A Paris, vendredi 16 octobre, une quarantaine d'agriculteurs bloquent la circulation sur les Champs-Elysées au niveau du Fouquet's, où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en mai 2007. photo reuters
Pour le principal syndicat d'agriculteurs, jugé trop timide par sa base durant la crise du lait, la mobilisation aura aussi une importance politique. Son président, Jean-Michel Lemétayer, table sur trente mille à quarante mille manifestants. Cette journée sert "à nous faire entendre du chef de l'Etat car c'est très clairement le président de la République qui est interpellé ce matin", a-t-il expliqué sur RTL. "Nous lui disons, il est grand temps de prendre un plan d'urgence de soutien à notre agriculture et donc à ses paysans."
A Paris, une quarantaine d'agriculteurs ont bloqué la circulation sur les Champs-Elysées au niveau du restaurant Le Fouquet's, où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en mai 2007. "Sarkozy, l'agriculture doit-elle payer ce prix ?", interrogeaient-ils sur des pancartes, tandis que des pneus et des palettes de bois brûlaient sous le regard des policiers.
Les perturbations ont commencé tôt dans la matinée sur les autoroutes du Sud-Ouest, les agriculteurs menant des opérations escargot sur l'A 62 au nord de Toulouse et sur l'A 75 au nord de Saint-Flour. En Lorraine, l'autoroute A 33 était bloquée à l'est de Nancy. Environ 1 000 mètres cubes de terre ont été déversés dans le centre-ville de Poitiers.
"DU CONCRET"
Dans un entretien publié vendredi dans Le Figaro, Nicolas Sarkozy promet des initiatives fortes sur le dossier agricole d'ici la fin du mois d'octobre. "Il nous faut porter une nouvelle régulation agricole qui considérera les agriculteurs comme des entrepreneurs, qui ne craindra pas la préférence communautaire (...) et qui enfin garantira aux agriculteurs un juste prix de leur travail", dit le chef de l'Etat.
"On n'attend plus des paroles mais du concret", a répliqué Jean-Michel Lemétayer sur RTL. "C'est sa responsabilité de changer la politique agricole européenne. Il faut nous mettre en compétition équitable avec nos voisins européens." "Il faut que d'ici la fin de l'année nos exploitations agricoles qui souffrent retrouvent de la trésorerie pour préparer 2010", a-t-il conclu.
Bruno Le Maire a dit, sur France Info, entendre "la détresse de tous les agriculteurs". "Nous devons d'abord répondre à la crise immédiate. Nous le ferons", a affirmé le ministre de l'agriculture, qui attend d'étudier la semaine prochaine les revenus des agriculteurs en 2009. "Sur cette base-là, je proposerai un plan global de soutien à l'agriculture qui passera notamment par des allègements de charges sur les revenus en 2009. Nous regarderons ce qu'il est raisonnable et juste de faire." Selon le ministre, les revenus des agriculteurs ont baissé de 10 % à 20 % en 2009.
Source. Lemonde.fr
A Paris, une quarantaine d'agriculteurs ont bloqué la circulation sur les Champs-Elysées au niveau du restaurant Le Fouquet's, où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en mai 2007. "Sarkozy, l'agriculture doit-elle payer ce prix ?", interrogeaient-ils sur des pancartes, tandis que des pneus et des palettes de bois brûlaient sous le regard des policiers.
Les perturbations ont commencé tôt dans la matinée sur les autoroutes du Sud-Ouest, les agriculteurs menant des opérations escargot sur l'A 62 au nord de Toulouse et sur l'A 75 au nord de Saint-Flour. En Lorraine, l'autoroute A 33 était bloquée à l'est de Nancy. Environ 1 000 mètres cubes de terre ont été déversés dans le centre-ville de Poitiers.
"DU CONCRET"
Dans un entretien publié vendredi dans Le Figaro, Nicolas Sarkozy promet des initiatives fortes sur le dossier agricole d'ici la fin du mois d'octobre. "Il nous faut porter une nouvelle régulation agricole qui considérera les agriculteurs comme des entrepreneurs, qui ne craindra pas la préférence communautaire (...) et qui enfin garantira aux agriculteurs un juste prix de leur travail", dit le chef de l'Etat.
"On n'attend plus des paroles mais du concret", a répliqué Jean-Michel Lemétayer sur RTL. "C'est sa responsabilité de changer la politique agricole européenne. Il faut nous mettre en compétition équitable avec nos voisins européens." "Il faut que d'ici la fin de l'année nos exploitations agricoles qui souffrent retrouvent de la trésorerie pour préparer 2010", a-t-il conclu.
Bruno Le Maire a dit, sur France Info, entendre "la détresse de tous les agriculteurs". "Nous devons d'abord répondre à la crise immédiate. Nous le ferons", a affirmé le ministre de l'agriculture, qui attend d'étudier la semaine prochaine les revenus des agriculteurs en 2009. "Sur cette base-là, je proposerai un plan global de soutien à l'agriculture qui passera notamment par des allègements de charges sur les revenus en 2009. Nous regarderons ce qu'il est raisonnable et juste de faire." Selon le ministre, les revenus des agriculteurs ont baissé de 10 % à 20 % en 2009.
Source. Lemonde.fr
Autres articles
-
Traversée vers l’Espagne: plus de 10.400 migrants morts ou disparus en 2024, selon une ONG
-
Suriname: décès de Desi Bouterse, l'ancien président condamné et en fuite
-
Corée du Sud: l'opposition dit avoir déposé une motion pour destituer le président par intérim Han Duck-soo
-
Le Pakistan frappe des «repaires de terroristes» en Afghanistan, 46 morts selon Kaboul
-
Kazakhstan: un avion d’Azerbaïdjan Airlines s’écrase à l'Ouest, au moins 24 personnes y survivent, selon le gouvernement