France / Conflit social: Blocage total dans le conflit aux Antilles

Le ton monte dans les Antilles françaises tandis que les négociations restent dans l'impasse. « Le mouvement ne s’essouffle pas, il s’amplifie » prévient le leader du « collectif contre l’exploitation » (LKP) en Guadeloupe, Elie Domota. Le collectif exige toujours que l’Etat respecte « ses engagements » pour les augmentations de salaires. En Martinique, le « collectif du 5 février » a appelé à une grande mobilisation ce lundi matin. D’une manière générale, les habitants d'Outre-mer s'inquiètent de l'arrivée massive de forces de l'ordre.



Après la démonstration de force du « collectif contre l'exploitation » (LKP), qui mène la grève depuis le 20 janvier en Guadeloupe et a rassemblé samedi entre 9.000 (selon la police) et 50.000 (selon les organisateurs) manifestants, des sources craignaient un durcissement du conflit.

Le LKP a refusé de suivre les élus de gauche qui l'avaient appelé samedi « à un assouplissement de la grève » et à cesser d'obliger les commerces à fermer. « Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie », a prévenu le leader du LKP, Elie Domota, qui a durci le ton, accusant l'Etat de vouloir « tuer les Guadeloupéens » en envoyant des renforts de gendarmes.

Le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a renvoyé les partenaires sociaux à leurs responsabilités face la dégradation de la situation dans l'île, pointant l’attitude du patronat.

Source: RFI

RFI

Lundi 16 Février 2009 09:47


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