Le ministre des Affaires étrangères algérien a d’abord confirmé la libération de trois des sept Algériens enlevés par le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) à Gao, au mois d’avril dernier. Mourad Medelci n’a pas précisé si le consul algérien faisait partie de ce groupe ni pourquoi Alger avait attendu trois jours pour prendre la parole sur ce dossier.
Puis, le ministre a surtout réaffirmé la position algérienne sur la crise malienne, à savoir que l’intervention militaire est exclue pour le moment : « Je crois que, dans tous les cas de figure, la solution du Mali est entre les mains des Maliens. Nous devons donc travailler, grâce à un dialogue politique, à l’effacement de cette frontière et au rétablissement de la convivialité dans les rapports entre Maliens. »
Côté français, officiellement, les positions n’ont pas bougé. Laurent Fabius avait déclaré que l’usage de la force serait une solution probable, et ce dimanche soir, il a rappelé que l’intervention militaire ne pouvait pas être écartée : « Si - ce qui est à craindre -, le terrorisme se maintient, il faudra traiter, selon les voies adaptées, ce terrorisme qui est dangereux pour tout le monde. »
Laurent Fabius doit rencontrer ce lundi le président Abdelaziz Bouteflika, l’occasion de voir si les relations entre Paris et Alger sont aussi bonnes que le ministre le voudrait.
Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, le ministre algérien des Affaires étrangères a aussi évoqué les relations avec le voisin marocain, « apaisées » et « entrain de se reconstruire » selon lui.
RFI
Puis, le ministre a surtout réaffirmé la position algérienne sur la crise malienne, à savoir que l’intervention militaire est exclue pour le moment : « Je crois que, dans tous les cas de figure, la solution du Mali est entre les mains des Maliens. Nous devons donc travailler, grâce à un dialogue politique, à l’effacement de cette frontière et au rétablissement de la convivialité dans les rapports entre Maliens. »
Côté français, officiellement, les positions n’ont pas bougé. Laurent Fabius avait déclaré que l’usage de la force serait une solution probable, et ce dimanche soir, il a rappelé que l’intervention militaire ne pouvait pas être écartée : « Si - ce qui est à craindre -, le terrorisme se maintient, il faudra traiter, selon les voies adaptées, ce terrorisme qui est dangereux pour tout le monde. »
Laurent Fabius doit rencontrer ce lundi le président Abdelaziz Bouteflika, l’occasion de voir si les relations entre Paris et Alger sont aussi bonnes que le ministre le voudrait.
Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, le ministre algérien des Affaires étrangères a aussi évoqué les relations avec le voisin marocain, « apaisées » et « entrain de se reconstruire » selon lui.
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