Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb était attendu en fin de soirée au commissariat de la ville et devait passer la nuit sur place. « Après les graves incidents survenus aujourd'hui, je me rends dès ce soir à Calais pour un point de situation avec le préfet, la maire de la ville et les acteurs locaux », a tweeté le ministre. Il devait aussi rencontrer dans la nuit les forces de l'ordre déployées sur le terrain.
En termes de victimes, « on est revenu à une situation qui ressemble beaucoup à celle de 2015 », année de création du camp appelé « la Jungle », démantelée en octobre 2016, a-t-on commenté de source judiciaire. Toutefois, « chaque jour ne se ressemble pas en termes de violence », a-t-on ajouté.
Au total, cinq migrants ont été blessés par balle : quatre étaient en « urgence absolue » et devaient être opérés au centre hospitalier de Calais, le cinquième a été dirigé vers Lille (nord) en raison de son état « très sérieux » selon la préfecture. Douze autres souffraient de nombreux traumatismes et blessures divers provoqués pour certains par des armes blanches, d'après la même source.
Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le 1er juillet 2017 lorsque des bagarres inter-ethniques avaient fait 16 blessés, dont un grave. Un an plus tôt, le 26 juin 2016, d'autres rixes avaient fait 40 blessés, dont aucun n'avait été atteint gravement. La dernière rixe entre migrants ayant débouché sur des blessures par balle remonte au 25 novembre 2017, lors d'un échange de tirs entre deux groupes d'Afghans, possible règlement de comptes entre passeurs. Cinq d'entre eux avaient été blessés. Environ 800 migrants vivent actuellement à Calais selon les derniers chiffres des associations, entre 550 et 600 selon la préfecture.
En termes de victimes, « on est revenu à une situation qui ressemble beaucoup à celle de 2015 », année de création du camp appelé « la Jungle », démantelée en octobre 2016, a-t-on commenté de source judiciaire. Toutefois, « chaque jour ne se ressemble pas en termes de violence », a-t-on ajouté.
Au total, cinq migrants ont été blessés par balle : quatre étaient en « urgence absolue » et devaient être opérés au centre hospitalier de Calais, le cinquième a été dirigé vers Lille (nord) en raison de son état « très sérieux » selon la préfecture. Douze autres souffraient de nombreux traumatismes et blessures divers provoqués pour certains par des armes blanches, d'après la même source.
Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le 1er juillet 2017 lorsque des bagarres inter-ethniques avaient fait 16 blessés, dont un grave. Un an plus tôt, le 26 juin 2016, d'autres rixes avaient fait 40 blessés, dont aucun n'avait été atteint gravement. La dernière rixe entre migrants ayant débouché sur des blessures par balle remonte au 25 novembre 2017, lors d'un échange de tirs entre deux groupes d'Afghans, possible règlement de comptes entre passeurs. Cinq d'entre eux avaient été blessés. Environ 800 migrants vivent actuellement à Calais selon les derniers chiffres des associations, entre 550 et 600 selon la préfecture.