Désormais, la gestion des compétences de la culture quitte les mains du Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) pour tomber dans celles de la Société des droits d’auteurs et des droits voisins (Sodav), qui va désormais prendre en charge la protection sociale des artistes. La décision a été prise samedi dernière par le président de la République lors d’un déjeuner avec des artistes de toutes les catégories.
Malal Talla qui a participé à cette rencontre a précisé :«Nous avons été invités par le ministre-conseiller Youssou Ndour pour discuter d’un projet qu’il voulait soumettre au président de la République. Ce projet consiste à mener une politique culturelle au Sénégal. On a profité de cette rencontre pour faire passer un message concernant la culture urbaine en général et le Hip hop en particulier. Parce que le Hip hop fait énormément de choses dans ce pays. C’est pourquoi, lors de ce déjeuner nous avons fait un plaidoyer auprès du chef de l’Etat en lui faisant comprendre que le rap a besoin d’argent. En réaction à ce plaidoyer, il a décidé de nous octroyer un fonds de 300 millions. Ce fonds sera géré par le ministère de la Culture pour qu’il n’y ait pas de frustration et aussi par souci de transparence. Et il va servir au développement de la culture urbaine en fonction des projets que chaque structure rédigera», explique «Fou malade».
Malal Talla a rappelé au président de la République qu’«il reste 4 jours pour que les artistes puissent vivre de leur art, parce que nous avons vu beaucoup d’artistes malades mourir dans un dénuement total. D’autres qui ont eu à tendre la main et demander l’aumône au Bsda. Alors que l’artiste normal doit pouvoir vivre de son produit. Aujourd’hui, nous les rappeurs et l’ensemble des acteurs culturels nous plaidons pour l’effectivité de la Sodav. Que cette société commence sa mission, car nous n’attendons que ça».
Le rappeur Malal Talla dit « Fou malade », dans les colonnes du journal « L’As », a préciser que cette rencontre n’était pas d’ordre politique. « Nous sommes des Sénégalais comme vous tous, quand on achète même du pain, il y a une Tva qui est prise et c’est la même chose sur toute forme de dépense que nous faisons. Donc c’est une petite partie de cet argent du contribuable qu’on a prise pour booster la culture. Nous tenons à vous faire comprendre que ce fonds n’a rien à voir avec notre engagement. Car nous ne sommes pas des gamins que l’on peut avoir pour de l’argent. D’ailleurs, on n’a même pas abordé des questions d’ordre politique ce jour-là».
Le patron du Super étoile, Youssou Ndour a saisi l’occasion pour manifester sa satisfaction : «Nous avons discuté autour de la question de la culture. Et face à cela, le président de la République a pris des décisions qui ont été magnifiées par le mouvement Hip Hop. A mon niveau, je me réjouis de tout cela, car avant d’être ministre, je suis artiste et acteur culturel. Je ne peux pas côtoyer le Président Macky Sall sans mener une politique culturelle. Avec sa collaboration et sa confiance, nous allons faire évoluer notre politique culturelle», dit-il.
Malal Talla qui a participé à cette rencontre a précisé :«Nous avons été invités par le ministre-conseiller Youssou Ndour pour discuter d’un projet qu’il voulait soumettre au président de la République. Ce projet consiste à mener une politique culturelle au Sénégal. On a profité de cette rencontre pour faire passer un message concernant la culture urbaine en général et le Hip hop en particulier. Parce que le Hip hop fait énormément de choses dans ce pays. C’est pourquoi, lors de ce déjeuner nous avons fait un plaidoyer auprès du chef de l’Etat en lui faisant comprendre que le rap a besoin d’argent. En réaction à ce plaidoyer, il a décidé de nous octroyer un fonds de 300 millions. Ce fonds sera géré par le ministère de la Culture pour qu’il n’y ait pas de frustration et aussi par souci de transparence. Et il va servir au développement de la culture urbaine en fonction des projets que chaque structure rédigera», explique «Fou malade».
Malal Talla a rappelé au président de la République qu’«il reste 4 jours pour que les artistes puissent vivre de leur art, parce que nous avons vu beaucoup d’artistes malades mourir dans un dénuement total. D’autres qui ont eu à tendre la main et demander l’aumône au Bsda. Alors que l’artiste normal doit pouvoir vivre de son produit. Aujourd’hui, nous les rappeurs et l’ensemble des acteurs culturels nous plaidons pour l’effectivité de la Sodav. Que cette société commence sa mission, car nous n’attendons que ça».
Le rappeur Malal Talla dit « Fou malade », dans les colonnes du journal « L’As », a préciser que cette rencontre n’était pas d’ordre politique. « Nous sommes des Sénégalais comme vous tous, quand on achète même du pain, il y a une Tva qui est prise et c’est la même chose sur toute forme de dépense que nous faisons. Donc c’est une petite partie de cet argent du contribuable qu’on a prise pour booster la culture. Nous tenons à vous faire comprendre que ce fonds n’a rien à voir avec notre engagement. Car nous ne sommes pas des gamins que l’on peut avoir pour de l’argent. D’ailleurs, on n’a même pas abordé des questions d’ordre politique ce jour-là».
Le patron du Super étoile, Youssou Ndour a saisi l’occasion pour manifester sa satisfaction : «Nous avons discuté autour de la question de la culture. Et face à cela, le président de la République a pris des décisions qui ont été magnifiées par le mouvement Hip Hop. A mon niveau, je me réjouis de tout cela, car avant d’être ministre, je suis artiste et acteur culturel. Je ne peux pas côtoyer le Président Macky Sall sans mener une politique culturelle. Avec sa collaboration et sa confiance, nous allons faire évoluer notre politique culturelle», dit-il.
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