Les Français doivent avoir confiance dans le personnel hospitalier", déclare la ministre de la Santé Roselyne Bachelot au "Figaro" paru samedi, après la mort du petit Ilyes, 3 ans, mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
"Je suis fière de l'hôpital public. Et je suis à leur côté à tout moment", insiste Mme Bachelot, qui se définit comme "la ministre des victimes et des personnels hospitaliers".
Vendredi soir, l'infirmière qui a reconnu avoir administré par erreur le produit apparemment à l'origine du décès de l'enfant a été mise en examen pour "homicide involontaire" et remise en liberté avec l'interdiction provisoire d'exercer son métier, a-t-on appris de source judiciaire.
Mme Bachelot déclare au "Figaro" que selon les premiers éléments de l'enquête de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), "on ne peut pas parler de sous-effectif" à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul le soir de la mort d'Ilyès.
"Sept membres du personnel hospitalier pour onze enfants hospitalisés étaient présents au service de pédiatrie générale" et "une infirmière et une aide soignante s'occupaient de cinq enfants dans l'unité de soins" du garçonnet, précise-t-elle, en concluant que "le service était tout à fait doté en personnel".
"Concernant le manque de moyens de l'hôpital public, je m'inscris en faux", poursuit-elle, reconnaissant toutefois "que les moyens ne sont pas correctement répartis sur tout le territoire" et qu'il existe des "dysfonctionnements" découlant selon elle d'un "problème d'organisation".
Roselyne Bachelot estime par ailleurs dans "Le Parisien"/"Aujourd'hui en France" que "certains se sont livrés à une récupération politicienne tout à fait déplorable de ce drame épouvantable". Interrogée sur l'appel à sa démission lancé par le Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes (AMUF), la ministre se dit "surprise de voir un urgentiste commenter et récupérer un drame qui est intervenu dans un service de pédiatrie générale".
"Je suis fière de l'hôpital public. Et je suis à leur côté à tout moment", insiste Mme Bachelot, qui se définit comme "la ministre des victimes et des personnels hospitaliers".
Vendredi soir, l'infirmière qui a reconnu avoir administré par erreur le produit apparemment à l'origine du décès de l'enfant a été mise en examen pour "homicide involontaire" et remise en liberté avec l'interdiction provisoire d'exercer son métier, a-t-on appris de source judiciaire.
Mme Bachelot déclare au "Figaro" que selon les premiers éléments de l'enquête de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), "on ne peut pas parler de sous-effectif" à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul le soir de la mort d'Ilyès.
"Sept membres du personnel hospitalier pour onze enfants hospitalisés étaient présents au service de pédiatrie générale" et "une infirmière et une aide soignante s'occupaient de cinq enfants dans l'unité de soins" du garçonnet, précise-t-elle, en concluant que "le service était tout à fait doté en personnel".
"Concernant le manque de moyens de l'hôpital public, je m'inscris en faux", poursuit-elle, reconnaissant toutefois "que les moyens ne sont pas correctement répartis sur tout le territoire" et qu'il existe des "dysfonctionnements" découlant selon elle d'un "problème d'organisation".
Roselyne Bachelot estime par ailleurs dans "Le Parisien"/"Aujourd'hui en France" que "certains se sont livrés à une récupération politicienne tout à fait déplorable de ce drame épouvantable". Interrogée sur l'appel à sa démission lancé par le Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes (AMUF), la ministre se dit "surprise de voir un urgentiste commenter et récupérer un drame qui est intervenu dans un service de pédiatrie générale".