Dans un courrier adressé à Mme Pécresse et diffusé à la presse mardi, le Syndicat national de l'Enseignement supérieur "s'étonne que devant l'ampleur de la crise qui touche le monde universitaire et l'intensité de la mobilisation qui en résulte depuis plusieurs semaines", la ministre ne propose qu'une "simple réunion technique".
"Notre organisation vous rappelle avec force que l'attente préalable des collègues est l'annonce explicite du retrait des projets que vous avez rendus publics", poursuit l'organisation syndicale. Le SNESUP demande le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, celui du projet de réforme de la formation des maîtres, l'arrêt des suppressions de postes et des restrictions budgétaires, ainsi que "le maintien du rôle des organismes de recherche et l'abandon du nouveau projet de contrat doctoral".
"C'est bien sur l'ensemble du dossier que doit porter une réunion qui permettrait de sortir de la crise que votre politique a provoquée et qui associerait toutes les organisations syndicales et les collectifs investis dans le mouvement", ajoute le SNESUP qui juge qu'une telle réunion ne peut se dérouler "hors des bases pré-contraintes que vous dessinez pour l'heure, à savoir la simple réécriture du décret statutaire par la médiatrice, sans en revoir les principes".
Valérie Pécresse a annoncé mardi qu'elle recevrait vendredi les organisations syndicales et les présidents d'université pour travailler "autour de la médiatrice" sur le nouveau statut des enseignants-chercheurs. Le ministère a précisé à l'Associated Press que cette rencontre sera un "point d'étape" de la médiation de deux mois sur le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, officiellement lancée le 11 février dernier lors d'une première rencontre avec certains syndicats. Le SNESUP avait déjà boycotté ce premier rendez-vous. AP
source : AP
"Notre organisation vous rappelle avec force que l'attente préalable des collègues est l'annonce explicite du retrait des projets que vous avez rendus publics", poursuit l'organisation syndicale. Le SNESUP demande le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, celui du projet de réforme de la formation des maîtres, l'arrêt des suppressions de postes et des restrictions budgétaires, ainsi que "le maintien du rôle des organismes de recherche et l'abandon du nouveau projet de contrat doctoral".
"C'est bien sur l'ensemble du dossier que doit porter une réunion qui permettrait de sortir de la crise que votre politique a provoquée et qui associerait toutes les organisations syndicales et les collectifs investis dans le mouvement", ajoute le SNESUP qui juge qu'une telle réunion ne peut se dérouler "hors des bases pré-contraintes que vous dessinez pour l'heure, à savoir la simple réécriture du décret statutaire par la médiatrice, sans en revoir les principes".
Valérie Pécresse a annoncé mardi qu'elle recevrait vendredi les organisations syndicales et les présidents d'université pour travailler "autour de la médiatrice" sur le nouveau statut des enseignants-chercheurs. Le ministère a précisé à l'Associated Press que cette rencontre sera un "point d'étape" de la médiation de deux mois sur le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, officiellement lancée le 11 février dernier lors d'une première rencontre avec certains syndicats. Le SNESUP avait déjà boycotté ce premier rendez-vous. AP
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