Tariq Ramadan reste en prison. La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a demandé, jeudi 15 février, une expertise médicale de Tariq Ramadan pour savoir si son état de santé était compatible avec son maintien en détention. L'islamologue placé en détention dans l'enquête sur des plaintes pour viol est arrivé en ambulance. Il souffre notamment de sclérose en plaques.
Le théologien suisse avait fait appel de son placement en détention, que le juge de la détention et des peines n'avait pas jugé incompatible avec son état de santé.
Incarcéré depuis le 2 février, le petit-fils du fondateur égyptien des Frères musulmans Hassan el-Banna est accusé en France de viol par deux femmes, l'une convertie à l'islam, l'autre ancienne salafiste.
Des accusations rejetées par Tariq Ramadan, qui a demandé à la ministre de la Justice Nicole Belloubet, par l'intermédiaire de ses avocats, de saisir l'Inspection générale de la justice (IGJ).
Selon des informations publiées dans la presse mais que le ministère de la Justice refuse de confirmer, l'islamologue et ses avocats se plaignent de dysfonctionnements dans l'enquête préliminaire, notamment du versement tardif au dossier d'une pièce qu'ils jugent à décharge.
Selon une source familière du dossier, cette pièce fait état d'une réservation pour un vol correspondant aux heures où il est censé avoir agressé sexuellement une des deux plaignantes, dans un hôtel de Lyon, en 2009.
Le ministère de la Justice a cependant opposé mercredi une fin de non-recevoir à cette demande de saisine.
"À ce stade, les critères de la saisine de l'IGJ ne sont pas réunis", explique-t-on au ministère. "L'information judiciaire est en cours et vise à rassembler les éléments à charge et à décharge. Il revient aux juges d'instruction (...) de vérifier tous les éléments."
La prochaine audience aura lieu le 22 février.
Reuters
Le théologien suisse avait fait appel de son placement en détention, que le juge de la détention et des peines n'avait pas jugé incompatible avec son état de santé.
Incarcéré depuis le 2 février, le petit-fils du fondateur égyptien des Frères musulmans Hassan el-Banna est accusé en France de viol par deux femmes, l'une convertie à l'islam, l'autre ancienne salafiste.
Des accusations rejetées par Tariq Ramadan, qui a demandé à la ministre de la Justice Nicole Belloubet, par l'intermédiaire de ses avocats, de saisir l'Inspection générale de la justice (IGJ).
Selon des informations publiées dans la presse mais que le ministère de la Justice refuse de confirmer, l'islamologue et ses avocats se plaignent de dysfonctionnements dans l'enquête préliminaire, notamment du versement tardif au dossier d'une pièce qu'ils jugent à décharge.
Selon une source familière du dossier, cette pièce fait état d'une réservation pour un vol correspondant aux heures où il est censé avoir agressé sexuellement une des deux plaignantes, dans un hôtel de Lyon, en 2009.
Le ministère de la Justice a cependant opposé mercredi une fin de non-recevoir à cette demande de saisine.
"À ce stade, les critères de la saisine de l'IGJ ne sont pas réunis", explique-t-on au ministère. "L'information judiciaire est en cours et vise à rassembler les éléments à charge et à décharge. Il revient aux juges d'instruction (...) de vérifier tous les éléments."
La prochaine audience aura lieu le 22 février.
Reuters
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