La première chose notable est l’incroyable engouement des électeurs guinéens pour ce scrutin. Devant les bureaux de vote il y a des files d’attente très importantes – parfois sur 40 ou 50 mètres – et on devrait, selon toute vraisemblance, battre tous les records de participation, pour ce premier scrutin libre et réputé transparent.
La deuxième chose frappante c’est la multiplication des problèmes techniques. Dans beaucoup de bureaux de vote, il manque, soit de l’encre indélébile, soit des enveloppes, soit des procès verbaux. Les délégués de la commission électorale indépendante ou des commissions locales font le tour des bureaux pour tenter de régler ces questions. Alors tout cela a provoqué, bien sûr, des petits retards au démarrage, mais dans l’ensemble les opérations ont bien débuté à Conakry.
Par ailleurs, il y a un autre problème plus complexe : c’est celui des 450 000 électeurs qui votent sans carte d’électeur, mais avec un récépissé d’enregistrement obtenu lorsqu’ils se font enrôler. Ces récépissés ne comportant pas de numéro de bureau de vote et les électeurs ne savent pas trop où aller.
Théoriquement, ils doivraient voter là où ils ont été enregistrés, mais les présidents des bureaux de vote les refoulent très souvent parce qu’ils ne savent pas trop quoi faire, malgré les instructions de la commission électorale.
Il y a encore donc beaucoup de problèmes à ce niveau et un peu d’excitation dans certains bureaux de vote. On attend des instructions très précises de la commission électorale indépendante, pour régler tous ces problèmes ; mais dans l’ensemble il y a un réel engouement et, selon toute vraisemblance, on devrait enregistré un très fort taux de participation.
Conakry est restée calme. Les habitants vaquent à leurs occupations qui se résument essentiellement, ce jour, à s’acquitter des devoirs civiques : voter. Les citoyens ont bien conscience qu’ils vivent un moment important de leur nation, traumatisés qu’ils sont encore par la répression violente de la manifestation du 28 septembre 2009. En attendant les résultats, ce 27 juin 2010 est déjà pour le commun des Guinéens une date historique.
A Kankan, capitale de la Haute Guinée, on rencontre les mêmes les problèmes qu’ailleurs : listes imparfaites, cartes d’électeurs en manque, bureaux de vote insuffisamment équipés… Mais tout cela n’entame pas l’enthousiasme des habitants.
Les problèmes d'nfrastructure à Kankan (Guinée)
A Kankan, chacun doit se débrouiller pour [trouver] de l’électricité.
Les observateurs sont nombreux pour apprécier la régularité du scrutin. Des représentants d’ONG, d’institutions internationales saluent déjà le respect des échéances et la volonté des uns et des autres de réussir cette consultation historique.
Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'ouest, Said Djinnit
L’appel qui est lancé à tous les candidats c’est d’en appeler à leurs militants pour qu’ils fassent preuve de civisme
La deuxième chose frappante c’est la multiplication des problèmes techniques. Dans beaucoup de bureaux de vote, il manque, soit de l’encre indélébile, soit des enveloppes, soit des procès verbaux. Les délégués de la commission électorale indépendante ou des commissions locales font le tour des bureaux pour tenter de régler ces questions. Alors tout cela a provoqué, bien sûr, des petits retards au démarrage, mais dans l’ensemble les opérations ont bien débuté à Conakry.
Par ailleurs, il y a un autre problème plus complexe : c’est celui des 450 000 électeurs qui votent sans carte d’électeur, mais avec un récépissé d’enregistrement obtenu lorsqu’ils se font enrôler. Ces récépissés ne comportant pas de numéro de bureau de vote et les électeurs ne savent pas trop où aller.
Théoriquement, ils doivraient voter là où ils ont été enregistrés, mais les présidents des bureaux de vote les refoulent très souvent parce qu’ils ne savent pas trop quoi faire, malgré les instructions de la commission électorale.
Il y a encore donc beaucoup de problèmes à ce niveau et un peu d’excitation dans certains bureaux de vote. On attend des instructions très précises de la commission électorale indépendante, pour régler tous ces problèmes ; mais dans l’ensemble il y a un réel engouement et, selon toute vraisemblance, on devrait enregistré un très fort taux de participation.
Conakry est restée calme. Les habitants vaquent à leurs occupations qui se résument essentiellement, ce jour, à s’acquitter des devoirs civiques : voter. Les citoyens ont bien conscience qu’ils vivent un moment important de leur nation, traumatisés qu’ils sont encore par la répression violente de la manifestation du 28 septembre 2009. En attendant les résultats, ce 27 juin 2010 est déjà pour le commun des Guinéens une date historique.
A Kankan, capitale de la Haute Guinée, on rencontre les mêmes les problèmes qu’ailleurs : listes imparfaites, cartes d’électeurs en manque, bureaux de vote insuffisamment équipés… Mais tout cela n’entame pas l’enthousiasme des habitants.
Les problèmes d'nfrastructure à Kankan (Guinée)
A Kankan, chacun doit se débrouiller pour [trouver] de l’électricité.
Les observateurs sont nombreux pour apprécier la régularité du scrutin. Des représentants d’ONG, d’institutions internationales saluent déjà le respect des échéances et la volonté des uns et des autres de réussir cette consultation historique.
Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'ouest, Said Djinnit
L’appel qui est lancé à tous les candidats c’est d’en appeler à leurs militants pour qu’ils fassent preuve de civisme