Forum social mondial: les acteurs de l’éducation comptent plaider pour les filles.

L’interagence des acteurs de l’éducation a organisé ce matin une conférence de presse en prélude à la tenue du forum social mondial. Un prétexte pour ces acteurs de l’éducation de revenir sur les problèmes auxquels les enfants et plus particulièrement les jeunes filles sont confrontés pour accéder à l’école et y rester.



En Afrique seul 49% de filles sont alphabétisées. Et en Afrique de l’ouest, les faibles niveaux d’alphabétisation sont dus à des problèmes multiples parmi lesquels, explique la représentante de ActionAid International, Victorine Djitrinou, l’éloignement des écoles, le manque de sanitaires séparées, les mariages et grossesses précoces, l’absence d’actes de naissance, les travaux ménagères entre autres.

C’est ainsi que les acteurs de l’éducation comptent mener un large plaidoyer afin que les filles accèdent et restent à l’école. L’éducation étant un objectif de développement, tous les enfants en âge d’aller à l’école et surtout les filles doivent être inscrites a déclaré la représentante d’ActionAid International. Cependant, confie-t-elle ce n’est pas le souci de beaucoup de gouvernement. Certains Etats pensent que la masse salariale des enseignants coûtent chers, la majorité des enseignants ne sont pas bien formés, il y a pas assez d’écoles ou les écoles ne répondent pas aux normes. Tous ces manquements font que l’Afrique de l’ouest est loin des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Pour remédier à cela certains acteurs de l’éducation ont initié des programmes parallèles qui permettront aux femmes d’avoir une certaine autonomie financière afin de laisser les filles aller à l’école mais surtout y rester.
En terme d’accès, le Sénégal a été cité comme modèle le seul point noir constitue le maintien des filles dans les écoles.




Marième FAYE

Vendredi 4 Février 2011 13:32


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