"La seule issue est le dialogue", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur sur France Inter, alors que de nouvelles manifestations sont prévues le 26 février et le 5 mars un peu partout en France.
Claire Bazy-Malaurie, la médiatrice nommée le 11 février, présentera lors de cette réunion ses propositions pour "retravailler" le décret contesté sur le statut des enseignants-chercheurs.
Les présidents d'université et les organisations syndicales seront reçus séparément, précise le ministère dans un communiqué.
Une première réunion avait déjà eu lieu le 11 février pour plancher sur ce nouveau texte et tenter d'apaiser la colère des enseignants-chercheurs, qui craignent que leur indépendance ne soit remise en cause.
La fronde lancée il y a plus d'un mois va toutefois bien au-delà de ce simple décret, les contestataires réclamant à la fois le retrait de la réforme de leur statut, celle de la formation des enseignants et l'arrêt des suppressions de postes dans le supérieur.
En outre, la Coordination nationale des universités, à l'origine des appels à manifester les jours prochains, demande désormais l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités.
Sur France Inter, Valérie Pécresse a catégoriquement exclu de revenir sur cette réforme emblématique de l'action du gouvernement.
"On sent bien là des acteurs qui aimeraient rejouer le match. Le débat sur l'autonomie est derrière nous, il n'y a pas de retour en arrière possible", a-t-elle assuré.
La Coordination nationale des universités entend pourtant maintenir une pression maximale sur le gouvernement à l'occasion des journées de manifestations des 26 février et 5 mars, notamment.
Lundi, le syndicat étudiant Unef s'est joint à cette appel.
"L'Unef appelle à voter la grève dans les universités cette semaine, alors que certaines zones sont en vacances. L'idée est de maintenir la pression jusqu'à la semaine prochaine, quand tout le monde sera rentré", a déclaré à Reuters son président Jean-Baptiste Prévost.
"La priorité, c'est la réussite du 5 mars", a-t-il ajouté, précisant que l'Unef réclamait également des mesures pour "lutter contre la précarité des étudiants".
source : reuters
Claire Bazy-Malaurie, la médiatrice nommée le 11 février, présentera lors de cette réunion ses propositions pour "retravailler" le décret contesté sur le statut des enseignants-chercheurs.
Les présidents d'université et les organisations syndicales seront reçus séparément, précise le ministère dans un communiqué.
Une première réunion avait déjà eu lieu le 11 février pour plancher sur ce nouveau texte et tenter d'apaiser la colère des enseignants-chercheurs, qui craignent que leur indépendance ne soit remise en cause.
La fronde lancée il y a plus d'un mois va toutefois bien au-delà de ce simple décret, les contestataires réclamant à la fois le retrait de la réforme de leur statut, celle de la formation des enseignants et l'arrêt des suppressions de postes dans le supérieur.
En outre, la Coordination nationale des universités, à l'origine des appels à manifester les jours prochains, demande désormais l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités.
Sur France Inter, Valérie Pécresse a catégoriquement exclu de revenir sur cette réforme emblématique de l'action du gouvernement.
"On sent bien là des acteurs qui aimeraient rejouer le match. Le débat sur l'autonomie est derrière nous, il n'y a pas de retour en arrière possible", a-t-elle assuré.
La Coordination nationale des universités entend pourtant maintenir une pression maximale sur le gouvernement à l'occasion des journées de manifestations des 26 février et 5 mars, notamment.
Lundi, le syndicat étudiant Unef s'est joint à cette appel.
"L'Unef appelle à voter la grève dans les universités cette semaine, alors que certaines zones sont en vacances. L'idée est de maintenir la pression jusqu'à la semaine prochaine, quand tout le monde sera rentré", a déclaré à Reuters son président Jean-Baptiste Prévost.
"La priorité, c'est la réussite du 5 mars", a-t-il ajouté, précisant que l'Unef réclamait également des mesures pour "lutter contre la précarité des étudiants".
source : reuters