« Il faudra être injuste pour former un gouvernement ». C’est François Hollande lui-même qui le disait avant d’être élu. Ses amis ont donc de quoi être inquiets. D’autant plus qu’ils en ont l’expérience : quand leur champion a emporté la primaire socialiste, ils avaient été priés de faire de la place aux ralliés des autres tendances socialistes dans l’équipe de campagne. Car le poids politique de chacun passe avant les amitiés.
Plus loin en arrière, en 2007, Patrick Devedjian s’était fait remarquer par un discours dans lequel il s’était dit favorable à ce que le gouvernement fasse l’ouverture jusqu’aux sarkozystes, dans lesquels il se comptait, en ami de longue date de Nicolas Sarkozy. Et ce alors que le chef de l’Etat alors fraîchement élu, ne l’avait pas nommé au gouvernement, appelant par contre des personnes de gauche. Ce fut pour Patrick Devedjian président du conseil généal des Hauts-de-Seine, le début d’une lente mais inexorable disgrâce.
Autour de François Hollande, il y a l’inquiétude pour les proches, qui savent que plus rien en sera comme avant. Mais il y aussi l’incertitude pour les autres. Car la caractéristique de la formation de ce premier gouvernement, c’est justement que François Hollande ne dit rien. Le quotidien Le Monde fait ainsi état d’une déclaration du président élu en petit comité : « Tout ce qui circule dans la presse est sans fondement, je n’ai de discussion avec personne et personne ne sait quoi que ce soit ». Bref, une vraie torture qui devrait s’achever mardi pour les candidats à Matignon et mercredi dans la foulée, pour les autres.
RFI
Plus loin en arrière, en 2007, Patrick Devedjian s’était fait remarquer par un discours dans lequel il s’était dit favorable à ce que le gouvernement fasse l’ouverture jusqu’aux sarkozystes, dans lesquels il se comptait, en ami de longue date de Nicolas Sarkozy. Et ce alors que le chef de l’Etat alors fraîchement élu, ne l’avait pas nommé au gouvernement, appelant par contre des personnes de gauche. Ce fut pour Patrick Devedjian président du conseil généal des Hauts-de-Seine, le début d’une lente mais inexorable disgrâce.
Autour de François Hollande, il y a l’inquiétude pour les proches, qui savent que plus rien en sera comme avant. Mais il y aussi l’incertitude pour les autres. Car la caractéristique de la formation de ce premier gouvernement, c’est justement que François Hollande ne dit rien. Le quotidien Le Monde fait ainsi état d’une déclaration du président élu en petit comité : « Tout ce qui circule dans la presse est sans fondement, je n’ai de discussion avec personne et personne ne sait quoi que ce soit ». Bref, une vraie torture qui devrait s’achever mardi pour les candidats à Matignon et mercredi dans la foulée, pour les autres.
RFI