En plus du renforcement de Pôle emploi, le président français a déclaré que le gouvernement allait lancer un plan de formation « sans précédent » pour les chômeurs et relancer le recours à l'activité partielle pour éviter les licenciements.
Ce demi-milliard d'euros à la charge de l'Etat, s'élevant précisément à 430 millions d'euros, « sera financé par redéploiement pour ne pas accroître d'un centime le déficit de notre pays », a précisé Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration.
Le président français n'a en revanche annoncé aucune mesure précise sur les chantiers du financement de la protection sociale et du logement, confirmant qu'il rendrait ses décisions à la fin du mois.
« La gravité de la crise impose de prendre des décisions »
La rencontre s'est tenue dans un contexte tendu après la dégradation financière de la note de la France par l'une des trois agences financières, Standard & Poor's, et l'envolée du chômage qui atteint les 10% de la population active.
Nicolas Sarkozy, qui n'a pas encore officiellement endossé les habits de candidat à sa propre succession, a souligné dans son discours d'ouverture devant ministres, syndicats et patronat, que « la gravité de la crise impose de prendre des décisions ».
« Sur certains points nous avons des réponses, c'est le cas pour le chômage partiel, où l'Etat mettra 100 millions d'euros », a dit Jean-Claude Mailly, leader de Force Ouvrière, à sa sortie de l'Elysée.
Laurence Parisot, président du Medef, a fait état d'un « consensus » sur cette question ainsi que sur la formation. Pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, les mesures annoncées lors de ce sommet n'auront pas d'impact sur l'emploi.
Source : RFI