Le Préfet de la région Centre et du Loiret Bernard Fragneau, désavoué par le président de la République dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD.
Ce haut fonctionnaire a écrit au ministère de l'Intérieur pour demander à "être relevé au plus tôt de ses fonctions", estimant qu'"il ne peut plus exercer ses fonctions dans le Loiret", écrit le JDD.
Interrogée par l'AFP, la préfecture indique "ne pas avoir de commentaire à faire" pour l'instant. Même réaction au ministère de l'Intérieur qui rappelle que "les décisions concernant les préfets sont prises en conseil des ministres".
Le 20 février, Najlae Lhimer s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.
Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme, qui avaient exigé son retour immédiat en France. M. Fragneau avait de son côté soutenu les services de la préfecture qui avaient délivré l'avis de reconduite aux frontières.
Mais le 8 mars, date de la Journée de la femme, Nicolas Sarkozy avait autorisé Najlae à revenir en France. La jeune fille a repris ses cours le 15 mars au lycée professionnel d'Olivet, près d'Orléans, après trois semaines passées au Maroc.
Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui défend les sans papiers scolarisés et expulsés, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays, mais était régulièrement battue par son frère.
Ce haut fonctionnaire a écrit au ministère de l'Intérieur pour demander à "être relevé au plus tôt de ses fonctions", estimant qu'"il ne peut plus exercer ses fonctions dans le Loiret", écrit le JDD.
Interrogée par l'AFP, la préfecture indique "ne pas avoir de commentaire à faire" pour l'instant. Même réaction au ministère de l'Intérieur qui rappelle que "les décisions concernant les préfets sont prises en conseil des ministres".
Le 20 février, Najlae Lhimer s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.
Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme, qui avaient exigé son retour immédiat en France. M. Fragneau avait de son côté soutenu les services de la préfecture qui avaient délivré l'avis de reconduite aux frontières.
Mais le 8 mars, date de la Journée de la femme, Nicolas Sarkozy avait autorisé Najlae à revenir en France. La jeune fille a repris ses cours le 15 mars au lycée professionnel d'Olivet, près d'Orléans, après trois semaines passées au Maroc.
Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui défend les sans papiers scolarisés et expulsés, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays, mais était régulièrement battue par son frère.
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