Depuis quelques années, jamais l'homosexualité et la Franc maçonnerie n'ont été aussi présents dans le débat politique. Fondées ou pas, les accusations passent comme des armes privilégiées pour déstabiliser l'adversaire politique. Mais au-delà des simples accusations et dénégations, la prise en charge de ces questions dans le débat politique est diversement appréciée que l'on se situe du camp de la coalition au pouvoir et de celui de l'autre coalition « Benno Bokk Yakaar ».
Au tout début de la présidentielle, c’est le candidat Djibril Ngom qui se défendait d’appartenir à la loge franc-maçonnique, à l’entame du second tour, c’est la coalition Benno Bokk Yakaar qui a servi de bouclier pour blanchir Macky Sall d’être à la solde de lobbies étrangers au second tour.
C’est à croire que la Franc-maçonnerie et l’homosexualité sont devenues des armes contre l’adversaire politique. Après le tollé créé par la fameuse déclaration de Abdoulaye Wade, reconnaissant son appartenance à la maçonnerie dans le passé ou encore celui de Makhtar Guéye lors d’une visite de la Cap 21, au Khalife général des Mourides, Macky Sall est devenu particulièrement une cible lorsqu’il a affirmé sa volonté de gérer la question de l’homosexualité de façon moderne.
L’interpellation de Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale estimant que Macky Sall s’est dévoilé au grand jour dans le débat sur la dépénalisation de l’homosexualité ou encore la dernière sortie de Moustapha Cissé Lô accusant le pouvoir central d’avoir des liens avec l’homosexualité est une illustration de la propension des hommes politiques à user de ces deux questions pour déstabiliser et disqualifier l’adversaire.
La coalition qui porte Macky Sall, challenger de Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle, n’y voit rien d’autre que le fait du pouvoir en place. «C’est le camp de Abdoulaye Wade qui est dans un état d’esprit de perdant et qui utilise cela comme arme. Ce n’est pas digne d’une république, d’un pouvoir de prendre le risque de diviser les Sénégalais sur la base de la religion, de l’ethnie et à des fins d’intoxication. Ce pouvoir a toujours montré sa disposition à soustraire les homosexuels de la justice de notre pays. S’il faut chercher une accointance avec les homosexuels, c’est du côté du pouvoir», accuse Seydou Guéye porte parole de la coalition de Macky Sall.
Et d’écarter tout lien à un quelconque groupe de pression. «Notre candidat est le candidat du peuple et d’aucun groupe. C’est un homme qui est allé à la rencontre des Sénégalais. Il n’a jamais sollicité le concours des puissances d’argent ou d’influence. Il est le candidat de Benno Bokk Yakaar en vue du changement et de la rupture », tranche t-il.
Le poids de la religion.
Mais une fois dépassée le stade des récusations, force est de s’interroger sur la résurgence dans le débat actuel de la franc-maçonnerie, de l’homosexualité et des groupes de pression tapis dans l’ombre mais ayant emprise sur les dirigeants.
Le responsable de la coalition Macky2012 pense qu’aussi bien la franc-maçonnerie que l’homosexualité sont des questions dans lesquelles la religion occupe une place centrale. Ce qui, de son point de vue ne doivent pas faire l’objet de politique politicienne.
« Nous sommes dans un pays dominé par la croyances mais nous sommes dans une république laïque. L’enjeu est d’être à équidistance de toutes les chapelles, de garantir la liberté et de préserver notre société. Pour Me El Hadji Amadou Sall, poser ces questions est en revanche tout à fait normal dans le débat politique. Elles suscitent, de débats. La Franc-maçonnerie suscite beaucoup de curiosité. C’est une société secrète à qui on attribue beaucoup de pouvoir et d’influence», explique le porte parole de la campagne des Fals 2012.
Dépêche - Sud Quotidien
Au tout début de la présidentielle, c’est le candidat Djibril Ngom qui se défendait d’appartenir à la loge franc-maçonnique, à l’entame du second tour, c’est la coalition Benno Bokk Yakaar qui a servi de bouclier pour blanchir Macky Sall d’être à la solde de lobbies étrangers au second tour.
C’est à croire que la Franc-maçonnerie et l’homosexualité sont devenues des armes contre l’adversaire politique. Après le tollé créé par la fameuse déclaration de Abdoulaye Wade, reconnaissant son appartenance à la maçonnerie dans le passé ou encore celui de Makhtar Guéye lors d’une visite de la Cap 21, au Khalife général des Mourides, Macky Sall est devenu particulièrement une cible lorsqu’il a affirmé sa volonté de gérer la question de l’homosexualité de façon moderne.
L’interpellation de Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale estimant que Macky Sall s’est dévoilé au grand jour dans le débat sur la dépénalisation de l’homosexualité ou encore la dernière sortie de Moustapha Cissé Lô accusant le pouvoir central d’avoir des liens avec l’homosexualité est une illustration de la propension des hommes politiques à user de ces deux questions pour déstabiliser et disqualifier l’adversaire.
La coalition qui porte Macky Sall, challenger de Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle, n’y voit rien d’autre que le fait du pouvoir en place. «C’est le camp de Abdoulaye Wade qui est dans un état d’esprit de perdant et qui utilise cela comme arme. Ce n’est pas digne d’une république, d’un pouvoir de prendre le risque de diviser les Sénégalais sur la base de la religion, de l’ethnie et à des fins d’intoxication. Ce pouvoir a toujours montré sa disposition à soustraire les homosexuels de la justice de notre pays. S’il faut chercher une accointance avec les homosexuels, c’est du côté du pouvoir», accuse Seydou Guéye porte parole de la coalition de Macky Sall.
Et d’écarter tout lien à un quelconque groupe de pression. «Notre candidat est le candidat du peuple et d’aucun groupe. C’est un homme qui est allé à la rencontre des Sénégalais. Il n’a jamais sollicité le concours des puissances d’argent ou d’influence. Il est le candidat de Benno Bokk Yakaar en vue du changement et de la rupture », tranche t-il.
Le poids de la religion.
Mais une fois dépassée le stade des récusations, force est de s’interroger sur la résurgence dans le débat actuel de la franc-maçonnerie, de l’homosexualité et des groupes de pression tapis dans l’ombre mais ayant emprise sur les dirigeants.
Le responsable de la coalition Macky2012 pense qu’aussi bien la franc-maçonnerie que l’homosexualité sont des questions dans lesquelles la religion occupe une place centrale. Ce qui, de son point de vue ne doivent pas faire l’objet de politique politicienne.
« Nous sommes dans un pays dominé par la croyances mais nous sommes dans une république laïque. L’enjeu est d’être à équidistance de toutes les chapelles, de garantir la liberté et de préserver notre société. Pour Me El Hadji Amadou Sall, poser ces questions est en revanche tout à fait normal dans le débat politique. Elles suscitent, de débats. La Franc-maçonnerie suscite beaucoup de curiosité. C’est une société secrète à qui on attribue beaucoup de pouvoir et d’influence», explique le porte parole de la campagne des Fals 2012.
Dépêche - Sud Quotidien