Ce n'est pas une surprise pour Alexandre Benalla et Vincent Crase. Pour les trois collaborateurs du président Macron, en revanche, il y avait un doute.
Les centristes, membres du bureau du Sénat, ne voulaient pas les renvoyer devant la justice, estimant les preuves contre les trois hommes trop légères. Cela reviendrait à instrumentaliser le Sénat pour régler des comptes avec Emmanuel Macron, expliquaient certains.
À l'inverse, les Républicains et les socialistes voulaient que le Sénat joue son rôle jusqu'au bout, après avoir mené des auditions pendant des semaines. Ils ont donc obtenu gain de cause, même si le détail du vote n'est pas encore connu.
C'est donc maintenant le parquet qui va se saisir du dossier.
Un délit passible de cinq ans de prison
Alexandre Benalla, Vincent Crase et Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, sont soupçonnés de faux témoignage, a annoncé le sénateur socialiste Victorin Lurel, membre du bureau du Sénat. Un délit passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Les autres collaborateurs d'Emmanuel Macron concernés sont Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, et Lionel Lavergne, chef du groupe de sécurité de la présidence de la République.
Les suites de l'affaire du 1er-Mai
Alexandre Benalla a été licencié de l'Elysée en juillet 2018 après la diffusion de vidéos le montrant, casqué, en train de violenter des manifestants en marge des manifestations du 1er-Mai à Paris, alors qu'il était « observateur » parmi les policiers.
Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et ancien salarié de La République en marche, se trouvait à ses côtés.
Cet épisode n'a toutefois constitué que « la partie émergée d'un iceberg », a considéré Philippe Bas, le président de la Commission d'enquête, pour qui les agissements d'Alexandre Benalla ont « affecté » la sécurité du président Emmanuel Macron.
Les centristes, membres du bureau du Sénat, ne voulaient pas les renvoyer devant la justice, estimant les preuves contre les trois hommes trop légères. Cela reviendrait à instrumentaliser le Sénat pour régler des comptes avec Emmanuel Macron, expliquaient certains.
À l'inverse, les Républicains et les socialistes voulaient que le Sénat joue son rôle jusqu'au bout, après avoir mené des auditions pendant des semaines. Ils ont donc obtenu gain de cause, même si le détail du vote n'est pas encore connu.
C'est donc maintenant le parquet qui va se saisir du dossier.
Un délit passible de cinq ans de prison
Alexandre Benalla, Vincent Crase et Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, sont soupçonnés de faux témoignage, a annoncé le sénateur socialiste Victorin Lurel, membre du bureau du Sénat. Un délit passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Les autres collaborateurs d'Emmanuel Macron concernés sont Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, et Lionel Lavergne, chef du groupe de sécurité de la présidence de la République.
Les suites de l'affaire du 1er-Mai
Alexandre Benalla a été licencié de l'Elysée en juillet 2018 après la diffusion de vidéos le montrant, casqué, en train de violenter des manifestants en marge des manifestations du 1er-Mai à Paris, alors qu'il était « observateur » parmi les policiers.
Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et ancien salarié de La République en marche, se trouvait à ses côtés.
Cet épisode n'a toutefois constitué que « la partie émergée d'un iceberg », a considéré Philippe Bas, le président de la Commission d'enquête, pour qui les agissements d'Alexandre Benalla ont « affecté » la sécurité du président Emmanuel Macron.
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