Il y a 5 ans, 195 pays signaient l'accord de Paris sur le climat. À l'époque, Emmanuel Macron était le ministre de l'Économie de François Hollande. Aujourd'hui, le président français ambitionne toujours d'être à la tête du combat contre le réchauffement climatique. Mais son bilan est contrasté, son image de « président vert » est écornée.
Le départ fracassant des États-Unis de l'accord de Paris avait fait l'effet d'un électrochoc. Moins d'un mois après son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron saisit sa chance et lance : « Make our planet great again ». Un appel aux chercheurs du monde entier.
L'initiative fait mouche. Le président français gagne son visa écologique sur la scène mondiale. Trois ans plus tard, le costume vert d'Emmanuel Macron a perdu de sa fraîcheur.
Nicolas Hulot a claqué la porte du gouvernement. Sa majorité s'est écharpée sur l'interdiction des pesticides. Greta Thunberg a mis les collégiens dans la rue. La taxe carbone ne résiste pas aux « gilets jaunes ».
Et les succès sont vite oubliés. Les avancées comme l'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou l'arrêt de l'énorme projet immobilier Europacity n'impriment pas.
Le voilà aujourd'hui pris au piège de la convention climat, accusé d'oublier ses promesses pour verdir le pays. Le message écolo d'Emmanuel Macron est brouillé. Les écologistes essaient d'en profiter.
« Make our planet great again » n'est qu'un « slogan marketing, une promesse trahie », tacle Yannick Jadot.
Le départ fracassant des États-Unis de l'accord de Paris avait fait l'effet d'un électrochoc. Moins d'un mois après son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron saisit sa chance et lance : « Make our planet great again ». Un appel aux chercheurs du monde entier.
L'initiative fait mouche. Le président français gagne son visa écologique sur la scène mondiale. Trois ans plus tard, le costume vert d'Emmanuel Macron a perdu de sa fraîcheur.
Nicolas Hulot a claqué la porte du gouvernement. Sa majorité s'est écharpée sur l'interdiction des pesticides. Greta Thunberg a mis les collégiens dans la rue. La taxe carbone ne résiste pas aux « gilets jaunes ».
Et les succès sont vite oubliés. Les avancées comme l'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou l'arrêt de l'énorme projet immobilier Europacity n'impriment pas.
Le voilà aujourd'hui pris au piège de la convention climat, accusé d'oublier ses promesses pour verdir le pays. Le message écolo d'Emmanuel Macron est brouillé. Les écologistes essaient d'en profiter.
« Make our planet great again » n'est qu'un « slogan marketing, une promesse trahie », tacle Yannick Jadot.