Alain Juppé se déclare pessimiste, ce dimanche 25 novembre au matin, avant de réunir en soirée François Fillon et Jean-François Copé pour tenter de dénouer la crise à l'UMP. Sa médiation, a-t-il déclaré sur Europe 1 et iTélé, « a peu de chances d'aboutir ». Comme pour lui donner raison, un nouvel incident a eu lieu en matinée au siège de l'UMP, où se réunit la commission des recours. Quelques minutes après le début de la réunion, le représentant de François Fillon, le député Eric Ciotti, est venu annoncer qu'il suspendait sa participation, car les conditions d'impartialité fixées par Alain Juppé ne sont pas, selon lui, réunies :
Eric Ciotti, observateur pro-Fillon des travaux de la commission des recours
« Nous disons que nous attendons la démarche d'Alain Juppé qui est la seule que nous reconnaissons. »
Réponse, quelques minutes plus tard, du clan Copé, par la voix de l'avocat Francis Szpiner :
Francis Szpiner, soutien de Jean-François Copé
« Personne ne volera la victoire que les militants ont accordé à Jean-François Copé ». Alors, Alain Juppé est-il en mission de bons offices ou en mission impossible ? La question est clairement posée, au regard de la semaine écoulée, marquée par une violence inouïe dans l’histoire politique française.
D’un côté, Jean-François Copé, président autoproclamé de l’UMP, que l’hebdomadaire Marianne appelle « le voyou » (François Fillon, plus modéré, parle de « mafia »). Et de l’autre, donc, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, représentant de « la droite molle », selon Copé, avant qu’il ne joue les durs et relance la guerre des chefs en milieu de semaine.
A ce petit jeu-là, François Fillon ne s’en sort pas trop mal. C’est son ennemi qui dégringole le plus dans un sondage Ifop publié ce dimanche 25 novembre par le Journal du Dimanche. Les deux tiers des sympathisants UMP réclament d’ailleurs un nouveau vote. Jean-François Copé répondra sans doute que ce n’est pas prévu par les statuts.
Fermement accroché à son siège, il compte même rencontrer François Hollande dans le cadre des consultations que le chef de l’Etat lance dès lundi avec les partis politiques. Dans l’agenda de l’Elysée, il est prudemment indiqué que le président recevra mardi « des responsables de l’UMP »… Mais le terme « responsables », a-t-il encore un sens ?
RFI
Eric Ciotti, observateur pro-Fillon des travaux de la commission des recours
« Nous disons que nous attendons la démarche d'Alain Juppé qui est la seule que nous reconnaissons. »
Réponse, quelques minutes plus tard, du clan Copé, par la voix de l'avocat Francis Szpiner :
Francis Szpiner, soutien de Jean-François Copé
« Personne ne volera la victoire que les militants ont accordé à Jean-François Copé ». Alors, Alain Juppé est-il en mission de bons offices ou en mission impossible ? La question est clairement posée, au regard de la semaine écoulée, marquée par une violence inouïe dans l’histoire politique française.
D’un côté, Jean-François Copé, président autoproclamé de l’UMP, que l’hebdomadaire Marianne appelle « le voyou » (François Fillon, plus modéré, parle de « mafia »). Et de l’autre, donc, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, représentant de « la droite molle », selon Copé, avant qu’il ne joue les durs et relance la guerre des chefs en milieu de semaine.
A ce petit jeu-là, François Fillon ne s’en sort pas trop mal. C’est son ennemi qui dégringole le plus dans un sondage Ifop publié ce dimanche 25 novembre par le Journal du Dimanche. Les deux tiers des sympathisants UMP réclament d’ailleurs un nouveau vote. Jean-François Copé répondra sans doute que ce n’est pas prévu par les statuts.
Fermement accroché à son siège, il compte même rencontrer François Hollande dans le cadre des consultations que le chef de l’Etat lance dès lundi avec les partis politiques. Dans l’agenda de l’Elysée, il est prudemment indiqué que le président recevra mardi « des responsables de l’UMP »… Mais le terme « responsables », a-t-il encore un sens ?
RFI