La Coupe d'Afrique des Nations, qui doit débuter dimanche, aura bien lieu, malgré l'attaque meurtrière à l'arme lourde dont a été victime l'équipe du Togo, vendredi 8 janvier.
Un chauffeur a été tué et neuf membres de la délégation togolaise blessés, dont deux joueurs, lors d'une fusillade revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda (FLEC), un mouvement séparatiste actif depuis 35 ans dans la région.
L'équipe du Togo traversait la frontière entre le Congo et l'Angola pour se rendre à Cabinda et y disputer son premier match de la compétition face au Ghana, lundi.
Le gouvernement angolais et les instances de la Confédération africaine de football (CAF) ont immédiatement souligné que la compétition aurait bien lieu, et que les mesures de sécurité seraient augmentées. Condamnant un acte "ignoble", le ministre de la communication sociale angolais, Manuel Rabelais, a "réitéré l'engagement total dans la garantie de la sécurité de tous".
"DE NOMBREUX JOUEURS VEULENT PARTIR, ILS ONT VU LA MORT"
"Nous allons renforcer tous les mécanismes de sécurité afin de réunir toutes les conditions pour garantir le succès, la tranquillité, et la sécurité des personnes et des biens", a soutenu le ministre des sports angolais, Gonçalves Muandumba. Une rencontre au sommet entre le premier ministre angolais et le président de la CAF aura lieu, samedi, pour "pour prendre des décisions qui puissent garantir le bon déroulement de la compétition". Les matches prévues à Cabinda pourraient ainsi être transférés dans la capitale, Luanda.
Selon les informations du gouvernement angolais, l'attaque aurait eu lieu "dix kilomètres après le passage de la frontière entre le Congo et l'Angola". Les auteurs sont ensuite retournés en République du Congo, selon Luanda. Un haut responsable de la CAF s'est toutefois étonné que le Togo soit la seule équipe à voyager en bus. "Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", regrette-t-il.
Capitaine du Togo, Emmanuel Adebayor ne peut pas encore dire si son équipe participera à la compétition. "En tant que capitaine de mon équipe nationale je peux dire que si la sécurité n'est pas assurée, alors peut-être que nous partirons demain", a-t-il laissé entendre au micro de la BBC. "Nous allons prendre la décision qui sera la bonne pour nos carrières, nos vies et nos familles. Au bout du compte, il ne s'agit que de football, a-t-il relativisé. De nombreux joueurs veulent partir. Ils ont vu la mort et veulent rentrer auprès de leurs familles."
Un chauffeur a été tué et neuf membres de la délégation togolaise blessés, dont deux joueurs, lors d'une fusillade revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda (FLEC), un mouvement séparatiste actif depuis 35 ans dans la région.
L'équipe du Togo traversait la frontière entre le Congo et l'Angola pour se rendre à Cabinda et y disputer son premier match de la compétition face au Ghana, lundi.
Le gouvernement angolais et les instances de la Confédération africaine de football (CAF) ont immédiatement souligné que la compétition aurait bien lieu, et que les mesures de sécurité seraient augmentées. Condamnant un acte "ignoble", le ministre de la communication sociale angolais, Manuel Rabelais, a "réitéré l'engagement total dans la garantie de la sécurité de tous".
"DE NOMBREUX JOUEURS VEULENT PARTIR, ILS ONT VU LA MORT"
"Nous allons renforcer tous les mécanismes de sécurité afin de réunir toutes les conditions pour garantir le succès, la tranquillité, et la sécurité des personnes et des biens", a soutenu le ministre des sports angolais, Gonçalves Muandumba. Une rencontre au sommet entre le premier ministre angolais et le président de la CAF aura lieu, samedi, pour "pour prendre des décisions qui puissent garantir le bon déroulement de la compétition". Les matches prévues à Cabinda pourraient ainsi être transférés dans la capitale, Luanda.
Selon les informations du gouvernement angolais, l'attaque aurait eu lieu "dix kilomètres après le passage de la frontière entre le Congo et l'Angola". Les auteurs sont ensuite retournés en République du Congo, selon Luanda. Un haut responsable de la CAF s'est toutefois étonné que le Togo soit la seule équipe à voyager en bus. "Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", regrette-t-il.
Capitaine du Togo, Emmanuel Adebayor ne peut pas encore dire si son équipe participera à la compétition. "En tant que capitaine de mon équipe nationale je peux dire que si la sécurité n'est pas assurée, alors peut-être que nous partirons demain", a-t-il laissé entendre au micro de la BBC. "Nous allons prendre la décision qui sera la bonne pour nos carrières, nos vies et nos familles. Au bout du compte, il ne s'agit que de football, a-t-il relativisé. De nombreux joueurs veulent partir. Ils ont vu la mort et veulent rentrer auprès de leurs familles."
Autres articles
-
Lutte : des réformes annoncées, la VAR généralisée et des galas régionaux en 2025
-
Ligue 1 : l'US Gorée domine le Jaraaf et consolide sa place de leader
-
Foot : la presse espagnole s’enflamme pour Kylian Mbappé
-
Ligue 2 : le Stade de Mbour se relance, Essamaye FC conforte sa place de leader, RS Yoff enfin victorieux
-
Ligue 1 : Dakar Sacré-Cœur sur le podium, Wally Daan impressionne, choc Gorée-Jaraaf