team marquera notamment la saison 1993/94 en enlevant un 5:0 sur un triplé de Romario, assisté par Ronald Koeman, Michael Laudrup et un jeune milieu de terrain nommé Josep Guardiola.
Les arrivées successives des Brésiliens Ronaldo et Rivaldo et du Portugais Luis Figo perpétuent l’hégémonie du Barça sur ses terres. Les Blaugranas engrangent sept victoires d’affilée entre les saisons 1992/93 et 1998/99, face à un Real pourtant renforcé, entre autres, par Fernando Redondo, Davor Suker et Predrag Mijatovic.
Puis vinrent les Galactiques, Ronaldinho et Messi
Le 13 octobre 1999, Raúl assomme le Camp Nou en arrachant un nul au parfum de victoire (2:2) qui casse l’invincibilité barcelonaise à domicile. Pour autant, les Madrilènes ne parviennent pas à faire tomber le bastion ennemi. Tout change avec l’entrée en scène des "Galactiques" : Zinedine Zidane, Roberto Carlos, David Beckham, Raúl, et les transfuges Figo et Ronaldo, imposent la loi merengue lors de la saison 2003/04 (2:1).
Le Barça s’arme alors de jeunes talents puisés dans son vivier d’espoirs, Xavi et Carles Puyol, tout en faisant appel à de nouveaux ténors. Ronaldinho et Samuel Eto’o rejoignent les Blaugranas, suivis un peu plus tard d’Andrés Iniesta et de Lionel Messi, auteur d’un brillant hat-trick dès la saison 2006/07 (3:3).
Il y a un an, Eto’o et Messi prenaient le meilleur sur des Merengues en plein désarroi (2:0). Dimanche, le retour du clásico mettra de nouveau aux prises deux onze emblématiques, plus revanchards que jamais, résolus à se rendre maîtres de leur adversaire et du championnat. Une fête à ne pas manquer !
Encore un peu chancelants, Ronaldo et Messi n’en seront pas moins présents, car ils ne manqueraient pour rien au monde l’un des plus grands rendez-vous de la planète football. "Je vais bien et je veux jouer. Ma blessure ne me fait plus souffrir. J’ai été arrêté pendant un mois et demi et je ne suis pas à 100 %, mais je tiens à être au Camp Nou pour aider l’équipe", espère Ronaldo après son retour en Ligue des champions mercredi dernier.
Le matin des magiciens
La saga Barça-Real s’inscrit dans une longue tradition de joutes épiques entre seigneurs du rectangle vert, qui nourrissent l’histoire du beau jeu. La première confrontation entre les deux clubs ennemis remonte au 17 février 1928. Ce jour-là, le Real s’impose 2:1 à Les Corts. Mais le vrai grand face-à-face n’interviendra qu’au milieu des années 50, avec l’arrivée de l’Argentin Alfredo Di Stefano à la Casa Blanca et du Hongrois László Kubala à Can Barça.
Pendant la saison 1953/54, Kubala et consorts souhaitent la bienvenue à la nouvelle recrue merengue en corrigeant le Real 5:1. Malgré leur rivalité en club, les deux hommes s’entendront à merveille sous les couleurs de la sélection espagnole.
Les Azulgranas connaissent quelques années fastes jusqu’en 1958, où le tout nouveau Camp Nou assiste à leur chute devant les Madrilènes (0:2). La revanche personnelle de Di Stefano devra cependant attendre le dernier clásico de Laszy en 1960. Dans un véritable choc de titans, le Real Madrid de Di Stefano (2), Ferenc Puskás et Paco Gento (2) l’emporte 5:3 sur le Barcelone de Kubala (1) et Luis Suárez.
Le clásico espagnol s’étiole jusqu’à la venue de Johan Cruyff. El Flaco conduit le Barça à la victoire en championnat après 14 ans de disette. Si son premier Barça-Madrid se conclut sur un 0:0, il se rattrape en 1974 au Bernabéu, lors du 5:0 assené à des joueurs du calibre de José Antonio Camacho, Vicente del Bosque et Santillana. Le Camp Nou résistera aux assauts blancs jusqu’à la dernière saison du Néerlandais en 1978, mais finit par tomber sous les coups de Santillana et d’un nouvel arrivant, Uli Stielike (2:3).
El Pelusa, el Buitre et la Dream Team
Peu après, Diego Armando Maradona fait un passage éclair à Barcelone, juste le temps de marquer le clásico de son empreinte. Lors de la saison 1982/83, Maradona fait plier le Madrid de Di Stefano, devenu entraîneur (2:1). Un affront que les hommes de Don Alfredo laveront l’année suivante (2:1), sans se douter que le Camp Nou ne verrait plus de victoire merengue avant 20 ans.
A la fin des années 80, la Quinta del Buitre, emmenée par Emilio Butragueño et Michel, aux côtés du buteur Hugo Sánchez, se révèle incapable d’enrayer le cycle de défaites subies aux mains des Culés, malgré ses cinq titres de Liga consécutifs. Dans les années 90, le rouleau compresseur catalan rafle quatre championnats de rang sous la houlette de Cruyff désormais sur le banc. La Dream Team marquera notamment la saison 1993/94 en enlevant un 5:0 sur un triplé de Romario, assisté par Ronald Koeman, Michael Laudrup et un jeune milieu de terrain nommé Josep Guardiola.
Les arrivées successives des Brésiliens Ronaldo et Rivaldo et du Portugais Luis Figo perpétuent l’hégémonie du Barça sur ses terres. Les Blaugranas engrangent sept victoires d’affilée entre les saisons 1992/93 et 1998/99, face à un Real pourtant renforcé, entre autres, par Fernando Redondo, Davor Suker et Predrag Mijatovic.
Puis vinrent les Galactiques, Ronaldinho et Messi
Le 13 octobre 1999, Raúl assomme le Camp Nou en arrachant un nul au parfum de victoire (2:2) qui casse l’invincibilité barcelonaise à domicile. Pour autant, les Madrilènes ne parviennent pas à faire tomber le bastion ennemi. Tout change avec l’entrée en scène des "Galactiques" : Zinedine Zidane, Roberto Carlos, David Beckham, Raúl, et les transfuges Figo et Ronaldo, imposent la loi merengue lors de la saison 2003/04 (2:1).
Le Barça s’arme alors de jeunes talents puisés dans son vivier d’espoirs, Xavi et Carles Puyol, tout en faisant appel à de nouveaux ténors. Ronaldinho et Samuel Eto’o rejoignent les Blaugranas, suivis un peu plus tard d’Andrés Iniesta et de Lionel Messi, auteur d’un brillant hat-trick dès la saison 2006/07 (3:3).
Il y a un an, Eto’o et Messi prenaient le meilleur sur des Merengues en plein désarroi (2:0). Dimanche, le retour du clásico mettra de nouveau aux prises deux onze emblématiques, plus revanchards que jamais, résolus à se rendre maîtres de leur adversaire et du championnat. Une fête à ne pas manquer !