Le dernier marathon pour l’obtention des quinze tickets pour Angola et les cinq sésames pour Afrique du Sud en 2010, a été lancé le week-end dernier. Et au moment où les grandes nations du football africain sont en train de batailler ferme pour être présentes à ces deux grandes fêtes de football continental et mondial, les “Lions“ du Sénégal eux étaient dans le Golf Persique pour affronter en amical… Oman. Une sélection déjà écartée de la course pour “South Africa 2010“ dans la zone Asie et qui comme le Sénégal est en phase de reconstruction sous la conduite de Claude Leroy.
C’est donc une équipe sénégalaise rajeunie, délestée de ces cadres historiques tels que Henri Camara, El Hadji Diouf, Pape Bouba Diop, Salif Diao entre autres mais aussi affectée par des absences pour raison de blessure ou autres accords entre les clubs employeurs et le CNF, qui a été défaite (2-0), samedi dernier, 28 mars au Seeb Stadium de Mascate, par une formation omanie à raison d’un but par mi-temps.
Amsatou Fall coach intérimaire, qui a amorcé cette rupture en donnant la part belle à des joueurs binationaux, a reconduit l’axe central de la dernière Can au Ghana. Souleymane Diawara promu capitaine à l’absence de Tony Sylva (blessé), avait à ses côtés Abdoulaye Diagne-Faye. Cheikh Guèye occupe le couloir droit tandis que le sociétaire d’Angers (Ligue 2), Martin Fall qui honorait sa première cape sous la tunique des Lions hérite du flanc gauche.
Bayal Sall (Saint-Etienne) et Remi Gomis (Caen) étaient à la récupération. Baye Djiby Fall (Dynamo de Moscou) et Morgano Gomis (Dundee United d’Ecosse) excentrés devaient apporter de vitesse et de la percussion aux deux attaquants André Koupoutemy Senghor (Al Ain des Emirats Arabes Unis) et Pape Modou Sougou, sociétaire de l’Academica Coimbra du Portugal.
Malheureusement, pour l’ancien coach des “Lions“, la mayonnaise n’a pas pris.
Absence de liant entre les lignes, manque d’agressivité, d’envie, l’équipe
sénégalaise a été plus qu’empruntée face à une formation omanie qui, visiblement, était déterminée à remporter la victoire.
Bayal Sall en l’absence, d’un véritable meneur de jeu, tente souvent de remonter la balle mais avec difficultés. Idem pour Modou Sougou. Sevré de ballons, l’ancien attaquant de la Douane est obligé de redescendre dans la zone sénégalaise pour remonter le ballon. Et ces différents dysfonctionnements notés aussi au niveau de la défense, s’y ajoute la maladresse de Ousmane Ndoye qui à la 71ème vendange la balle de l’égalisation.
La seule satisfaction est peut-être le bon comportement dont Mamadou Bâ, a fait preuve. La prestation du gardien du Diaraf, élu meilleur portier du dernier CHAN, apaise les inquiétudes de l’après Tony Sylva. Même s’il lui reste encore à avoir une bonne lecture pour éviter certaines sorties souvent hasardeuses.
Il appartient donc à Amsatou Fall d’apporter des correctifs surtout face à l’Iran. Une formation qui, elle, est encore dans la course pour le Mondial 2010. Mais surtout relancée la machine de la reconstruction qui vient ainsi de prendre un coup.
C’est donc une équipe sénégalaise rajeunie, délestée de ces cadres historiques tels que Henri Camara, El Hadji Diouf, Pape Bouba Diop, Salif Diao entre autres mais aussi affectée par des absences pour raison de blessure ou autres accords entre les clubs employeurs et le CNF, qui a été défaite (2-0), samedi dernier, 28 mars au Seeb Stadium de Mascate, par une formation omanie à raison d’un but par mi-temps.
Amsatou Fall coach intérimaire, qui a amorcé cette rupture en donnant la part belle à des joueurs binationaux, a reconduit l’axe central de la dernière Can au Ghana. Souleymane Diawara promu capitaine à l’absence de Tony Sylva (blessé), avait à ses côtés Abdoulaye Diagne-Faye. Cheikh Guèye occupe le couloir droit tandis que le sociétaire d’Angers (Ligue 2), Martin Fall qui honorait sa première cape sous la tunique des Lions hérite du flanc gauche.
Bayal Sall (Saint-Etienne) et Remi Gomis (Caen) étaient à la récupération. Baye Djiby Fall (Dynamo de Moscou) et Morgano Gomis (Dundee United d’Ecosse) excentrés devaient apporter de vitesse et de la percussion aux deux attaquants André Koupoutemy Senghor (Al Ain des Emirats Arabes Unis) et Pape Modou Sougou, sociétaire de l’Academica Coimbra du Portugal.
Malheureusement, pour l’ancien coach des “Lions“, la mayonnaise n’a pas pris.
Absence de liant entre les lignes, manque d’agressivité, d’envie, l’équipe
sénégalaise a été plus qu’empruntée face à une formation omanie qui, visiblement, était déterminée à remporter la victoire.
Bayal Sall en l’absence, d’un véritable meneur de jeu, tente souvent de remonter la balle mais avec difficultés. Idem pour Modou Sougou. Sevré de ballons, l’ancien attaquant de la Douane est obligé de redescendre dans la zone sénégalaise pour remonter le ballon. Et ces différents dysfonctionnements notés aussi au niveau de la défense, s’y ajoute la maladresse de Ousmane Ndoye qui à la 71ème vendange la balle de l’égalisation.
La seule satisfaction est peut-être le bon comportement dont Mamadou Bâ, a fait preuve. La prestation du gardien du Diaraf, élu meilleur portier du dernier CHAN, apaise les inquiétudes de l’après Tony Sylva. Même s’il lui reste encore à avoir une bonne lecture pour éviter certaines sorties souvent hasardeuses.
Il appartient donc à Amsatou Fall d’apporter des correctifs surtout face à l’Iran. Une formation qui, elle, est encore dans la course pour le Mondial 2010. Mais surtout relancée la machine de la reconstruction qui vient ainsi de prendre un coup.